Victor Hugo : l’homme politique.

Centre Spirite Lumière et Amour. (1)

 

Sa naissance.

 

Victor-Marie Hugo, est né le 26 févier 1802 à Besançon et décédé le 22 mai 1885 à Paris. Ils fut écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et un intellectuel engagé. Et ce qu’en général on ne dit pas c’est qu’il était spirite.

 

L’enfance.

 

Fils d’un général de Napoléon, il suivit son père dans le hasard des expéditions et des campagnes, de l’armée, en Italie, en Espagne, où il fut page du roi Joseph et élève au séminaire des nobles de Madrid. Vers l’âge de onze ans, il vint s’établir avec sa mère, à Paris, dans le quartier du Val-de Grâce, où il grandit dans une liberté d’esprit ,et de lectures, absolu. Il s’éleva tout seul, lut beaucoup, au hasard, s’éprit, dès quinze ans, à la fois de vers et de mathématiques, se préparant à l’Ecole polytechnique.

 

Sa jeunesse.

 

En 1817, à quinze ans, il fut distingué par l’Académie française, pour une pièce sur les Avantages de l’étude. Il s’essaie à une tragédie Irtamène. Ecrit dans des journaux Le Conservateur littéraire. En 1820 il reçoit un prix d’encouragement pour l’ode Moïse sur le Nil. En 1822 il écrit les Odes. Se maria cette année là, avec Adèle Foucher dont ils vont avoir cinq enfants.

Ses romans (Bug-Jargal, Hand d’Islande), des pièces pour le théâtre Amy Robsart. Fait de la poésie Ballades. Puis en 1827 il écrit un grand drame Crommwel. Et en 1828 Marion de Lorme, drame en vers, qui fut interdit par la censure, puis en 1829 il publie les Orientales et en 1830 Hernani.

Victor Hugo occupe une place exceptionnelle dans l’histoire des lettres françaises et domine le 19éme siècle para la diversité, l’ampleur et la durée de ses créations littéraires. Son œuvre monumentale comporte également des discours à la Chambre des pairs, par exemple sous la peine de mort dont il fut un militant engagé, sur l’école ou sur les questions Européennes, des récits de voyage abondants ainsi qu’une importante correspondance.

A partir des événements révolutionnaires de 1830, il multiplie ses créations, en écrivant des recueils de vers et les drames se succèdent rapidement. Notre-Dame de Paris, roman, puis Feuilles d’automne (1831), Lucrèce Borgia, et Marie Tudor, en prose (1833), Littérature et philosophie mêlées (1834), Angelo, en prose (1835), Chant du crépuscule poésies (1835), Voix intérieurs (1837), Ruy Blas, en vers (1838. Au théâtre Le Roi s’amuse, en vers (1839) Rayons et Ombres, poésies (1840). Le Rhin, impressions de voyage (1842). Les Burgraves, en vers (1843). En 1841 fut élu à l’Académie Française.

 

L’homme politique.

 

En 1845 il fut nommé pair de France. En 1848 fut élu député de Paris à l’Assemblée Constituante. C’est à ce moment-là qu’il fonda le journal l’Evénement dans le but de se faire élire président de la République. Sa candidature n’étant pas suffisamment soutenue à la présidence, il fut néanmoins élu député de Paris et se distingue énergiquement comme anti-clérical. Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte élu Président de la République, avec qui il rompt en 1849. C’est cette même année qu’il s’engage progressivement contre ses amis politiques conservateurs et s’incline peu à peu vers le groupe socialiste.

Bien qu’il soit élevé dans l’esprit du royalisme, il se laisse peu à peu convaincre de l’intérêt de la démocratie.

C’est lui qui disait : « Quand tous les hommes ont accès aux lumières du savoir, alors le temps est venu de la démocratie. »

 

Le proscrit.

 

Le 2 décembre 1851 il se mêla au mouvement de résistance, et dut prendre la route de l’exil. Il vit alors à Bruxelles, puis à Jersey et aussi à Guernesey. Pendant ces années difficiles, il publiera des ouvrages engagées, Napoléon le Petit, et Histoire d’un crime. Il écrit une satire contre les hommes de l’Empire Les Châtiments (1853). Les Contemplations, poésie (1856), Légende des siècles (1859), Les Misérables, roman (1862), William Shakespeare, étude critique (1864), Les Travailleurs de la mer, roman (1866, Les Chansons des rues et des bois, poésies 1865.

Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre en tant que chef de file du mouvement romantique ; il a été admiré par ses contemporains, bien qu’il soit contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale. C’est par ses prises de position qu’il est condamné à l’exil pendant vingt ans.

Il souhaite, en tant que réformiste, de changer la société. S’il accepte l’enrichissement, il dénonce violemment le système d’inégalité sociale. Il se prononce contre ceux qui capitalisent leurs gains sans les réinjecter dans la production. Il condamne la guerre franco-allemande de 1870. Il publie en plaidoyer pour la fraternisation.

 

L’artiste dessinateur.

 

Aux nombreux talents de l’écrivain, il faut ajouter le dessin. L’artiste n’a certes pas éclipsé le poète, mais on continue de redécouvrir le travail pictural de Victor Hugo. De nombreuses et prestigieuses expositions lui furent consacrées à Paris, à New York, à Venise, Bruxelles et Madrid. Ses travaux sont de petite taille et il s’en sert tantôt pour pour illustrer ses écrits, tantôt pour les envoyer à ses amis pour le jour de l’an ou à d’autres occasions. Il prend cette activité artistique comme un divertissement.

Victor-Hugo à pris des positions sociales très tranchées, et très en avance pour son époque. Son chef d’œuvre Les misérables en sont un exemple en faveur des plus démunis et un combat contre la misère. Il se bat contre la ségrégation sociale, il déclare lors de la dernière réunion publique qu’il président : « La question sociale reste. Elle est terrible, mais elle est simple, c’est la question de ceux qui ont et de ceux qui n’ont pas ! »

 

Le combat contre la peine de mort.

 

Victor Hugo est un farouche abolitionniste de la peine de mort. Dans son enfance, il a assisté à des exécutions capitales et toute sa vie, il luttera contre. Le « dernier Jour d’un condamné » (1829) et Claude Gueux (1834) sont deux romans de jeunesse, qui soulignent à la fois la cruauté, l’injustice et l’inefficacité du châtiment suprême. Mais les écrits ne suffisent pas, il le sait bien, c’est pourquoi il saisira toutes les tribunes pour l’abolition. « La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie » a-t-il déclaré dans un des ses discours du 15 septembre 1848 à l’Assemblée nationale constituante.

Ses discours n’ont pas d’égale. La plupart d’entre eux sont regroupés dans Actes e paroles.

 


1 – Article envoyé par le « CELA – Centre Spirite Lumière et Amour », pour sa publication sur notre site. Paru à l’origine sur Lumière et Amour – Bimestriel Spirite, N° 9, Janvier/Février 2010, pp. 5-8.