Toucher et impressions.

Lorsque nous touchons quelque chose nous laissons nos impressions digitales. Lorsque nous touchons la vie des personnes nous y laissons notre identité. La vie est véritablement joyeuse quand vous êtes heureux. Mais la vie est encore plus belle si les autres sont heureux grâce à vous. Tout simplement parce que dans la nature rien ne vit que pour soi.

Les fleuves ne boivent point leur propre eau, les arbres ne mangent leurs fruits, le soleil ne brille que pour lui-même, et le fleures ne propagent leur parfums pour elles-mêmes. 

Jésus ne s’est pas sacrifié pour lui-même, mais pour nous. Vivre pour les autres est une loi de la nature. C’est ainsi que nous sommes nés pour nous aider mutuellement. 

Dans la nature, la solidarité et le bonheur, de contribuer au bien-être commun, sont une règle. Une règle que nous devons apprendre à connaître et à mettre en pratique. Et ce d’autant que nous ne vivons pas séparés les uns des autres, plutôt nous sommes en symbiose et nous manifestons, en bien ou en mal, les uns aux autres. De là tous les sentiments de bonheur que l’on peut éprouver envers notre semblable, ou tout le mal qui peut nous toucher si ses relations sont celles de la déveine et de la guigne.

Tout ce que nous exprimons, aux uns et aux autres, laissent leur impression, bonne ou mauvaise, cela dépend de notre envie et volonté à faire le bien ou le mal. A dire des mots apaisants et heureux ou à exprimer des idées d’amertume et maldisantes, parfois imprégnées d’acide, perturbateur et destructeur.

Nous vivons en société, pour participer mutuellement à l’apprentissage et à la bonne éducation de nos sentiments. Les hommes de bien, qui ont su dépasser les éléments de division des temps premiers de la civilisation, sont imprégnés des bons sentiments et des idéaux les plus raffinés. Ils aiment leur semblable, même s’ils rencontrent des difficultés sur leur route commune.

L’homme n’est pas qu’un amoncellement de chair, induite par le sang des artères, il est largement bien plus que cela. Il est un être pensant et conscientiel, un être qui réfléchit et décide de ce qu’il doit être et de comment il peut se comporter, dans une situation donnée. Il y a bien longtemps qu’il a quitté sa condition de primitif pour se hisser à l’état d’émancipation sociale et à un état de moralité supérieur.

Ce que nous voyons, encore, au tour de nous, ce ne sont que des restes de son état d’hier, de sa nature moins consciente et moins polie, incapable d’une réflexion plus complexe et culturellement plus élevée. En effet ce qui se passe dans la société, n’est que le lointain écho de ses inflexibilités et de ses limites morales et spirituelles.

Mas l’homme progresse et atteint un degré de conscience, hautement plus cultivé, largement plus conscient de ses devoirs sociaux, envers ses semblables et même envers toute vie. L’homme est à la croisée des chemins et il cherche à devenir meilleur, un citadin souriant et heureux. Scrupuleux et tendant à faire le bien, rien que le bien, les exactions qu’il commet encore, ne sont que la queue de l’homme d’antan. 

Allan Kardec nous énonce et décrit ainsi la loi de progrès : « Vivre, Mourir, Renaître et Progresser toujours, Telle est la Loi ! » Or, cette loi naturelle, préside au raffinement des hommes, à leur élévation morale et à leur ascension spirituelle. Si pendant des siècles les obscurantismes ont imposé à la nature humaine, bien des obstacles à son évolution, il est clair que depuis l’époque des Lumières qui a mis fin au Moyen-Âge, des guerres et de l’inaction technique, voici que la situation semble maintenant prendre un tournant plus lumineux et, malgré les résistances, autrement plein de perspectives bienfaisantes.

Nous touchons aujourd’hui, non plus à des corps où nous laissons notre identité, mais nous touchons la vie dans sa globalité, dans son intimité, de même que nous touchons notre demeure terrestre, malgré les secousses dont elle est victime, ce qui finira par lui faire prendre un autre équilibre, une rotation ellipsoïdale dynamique, à laquelle se joindra une nouvelle ère pleine de promesses pour le devenir humain, un être plus sage et socialement maître de soi, capable de réfléchir au service dévoué de ses semblables. 

Prenons note des temps que nous vivons et de ceux qui nous sont énoncés, par tant de voix venant d’ailleurs, la voix de ceux qui se communiquent par-delà leur tombeau, pour nous dire et faire savoir que ces temps-là approchent et qu’il est temps de nous réveiller, afin d’accueillir ses temps de coopération entre tous les humains, et les vivre dans toute leur dimension et toute leur exigence. 

La vie est un combat, depuis toujours, depuis notre ascension en tant qu’humains, nous n’avons pas arrêté de nous faire buriner, perfectionner et rendre plus souples. Le mental humain n’a pas cessé d’emplir ses aires et de faire de plus en plus d’additions et de soustractions, de multiplier et de diviser, pour atteindre la plénitude des nombres astronomiques.

L’ère des nombres est passé de heure astronomique à celle du cosmique et de celui-ci il progressera vers le divin, là il touchera à l’invisible et à l’infini. Il ne laissera-là plus ses impressions digitales mas se hissera à recevoir les instructions et les impressions de la divinité qui nous gouverne et fait progresser à l’infini. 


Bibliographie

Notre article est parti de l’idée d’un petit et simple texte publié sur internet, correspondant aux trois premiers paragraphes en tête, en portugais et de source inconnue. Le texte actuel ainsi que le titre fut rédigé et préparé par la rédaction des Editions Primaveris-Epadis.