Centre Spirite Lumière et Amour. (1)
Il faut observer cependant, que toutes les souffrances et les corrections auxquelles nous nous référons se conjuguent ou pas envers les consciences incarnées, selon la loi d’Action et Réaction qui aujourd’hui confère à chacun l’équilibre ou le déséquilibre en fonction de ses actes d’hier, tout en reconnaissant que tout en existant des mesures thérapeutiques contre le parasitisme existant dans le monde organique, toute créature trouve, dans l’application vivante du bien, le médicament efficient contre le parasitisme de l’âme.
Bien que la seule, parole qui aide et la prière qui illumine, soient insuffisantes. L’action du bien véritable, parallèlement à la chute volontaire de nos sentiments inférieurs, produit des facteurs très forts de transformation sur ceux qui nous observent, notamment chez ceux qui se sont accrochés à l’existence, en nous influençant l’atmosphère spirituelle, mais dès lors que nos démonstrations de fraternité inspirent chez les autres des pensées édifiantes et amicales qui, par des circuits successifs ou des ondulations continuelles d’énergie rénovatrice, modifient nos désaffections les plus fortes et les dispositions hostiles à notre encontre.
Il n’est besoin d’attendre des réincarnations futures, entretenues dans la douleur et les larmes, dans des liaisons expiatoires, pour diligenter la paix avec nos adversaires venant du passé. Par le dévouement à notre prochain et par l’humilité exercée et ressentie il est possible de valoriser notre parole et de sanctifier notre prière, attirant des sympathies valeureuses, et les interventions providentielles, en notre faveur. Dans la mesure où nous réparons et nous modifions pour le mieux, nos adversaires se désarme également du mal, comprenant, enfin, que seul le bien sera, devant Dieu, notre chemin de liberté et de vie.
De même que chez le musicien et son instrument, l’âme et le corps doivent se conjuguer profondément l’un l’autre, en vue d’exécuter le travail que la vie leur réserve. Sachant que l’âme est la direction et le corps l’obéissance, il est de la Loi Divine que l’homme reçoive en soi-même le fruit de la plantation qu’il a réalisée, dans la mesure où s’est les organes de sa manifestation qu’il recueille les plus grandes concessions du Créateur en vue de rendre effectif son propre perfectionnement au sein de la Création. C’est ainsi que, c’est de son comportement qu’il retire, dans les vastes secteurs où se manifeste l’évolution, le bien ou le mal qui, lancés sur la voie, s’imposent à soi-même.
Les cauchemars ne sont réellement des créations abstraites, parce que, dans un flux constant, les images répétées, formées par des particules vivantes de matière mentale, s’articulent dans des tableaux qui obéissent aussi à la vitalité plus ou moins longue de la pensée, en se réajustant aux créatures désincarnées qui leur ont donné la forme et qui, en agrégeant les créations d’une même teneur, venant d’autres Esprits auxquels elles sont harmonisées, établissent, par des associations spontanées, les panneaux d’épouvante où la conscience des crimes qu’elles ont commis, au préjudice de l’harmonie des Lois Divines tout en perturbant, concomitamment soi-même. Mais en oblitérant les noyaux énergétiques de l’âme, capables de la conduire aux sensations d’euphorie et d’élévation, de compréhension et de beauté, on précipite le mental dans l’excès d’une taxe de remord dans les interstices de la mémoire, dans la douleur du repentir où elle s’enferme par automatisme.
1. Article envoyé par le « CELA – Centre Spirite Lumière et Amour », pour sa publication sur notre site. Paru à l’origine sur Sujets : Esprits Ovoïdes – Aura, Département d’Etude et Diffusion – Les Editions Primaveris, pp. 23-24.