Ne soyons pas dupes.

L’écologie est depuis quelques décennies l’une des grandes préoccupations de l’humanité. Cependant, préoccupation ne veut pas dire, des bonnes décisions prises en faveur de l’environnement, du climat et de la vie.

Quand on parle d’écologie, il faut savoir si c’est d’écologie politique ou encore d’écologisme, que l’on veut traiter. Pour simplifier en tant que spirites nous parlerons de l’écologie en tant que bio-écologie, science de la vie et de l’environnement. En ce qui concerne les courants qui se réclame de l’écologie, l’expérience nous dit qu’elles sont plutôt préoccupées par leurs postes dans les institutions étatiques, que par les besoins et les risques pris par les populations au niveau mondial.

Parmi le grand nombre d’associations ou de courants, voire des partis, se réclamant de l’écologie ou d’être écologistes, leur action principale consiste à donner beaucoup de conseils sur le comportement individuel de chacun face aux questions de l’environnement, ce qui pourrait avoir pour but de faire prendre conscience, tout en laissant à l’écart les responsables de grandes dégradations du climat et de l’environnement, jamais dénoncés et s’ils le sont ce n’est que du bout des lèvres. Climat, environnement, nous sommes aujourd’hui confrontés à un problème réel, qui concerne toute l’humanité, de même que la vie (sous toutes ses formes) dans le milieu où se trouvent les êtres vivants et l’interaction entre eux et leur environnement.

Et ce n’est qu’une question de principes, ni de méthode, puisque la façon d’aborder et de traiter ces problèmes, qui se posent à l’humanité, à des conséquences importantes et peuvent être décisives pour notre devenir, en tant que société et en tant que planète où s’hébergent, toutes les formes de vie. Pour l’exemple, la disparition en cours d’une grande partie des diverses races animales, aussi bien sur la terre que dans les océans, est une réalité indéniable, dont les risques de plus en plus importants pour la survie de ces races animales et pour celle des Hommes.

C’est à ce niveau de la situation que nous nous permettons de dire que le bilan du système actuel qui gère les affaires de notre planète, dans le domaine environnemental, est désastreux. Les conditions climatiques, au dire des scientifiques et même s’ils ne sont pas toujours et forcément d’accord entre eux, se dégradent assez rapidement et irréversiblement. Ils appuient leurs dires par cette formule : « si on ne fait rien aujourd’hui, dans cinquante ans ce sera trop tard. »

Vrai, pas vrai, on n’en sait rien, mas que le climat change, que le réchauffement de la planète, se trouve altéré, dans certaines régions du monde, dont ici en France, et que des espèces animales disparaissent, que des espèces viticoles changent, leur mûrissement, ainsi que les dates des récoltes, que la flore apparaît de plus en plus en difficulté, que la pollution environnementale, sur la terre, les airs et les océans s’accentue dangereusement, c’est un fait largement établit, (rappelons-nous les marées noirs, subies depuis des décennies un peu partout, dans les divers continents).

Dominé par la recherche du profit maximum et le plus immédiat, le système économique qui sert de fondement à la gestion de la planète, est anachronique, il entraîne de graves pollutions, un gaspillage généralisé des ressources énergétiques de la planète, et des catastrophes industrielles majeures, provoquées par la recherche au profit immédiat. Rappelons, à titre d’exemple, la catastrophe de la centrale atomique de Tchernobyl en Ukraine-Russie, puis celle plus récente de Fukushima au Japon.

La réalité c’est que nous sommes devant un système totalement irresponsable, individualisé à outrance, où le chacun pour soi, entre les divers Etats de la planète, règne en maître. Depuis bien longtemps notre humanité a connu une mondialisation croissante de toutes les régions de la planète, mais la gestion désordonnée, individualiste, est à la traîne et est cause de catastrophes, dont les plus redoutables sont peut-être à venir.

Politiquement, en France, tous les partis disent s’occuper du sort de la planète, mais entre les déclarations à effet de manche et la réalité il y a tout un monde. Ici, comme sur bien d’autres terrains, l’hypocrisie règne en maître et chacun s’ingénue à vouloir prouver qu’il est mieux, qu’il s’intéresse d’avantage de ces problèmes, qu’un autre. La vérité c’est qu’il n’en est rien.

Le problème majeur et pour tout dire, le fond du problème, c’est ce gaspillage gigantesque des ressources de la planète, dans le seul but non pas de gérer et économiser au service de la population, mais celui de l’appât du gain, tout de suite et le plus possible. C’est irresponsable vis-à-vis des ressources, limitées de la planète, comme il l’est vis-à-vis de l’humanité tout entière.

Il y a des personnes qui critiquent et mettent en cause les techniques et les technologies modernes. Pour les spirites, ce ne sont pas les techniques qui posent problème, la question fondamentale c’est le fait que l’utilisation des moyens modernes, techniques et autres, soient entre les mains de gens sans scrupules et utilisées pour la recherche du profit maximum, sans aucun contrôle de la population, qui les rend dangereuses.