D’après Allan Kardec, codificateur de la Doctrine Spirite.
« Le Spiritisme est à la fois une science d’observation et une doctrine philosophique. Comme science pratique, il consiste dans les relations que l’on peut établir avec les Esprits ; comme philosophie, il comprend toutes les conséquences morales qui découlent de ces relations.
On peut le définir ainsi :
Le Spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits, et de leurs rapports avec le monde corporel. » (1)
« Le spiritisme enseigne peu ou point de vérités absolument nouvelles, en vertu de l’axiome qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il n’y a de vérités absolues que celles qui sont éternelles ; celles qu’enseigne le spiritisme, étant fondées sur les lois de la nature, ont donc dû exister de tous temps ; c’est pourquoi de tous temps on en trouve les germes qu’une étude plus complète et des observations plus attentives ont développés. Les vérités enseignées par le spiritisme sont donc plutôt des conséquences que des découvertes.
Le spiritisme n’a ni découvert, ni inventé les Esprits ; il n’a pas davantage découvert le monde spirituel auquel on a cru dans tous les temps ; seulement, il le prouve par des faits matériels et le montre sous son véritable jour en le dégageant des préjugés et des idées superstitieuses, qui engendrent le doute et l’incrédulité. » (2)
1. KARDEC, Allan. Qu’est-ce que le Spiritisme. (1ed, 1859). Librairie des Sciences Psychiques, Paris. p. 2.
2. Ibdem, p. 153.