Aussi bien, connu en tant que « Fil d’argent », « Cordon fluidique », « Cordon astral », le « Cordon d’argent » est un fil qui lie le corps physique au corps astral (spirituel). Il est un appendice énergétique qui transmet l’énergie vitale vers le corps physique durant la projection astrale de l’Esprit phénomène connu de dédoublement.
Il conduit aussi des énergies du corps physique vers le psycho-somme (Âme), en créant un circuit énergétique d’aller et retour. Le cordon d’argent est un lien semi-matériel qui maintient l’Âme liée au corps humain avec une connexion qui débute dans le psycho-somme (Âme) et ensuite au, somme (Corps physique ».
Comme son propre nom l’indique, il s’agit d’un « cordon » qui lie le périsprit au corps physique. Elément absolument nécessaire à la vie charnelle, dans la mesure où il assure une parfaite réalisation des fonctions biologiques vitales, pendant la période du sommeil naturel, au moment où l’Esprit se délie du corps physique et va interagir dans le monde spirituel, bien que son corps et son périsprit restent toujours liés au moyen du cordon d‘argent.
Quelle est l’apparence du Cordon d’argent ?
Le cordon d’argent est différent de personne à personne, que ce soit, dans son épaisseur, son diamètre et son inductance magnétique, ainsi que dans sa brillance, luminosité, coloration argentée ou blanche brillant clair, de même que dans sa pulsation, la texture du câble et le rayon d’extension atteinte lorsque l’Âme est en projection. Afin d’avoir une idée simple, disons qu’il peut ressembler à une petite fumée qui jaillit d’une cigarette, cependant, argentée.
Quelle est l’élasticité du Cordon d’argent ? Qu’est qu’il arrive lorsqu’il se rompt ?
Au fur à mesure que l’Âme s’écarte des immédiations du corps physique, le cordon devient de plus en plus fin et subtil. La vigueur et l’élasticité du cordon d’argent sont incalculables et aussi loin qui soit le projecteur, le cordon d’argent le ramènera de retour au corps physique. Il possède une sorte d’automatisme subconscient qui fonctionne indépendamment de la volonté du projecteur et il attire le psycho-somme (Âme) de retour au physique, qu’il le veule ou pas. Lorsqu’il se rompe ou détache, c’est que l’Esprit se désincarne.
Le cordon d’argent est un dispositif essentiel à la vie organique, dans la mesure où il se rompe au moment de la mort physique. Dans certains milieux « spiritualistes » ayant fait peu d’étude (de cette question), il y a une discussion concernant les « dangers de la rupture » spontané de ce cordon, pendant le phénomène bien connu des projections hors du corps, comme si quelque chose dans l’Univers pouvait arriver « spontanément », c’est-à-dire, sans le consentement et la connaissance de Dieu. Cette peur, n’a pas de logique, ni aucun sens, sauf si c’est l’heure exacte pour le désincarne de l’individu.
Le cordon d’argent n’est fait d’aucun matériel susceptible de difficultés ou d’événements qui puissent « le rompre » – ce type de pensée est non seulement contraire et diamétralement opposé à la logique, mais il est surtout contraire aux enseignements établis par la codification de Kardec.
Dans le livre « Le Périsprit » de Zalmino Zimmermann, en page 525, on peut y lire : « Si après la cessation complète de la vie organique, il y a toujours des points de contact nombreux, entre le corps et le périsprit, l’âme pourra se ressentir des effets de la décomposition du corps, jusqu’au moment où le lien se décompose entièrement.
De cela résulte que la souffrance, qui accompagne la mort, est subordonnée à la force adhésive qui uni le corps au périsprit ; et tout ce que peut atténuer cette force, et accélérer la rapidité du dégagement, atténue la pénibilité du dégagement et donc, l’âme n’expérimentera pas de sentiment désagréable ».
En page 526, il continue en parlant de la désincarnation : « Dans ce processus, le périsprit rentre dans un processus de débranchement. Inversement de ce qui arrive lors de l’incarnation, les liens se diluent, la sustentation psycho somatique des structures cytoplasmiques, par des éléments porteurs des caractéristiques cellulaires, « des unités de force », préparant la destruction de l’enveloppe physique.
En page 526, il continue en parlant de la désincarnation : « Dans ce processus, le périsprit rentre dans un processus de débranchement. Inversement de ce qui arrive lors de l’incarnation, les liens se diluent, la sustentation psycho somatique des structures cytoplasmiques, par des éléments porteurs des caractéristiques cellulaires, « des unités de force », préparant la destruction de l’enveloppe physique.
En page 528, « Une fois achevée la recomposition du périsprit, celui qui se désincarne, reste près du corps, qui expérimente une rapide désagrégation, mais tout en lui restant lié, pour au moins 24 heures, en moyenne, par son « léger cordon argenté, semblable à un élastique subtil, reliant le cerveau de matière dense, déjà abandonné, et l’autre cerveau de matière raréfiée appartenant à l’organisme libéré. »
Conclusion
Il est clair que le rôle du périsprit et du fil ou cordon d’argent qui le relie au corps sont, comme dans bien d’autres formations organiques, nécessaires à la vie de l’Esprit incarné. Sans de tels équipements non seulement le corps, enveloppe charnel, ne pourrait subsister, puisqu’il ne serait plus structuré ni alimenté par le périsprit, ni la vie ne pourrait avoir un sens. Pour preuve, c’est qu’une fois la mort réelle du corps étant opérée, plus rien ne retient l’Esprit, avec son périsprit, et il s’envole vers d’autres lieux de l’Au-delà.
Combien de nuits, rêvées, combien d’événements vécus, dont on ne se souvient plus, pour certains, mieux pour d’autres. Combien de kilomètres, peut-être, même des distances presque infinies en avons-nous vécues dans l’atmosphère, entre Ciel et Terre, sans jamais se délier, ou se dégager définitivement, parce reliés par ce cordon argenté qui nous retient et sert de moyen communicant entre l’Esprit, vaguant ici et là, et son corps restant lui au repos, couché dans son lit, et qu’au moindre bruit, signal dangereux ou pas, appelle son commandant à venir à sa rescousse.
Plus et au moins aussi vite que la lumière, il est présent et reprend du service, en prenant les décisions que la situation impose. Jamais se dispositif, à ce que nous savons, ne peut s’arrêter de fonctionner, de la renaissance à la mort. Oui, sauf, la mort peut l’arrêter et le désengager de ses responsabilités fondamentales dans la maintenance de la vie sur la Terre.
Bibliographie
Cet article fut rédigé à partir de l’œuvre « Missionnaires de la lumière » de l’Esprit André Luiz et du médium Chico Xavier et publié le 7 avril 2017, dans la page spirite en portugais, sur internet « Vinhas de Luz » (Vignes de Lumière), et du livre « O Perispirito » (Le Périsprit) de Zalmino Zimmermann.