Pollution et Vie – II.

Introduction.

 

La pollution est aujourd’hui tenue pour un des principaux casse-têtes pour la santé publique. Elle apparaît comme étant l’une des préoccupations de la politique d’un certain nombre des pays. Mais dans un même pays, pour exemple, la France, tous ne la voient pas d’un même œil. Beaucoup y pensent en tirer profit et rentabilité capitalistique. D’autres améliorer leurs ventes, d’appareils de protection et d’autres encore augmenter les ventes de médicaments. En un mot, ils recherchent à s’enrichir, avec l’air et sa qualité qui se dégrade.

Mais, penser à la vie, aux êtres dont la pollution touche et met en cause leur santé et leurs vies, c’est une autre question et bien peu y pensent dans un but philanthropique. Ces questions, concernant la pollution et ses ravages, même si depuis quelques années on n’en parle beaucoup et si les politiques s’en sont appropriés, en faisant des discours fleuves, entre ceux qui s’en occuperaient et, ceux qui s’en opposent, à prendre des mesures coercitives vis-à-vis des pollueurs, en attendant les véritables actions d’assainissement de l’air restent lettre moribonde.

Il est vrai que la philanthropie est la philosophie ou doctrine qui met l’humanité au premier plan de ses priorités. Mais si la philanthropie est une chose, les intérêts des industriels, commandent bien d’autres comportements où prévaut l’intérêt égoïste, individuel ou parfois collectif, selon le milieu d’affaires, des uns et des autres. Tous, en tout cas, s’accorde à fructifier leurs capitaux, faute de cela rien n’est fait.

Que la vie, dans toutes ces formes et variétés, soit mise en cause cela leur importent peu. Pour leurs capitaux et leur enrichissement, ils laisseraient mourir père et mère. Que notre planète devienne impropre à la vie, ce n’est pas leur préoccupation du moment. Mais que des cataclysmes, touchant la vie et celle des hommes viennent à se produire, comme un boomerang et alors que feraient-ils ?

Les abus sont massifs, et, le je-m’en-foutisme étant partout présent, ils n’ont que trop duré. L’humanité n’est plus à l’abri d’un ou des accidents majeurs qui la feront repenser la vie et ses conditions d’existence. Mais, disons-le, à quel prix et avec quels sorte de souffrances s’en tireras elle ?

En cas de cataclysmes sérieux ou en cadence, y aurait-il place pour quelques-uns ? Et, quel plaisir auraient-ils à vivre seuls et sans personne, ni affaire, capables de leur produire les plaisirs qui sont tant de leurs goûts ? Franchement, une telle forme de penser est vraiment courte et sans espoir d’avenir, ni pour eux ni pour personne. Le mieux et avant qu’une catastrophe ou un recul importante nous ramène plusieurs siècles en arrière, dans des conditions désastreuses, pensons y et mettons en place les chantiers dignes des Hommes et de la civilisation.

 

La Terre.

 

L’écosystème terrestre, est pollué par l’introduction humaine, surtout, de substances et de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de notre milieu environnant. Nous disons, encore, que d’autres phénomènes aux conséquences imprévisibles, mais néfastes, peuvent se produire, c’est le cas d’irruptions volcaniques, tremblements de terre, tsunamis, qui rien ne pourra empêcher les conséquences pour la vie et la survie sur la planète.

Les polluants sont divers et les uns plus néfastes que les autres. Des terres auparavant arables, ne produisent plus ou beaucoup moins, pour cause d’utilisation massive et à outrance de produits ou engrais chimiques ? C’est le cas aux Etats-Unis d’Amérique, en Amérique du Sud, en Europe ou de moins en moins des terres deviennent impropres à la culture et là où la production se maintien elle devient un danger pour la santé et l’existence de la vie, humaine, animale et végétale.

Divers courants écologiques ont vu le jour ils essaient de secouer certaines politiques et façons de faire, mais souvent ne parlent que de l’attitude individuelle au détriment des responsabilités collectives et principalement ils laissent de côté les industries pollueuses ou se contentent de critiques indirectes et trop modérées.

Ils agissent en complices, en ne désignant pas les véritables responsables, préoccupés qu’ils apparaissent à être admis par le système économique et politique actuel.

Mais ce qui nous préoccupe le plus intensément c’est l’état de la planète, celui des hommes, de la faune, de la flore, et des minerais là où la vie pourrait prendre sa source, selon certains scientifiques et les connaissances actuelles sue la vie, son apparition et développement.

Nous ne pouvons plus continuer de la sorte, en faisant comme si rien ne se produisait par l’activité humaine et dans une autre dimension par le fonctionnement de la nature et l’existence des autres formes de vie sur notre belle maison terrestre, si mise à mal.

 

La pollution océanique et des eaux.

 

L’une des dernières pollutions dont on parle de plus en plus, concerne nos sources d’eau, les cours d’eau, les rivières, les fleuves et les océans ? Les nappes phréatiques, seraient elles aussi de plus en plus pollués et contaminés.

Il faut savoir qu’environ 20 millions de tonnes de déchets issus des continents arrivent à la mer chaque année, dont 8 à 18 millions concernent les plastiques, cité par F. Galgani dans « Surfrider » Foundation Europe. (1) « Les déchets aquatiques sont à 100% d’origine humaine et sont constitués à 80% de matière plastique.

Selon une étude menée par la fondation Ellen McArtur, on estime qu’en 2050 il y aura plus de matière plastique que de poissons dans les mers et les océans. » Plus loin on peut y lire : « ces déchets auraient des impacts multiples sur la vie aquatique mais également sur l’Homme.» Consommateur de poissons et produits de la mer et pratiquant des sports océaniques, maritimes et utilisateur des plages.

D’après la Commission Européenne, il y aurait « 7 déchets sur 10 qui finissent par couler. L’accumulation de ces déchets forme un tapis qui provoque l’asphyxie des fonds marins, entraînant une disparition progressive de la vie aquatique. »

 

En conclusion.

 

Il est clair et évident que l’activité des Hommes, devient un élément d’agressivité et de remise en cause de la vie sur la planète, d’autant que cette activité ne tient nullement compte de intérêt global de l’humanité, ni des autres formes de vie nécessaires à l’équilibre du milieu naturel qui nous abrite.

Combien de dégâts, combien d’événements douloureux, lui faut-il, pour qu’enfin, cet Homme si intelligent et créateur, reconnaisse que son activité aveugle, devient dangereuse, aussi bien pour lui que pour toutes les autres formes de vie qu’il côtoie et qui font partie de l’équilibre naturel, sans lesquelles il ne pourra lui-même survivre.

 

 


 

Bibliographie

 

1 – Les informations nous permettant de préparer cet article ont été prises sur : « Surfrider » page publiée sur internet donnant accès aux informations sur la pollution et les déchets aquatiques, entre autres.

2 – Données publiées sur Google, par la Commission Européenne et des ressources naturelles (NAT) et Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.