Madame d’Espérance ou Elisabeth Hope, est née en Angleterre en 1855 et décédée en Allemagne le 20 juillet 1918. Fut un grand médium d’effets physiques et intelligents et écrivaine anglaise.
Fille d’un commandant de navire, a passé son enfance dans une vieille mansarde à l’est de Londres. C’est pendant son séjour, ici, qu’elle a commencé à voir les Esprits qui se déplaçaient dans la maison. Et comme personne d’autre n’avait pas les mêmes visions, ont la discréditée et censurée, car elle faisait état de ce qu’elle voyait.
Adolescente, entre ses 13 et 14 années, ces phénomènes ont entraîné des difficultés de relations entre elle et sa mère, qui la prenait pour folle, ce qui, le temps passant, à effectivement mis en cause sa santé. Son père étant de retour de l’une de ses voyages, alors que sa santé périclitée la prise avec lui et lui fait faire un voyage en Méditerranée.
Vers la fin du voyage, ses visions reprennent, elle apercevait un voilier fantôme qui traversé le navire de son père, ce qui l’avait laissé en panique, dans les premiers instants, ensuite elle à déprimé, surtout parce que son père ne la croyait pas de même que le personnel à bord. Revenant en Angleterre elle passe deux ans à l’école, sans que les phénomènes se répètent.
Lors de sa préparation aux épreuves l’une des compositions était : « Qu’est-ce que la Nature », là-dessus elle n’arrivait à être inspirée, et à la veille de rendre son travail, à passait la nuit à essayer d’écrire, mais n’a pas réussi. Le matin, en réveillant, trouve son écrit fini, avec son écriture, c’était inexplicable.
A l’âge de 19 ans, elle se marie avec M. Reed et dès 1874 ils résident à Newcastle Upon Tyne. Là dans sa nouvelle résidence, assez isolée, en compagnie de son mari et d’un autre visitant, les visions reprennent, ce qui la contrarie assez. A cette époque, cependant, elle entend parler de spiritisme et de tables tournantes, par un couple d’amis.
Entre temps sa mère tombe malade et a besoin de se faire opérer. Elisabeth n’avait plus depuis un certain temps des nouvelles de son père, dont le conseil lui était nécessaire, afin de mieux traiter sa mère. Elle consulte la table, celle-ci lui répond de l’endroit juste où se trouvait son père, lui donne le nom de l’embarcation où il se trouvait c’est-à-dire (le Lizzie Morton » en Swansea.
Par la suite, elle enregistre d’autres phénomènes, par sa médiumnité. Elle cherche un moyen plus rapide pour ses communications, et ce fut la psychographie le plus efficace. Pendant cette étape les Esprits qui se communiquaient et accompagnaient ce groupe familial d’études s’identifièrent.
En dominant de mieux en mieux la psychographie, d’Espérance commence à percevoir des figures lumineuses, dans son entourage, qu’elle décide de dessiner. La nouvelle s’étant répandue, dans les environs, plusieurs personnes cherchent à assister aux séances, dans l’espoir d’obtenir des portraits de leurs parents et amis décédés. Parmi ces personnes assistant se trouvait Thomas P. Barkas qui va poser des questions scientifiques aux Esprits. Le niveau des réponses était parfois bien plus supérieur que celui de Barkas.
C’est sur ces expériences que Barkas déclare « Il est en général admis que personne ne peut, par un effort normal, répondre avec détails, à des questions critiques obscures dans bien des terrains difficiles pour la science avec lesquels ont n’est pas familiarisé. Surtout, il faut admettre que personne ne peut voir normalement et dessiner avec une précision minutieuse dans une obscurité complète, que personne ne peut, par les moyens normaux de la vue, lire dans l’obscurité le contenu d’une lettre fermée, et quelqu’un qui ignore la langue allemande, ne peut écrire avec une telle rapidité et exactitude des longues communications en allemand. Cependant, tous ces phénomènes ont été vérifiés avec ce médium et ils sont aussi crédibles que ce qui arrive dans la vie de chaque jour. »
Perdant ses parents et subissant d’autres problèmes au foyer, la santé du médium s’est ressentie à nouveau. Dans le but de récupérer elle voyage dans le sud de la France et voit sa santé s’améliorer. Au retour, elle se dirige en Suède rendant visite à un couple membre de son ancien groupe d’études, avec lequel elle se dirige à Leipzig, en Allemagne, où elle fait connaissance avec le professeur Friedrich Zöllner.
Du à un incident au moment où elle voulait retourner en Angleterre, fini par rester quelques temps à Breslau, où elle va connaître le Professeur Friese, ami du professeur Zöllner. Enfin, de retour à Londres elle reconstitue son groupe et reprend les expériences. Pendant ce nouveau cycle, en caméra sombre, il y a libération d’ectoplasme, dont la reproduction de formes humaines. De même que des apports de plantes, de fleurs vivantes et entières.
Madame d’Espérance a publié un grand nombre d’articles dans la presse spiritualiste. Trois après avoir publié son autobiographie (« Skadow Land »), elle publie « Northern Lights ». Victime d’un accident grave en 1893, elle tombe malade pendant une séance à Helsinki, en Finlande, au moment où un chercheur a pris subitement l’Esprit Yolanda, matérialisé, dans le but de prouver l’existence de fraude lors du phénomène.
Cette subite dématérialisation de l’Esprit et le reflet qui en découle dans l’organisme du médium lui laisse des séquelles. L’éclatement de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et se trouvant en Allemagne elle a vu ses déplacements se restreindre. Tous ses documents ont été confisqués, et compris le manuscrit d’une seconde volume do « Shadow Land », apparemment détruit. Madame d’Espérance et l’auteure spirituelle du roman « La Fiancée » dicté au médium Jairo Avellar.
Expériences scientifiques sur la médiumnité.
Durant sa vie, Madame d’Espérance à vue sa médiumnité observée et étudiée par différents chercheurs. Le Dr. William Oxley a réussi à cultiver pendant trois mois une plante matérialisée par le médium, qui est restée durant ce temps dans une étuve. Les autres études furent réalisées par Alexander Aksakof et par le docteur Butlerof, professeur de Chimie à l’Université de Saint-Pétersbourg, tous ont obtenus des résultats satisfaisants en accord avec ce qu’ils pensaient.
Bibliographie
– Les informations qui nous permirent de réaliser cet article furent obtenues sur la page internet Wikipédia.