L’Insomnie… est-elle une maladie ?

Peut-être, peut-être pas…

 

Le trouble du sommeil qui se prolonge.

 

Combien de nuits passées en blanc. Combien de temps passait à chercher le sommeil qui n’est pas pressé de venir. Combien de fois avons-nous tenté de fermer les yeux qui restent ouverts. Ouverts à tel point que rien ne semble pouvoir les fermer. En effet nous sommes pris d’insomnie.

L’insomnie est un état dans lequel nous avons un mauvais sommeil. Cet état se traduit, avec le temps, par des difficultés à s’endormir. Par des réveils intempestifs, par un réveil agité et nous laissant l’impression de pas avoir pu récupérer. Se réveiller à tout bout de champ, avant l’heure, sans la récupération nécessaire nous met dans un état de perturbation, d’anxiété et généralement de grande fatigue.

Mauvaise humeur, vigilance limitée, une journée loupée, parce nous avons vécu une nuit aux aguets, ce qu’on appelle une nuit blanche. La fatigue aidant, nous ne sommes pas tranquilles, l’état nerveux se tend et forcément rien ne va.

Pourquoi je ne dors plus ? Suis-je insomniaque ? Que s’est-il passé pour que je sois comme ça ? Peut-être nous n’aurons pas la réponse à toutes ces questions. Pourquoi, pourquoi ?!… Que des pourquoi, alors le mieux et parce que la situation devient insupportable, le mieux c’est de consulter. Notre médecin traitant saura nous indiquer la démarche à suivre.

Une chose, dans ces questions ou états là, réagissez, ne laissez pas pour demain ce que pouvez et devez, donc, faire aujourd’hui.

N’oubliez pas qu’une nuit mal dormi, a toujours une cause. Peut-être est-elle passagère, mais peut-être pas et dans ce cas ne résistez pas. Mettez vos jambes en chemin, prenez le téléphone et prenez un rendez-vous chez votre médecin traitant. Il sait que des spécialistes sauront vous prendre en charge et vous aideront à trouver la cause de ce trouble de votre sommeil.

 

Les temps modernes.

 

De tout temps le troubles du sommeil ont agité nos nuits et nous ont empêché de passer nos nuits et nos journées sainement. En fonction des époques et des événements, en fonctions de leurs conditions de vie, les hommes savent depuis la nuit des temps ce que sont que les nuits blanches.

Mais notre époque, si prospère et si riche en moyens de tout sort, capable de nous forcer à dormir au moyen d’un somnifère, est infoutu de nous permettre de vivre dans des conditions suffisamment équilibrées, nous permettant de vivre hors de l’anxiété, de la peur du lendemain, du manque d’emploi, et de voir notre gagne-pain être mis en cause.

Les temps modernes, ne sont modernes que pour l’exploitation à outrance, de nos muscles et des forces nous permettant de produire à bon escient, sans qu’on nous mette sur pression. Une pression qui devenant de plus en plus systématique en fait de l’homme une espèce de robot, en chaire en muscles et en os.

La douleur, qu’elle soit corporelle et ou morale, produit la souffrance et celle-ci ne peut que produire à son tour des séquelles, plus ou moins importantes. L’homme n’est plus un travailleur, au sens le plus noble du terme, mais une machine. Et cette machine à des limites de fonctionnement.

L’équilibre, la santé, sont le prélude à vivre des jours où l’on fabrique l’ectoplasme dans des doses nécessaires à un fonctionnement équilibré entre les diverses composantes de l’individu : Le corps physique, le périsprit et les éléments intermédiaires qui les relient et sont en connexion avec l’Être central ou l’Esprit.

Les auras, les centres de force et tous le système qui les relient nécessite de vivre dans des conditions acceptables pour son métabolisme et les exigences de la totalité des systèmes qui composent l’homme intégral.

 

L’attitude de la médecine, ce qu’en dit le Spiritisme.

 

Il n’est pas rare que la nuit notre sommeil soit troublé. Dans le « Le Livre des Esprits » d’Allan Kardec, page 105.89 il est dit : « … Il est souvent arrivé que des personnes couchés et parfaitement éveillés voyaient secouer leurs rideaux, arracher violemment leurs couvertures et leurs oreillers, étaient soulevés sur leurs matelas, et quelques fois même jetées hors du lit. Ces faits sont plus fréquents qu’on ne croît ; mais la plupart du temps, ceux qui en sont victimes n’osent pas en parler par la crainte du ridicule. (…) La médecine ne peut comprendre ces choses, parce qu’elle n’admet dans les causes que l’élément matériel, d’où résultent des méprises souvent funestes. (…)

Ceci est suffisant pour nous permettre de comprendre, comment lors du sommeil nous pouvons nous faire réveiller par des Esprits. Et comment notre chère médecine restant planté sur ses principes matérialistes, se prive d’une aide et d’un traitement autrement plus large envers celles et ceux parmi les patients troublés par un sommeil entrecoupé et le réveil provoqué par certains agents parmi les Esprits.

Agissent-ils par méchanceté ? Pour certains, oui. Pour la plupart d’entre ceux qui le font c’est seulement par amusement. Ils sont plutôt légers que méchants. Cela dit lorsqu’ils se comportent ainsi et s’acharnent sur quelqu’un s’est « qu’ils se plaisent à vexer, qu’ils poursuivent de demeure en demeure, parfois ils s’attaquent à un local sans autre motif que leur caprice. C’est quelquefois aussi une vengeance qu’ils exercent comme nous aurons l’occasion de le voir. Dans certains cas, leur intention est louable ; ils veulent appeler l’attention et se mettre en rapport, soit pour donner un avertissement utile à la personne à laquelle ils s’adressent, soit pour demander quelque chose pour eux-mêmes. Nous en avons souvent vu demander des prières, d’autres solliciter l’accomplissement en leur nom d’un vœu qu’ils n’avaient pu remplir, d’autres enfin vouloir, dans l’intérêt de leur propre repos, réparer une mauvaise action commise par eux de leur vivant. En général, on a tort de s’en effrayer ; leur présence peut être importune, mais non dangereuse. (…)

Dans tous les cas, le meilleur moyen de savoir ce qu’ils veulent « c’est d’évoquer l’Esprit par l’intermédiaire d’un bon médium écrivain » (ou porteur d’une autre médiumnité). (…)

« La charité veut qu’on le traite avec les égards qu’il mérite ; si c’est un plaisant, on peut agir envers lui sans façon ; s’il est malveillant, il faut prier Dieu de le rendre meilleur. En tout état de cause, la prière ne peut toujours avoir qu’un bon résultat. Mais la gravité des formules d’exorcisme les fait rire et ils n’en tiennent aucun compte. Si l’on peut entrer en communication avec eux, il faut se défier des qualifications burlesques ou effrayantes qu’ils se donnent quelques fois pour s’amuser de la crédulité. »

Pour mieux faire comprendre cette question de l’intervention des Esprits dans notre vie ou notre sommeil en particulier, nous avons recours à ce que nous dit « Le Livre des Médiums » en page 175 : 13. Y a-t-il un moyen de les expulser ? « Oui, et le plus souvent ce qu’on fait pour cela les attire au lieu de les éloigner. Le meilleur moyen de chasser les mauvais Esprits, c’est d’attirer les bons. Attirez donc les bons Esprits en faisant le plus de bien possible, et les mauvais s’en iront ; car le bien et le mal sont incompatibles. Soyez toujours bons, et vous n’aurez que de bons Esprits à vos côtés. »

– Il y pourtant des personnes très bonnes qui sont en butte aux tracasseries des mauvais Esprits ?

« Si ces personnes sont réellement bonnes, ce peut être une épreuve pour exercer leur patience et les exciter à être encore meilleures ; mais croyez bien que ce ne sont pas ceux qui parlent sans cesse de la vertu qui en ont le plus. Celui qui possède des qualités réelles les ignore souvent lui-même ou n’en parle pas. »

14. Que faut-il croire relativement à l’efficacité de l’exorcisme pour chasser les mauvais Esprits des lieux hantés ? « Avez-vous souvent vu ce moyen réussir ? N’avez-vous pas vu, au contraire, le tapage redoubler après les cérémonies de l’exorcisme ? C’est qu’ils s’amusent d’être pris pour le diable.

Les Esprits quoi ne viennent pas avec une mauvaise intention peuvent aussi manifester leur présence par du bruit, et même en se rendant visibles (ou en étant présents), mais ils ne font jamais du tapage incommode. C’est souvent des Esprits souffrants que vous pouvez soulager en priant pour eux ; d’autres fois même ce sont des Esprits bienveillants qui veulent vous prouver qu’ils sont auprès de vous, ou enfin des Esprits légers qui folâtrent. Comme ceux qui troublent le repos par du tapage sont presque toujours des Esprits qui s’amusent, ce qu’on a de mieux à faire c’est d’en rire ; ils laisseront s’ils voient qu’ils ne parviennent ni à effrayer, ni à impatienter. »

Il y a des personnes qui se plaignent d’être perturbés par des agissements persistants provoqués par des Esprits s’acharnant sur elles ?

En effet, des Esprits plutôt niais que méchants peuvent agir sous le commandement d’autres Esprits intéressés à faire du mal et à perturber. Certains de ces Esprits ainsi soumis peuvent se trouver dans une situation animalisée, proche de l’animal, et servir d’instruments en vue d’incommoder et éventuellement faire souffrir des personnes, c’est le cas des Esprits en situation d’ovoïdes.

Pour ces cas-là il faut beaucoup de bonté et d’adresse, peut-être faudra-t-il une intervention afin de leur influer des énergies au moyen de la passe et des énergies existantes dans la réunion en cours. Peut-être le médium aura à fournir un effort particulier, mais en fin de compte la situation de ces Esprits s’améliorent dès l’instant, d’autant qu’ils sont généralement pris en charge par les Esprits bienfaiteurs présents à la séance.

Dans la « Genèse selon le Spiritisme » en page 275.45 parlant des Obsessions et possessions, Allan Kardec raconte : « 45. Les mauvais Esprits pullulent autour de la terre, par suite de l’infériorité morale de ses habitants. Leur action malfaisante fait partie des fléaux auxquels l’humanité est en butte ici-bas. (…) 48. (…) Quand l’Esprit possesseur est mauvais, les choses se passent autrement ; il n’emprunte pas le corps, il s’en empare si le titulaire n’est pas de force morale à lui résister ». C’est le cas des Esprits en situation d’ovoïdes.

Et plus loin : « Se servant des membres et des organes du malheureux patient, il blasphème, il injurie et maltraite ceux qui l’entourent ; il se livre à ces excentricités et à des actes qui ont tous les caractères de la folie furieuse. » 

C’est ce que nous observons dans certaines de nos séances de désobsession et assistance aux Esprits souffrants.

 Herminio de Miranda, militant spirite très expérimenté, auteur des divers ouvrages, raconte dans son œuvre « Dialogo com as sombras » (Dialogue avec les Ombres), page 104 : « Les catégories d’Esprits qui viennent aux réunions d’un groupe de médiumnité, sont très diverses. »

Et parlant des Esprits des Ténèbres en page 122, l’auteur poursuit : « De tels dirigeants sont agiles dans la réflexion, enveloppants, sans scrupules, car le pouvoir qui est le leur ne peut avoir pour fondement la douceur, la tolérance, l’humilité, mais l’agressivité, la méfiance et la haine. Pendant qu’ils haïssent et infligent des douleurs aux autres, ils oublient leurs propres angoisses, comme si la contemplation de la souffrance chez les autres leur génère une insensibilité généralisée. (…) En général ils ne se présentent pas en tant qu’exécuteurs des basses œuvres, mais ceux qui les commandent, des vrais chefs. »

Comme nous venons de voir, le processus de la vengeance exercé par des Esprits, est comme celui que certains hommes peuvent exercer sur leurs semblables, soit directement soit par des intermédiaires, restant eux dans l’invisibilité.

Une fois de plus, si après avoir rendu visite chez votre médecin et avoir épuisé toutes les possibilités de traitement permises par la pharmacologie, les troubles du sommeil hante vos nuits, rapprochez-vous d’un centre spirite afin d’y trouver une solution spirituelle à votre problème.

 


Ndr d’EPADIS : Le contenu de même que l’intitulé et les sous-titres de cet article sont de notre responsabilité. Nos sources bibliographiques sont indiquées dans chaque cas.