Cette série aura une continuité en exposant les autres sens physiques, selon la science académique. Nous parlerons ensuite des sens plus subtils en tant que partie intégrante de l’Être Humain, peu ou pas encore inexplorés, par la science, mais connus de la doctrine spirite.
Introduction.
Afin de mieux aider nos lecteurs à connaître et à comprendre le fonctionnement de notre corps matériel, avec tous ses équipements, organes, et, afin de mieux pouvoir s’en occuper pour lui donner et maintenir l’équilibre et un meilleur fonctionnement possible, nous avons décidé de publier des articles, suffisamment éclairants et approfondis.
Il faut savoir que l’hygiène et la propreté de notre corps sont essentielles à son fonctionnement, et aussi à la sensation de bien-être que chacun peut ressentir. Mais au-delà de la propreté il y des anomalies qui se font visibles et dont il faut s’en occuper, ce dont la médecine ou la science dans sa généralité ne traite pas forcément encore.
Pour beaucoup ces anomalies sont la conséquence de notre activité sociale, et résultent du manque de connaissance millénaire concernant notre appareil physique, qui nous anime dans tous les sens du terme. Pour d’autres elles sont fondamentalement issues du fait même de la matière qui est en constante évolution.
Puis il y a les spirites qui, assez d’accord avec ce qui vient d’être dit, des uns et des autres, savent que notre passé d’immortels influe et imprime des caractéristiques, saines ou malsaines, vécues lors de nos existences passées. L’homme n’est autre que celui qu’il s’est lui-même fait et structuré le long de son histoire.
La science académique a progressé et fait progresser la société dont elle se nourri et y trouve les moyens de se développer et lui sert de scène pour ses démonstrations.
La science est sans aucun ombre d’un doute l’un des leviers permettant à la société des Hommes, en tant qu’Esprits réincarnés, de préparer leur devenir en progressant sans cesse. C’est ce qui nous fait penser que religion et science, malgré les désaccords existants entre elles, sont étroitement liées et doivent chercher à donner une explication global de l’Être en tant qu’Esprit.
Les sens.
Les sens ce sont les organes de la perception. Ils sont en nombre de cinq principaux. Dans le cas que nous abordons c’est d’abord celui de la vue. Les autres quatre correspondent à l’ouïe, au goût, au toucher, et, l’odorat et seront traités par la suite. (1)
La vue.
Plus largement la vue ou la vision est un processus très complexe qui nécessite la participation de nombreux éléments des yeux et du cerveau. Lors qu’une personne regarde autour d’elle, les rayons lumineux frappent et se réfléchissent sur les objets qui l’entourent.
L’ouïe.
Les sons sont créés par une ou des perturbations dans l’air, c’est-à-dire des vibrations qui s’étendent à l’infini. Lors qu’elle est déclenchée le son va entamer un voyage plus ou moins long et complexe pour pénétrer l’oreille et delà jusqu’au cerveau.
Le goût.
Bien qu’il soit resté longtemps un mystère, le goût est composé d’organes sensoriels, appelées papilles, dispersés sur toute leur surface. Selon leur forme, elles s’appellent caliciformes, foliées ou fongiformes. Sur les papilles on trouve les bourgeons. Composés eux de nombreuses cellules qui se régénèrent tous les 10 à 14 jours. Ces bourgeons contiennent les récepteurs gustatifs ce qui permet de discerner les quatre saveurs fondamentales, qui sont le sucré, l’acide (ou aigre), le salé et l’amer.
Le toucher.
Le toucher est sans doute le sens le plus indispensable à la survie de l’être humain. C’est lui qui permet le contact avec notre environnement tout en fonctionnant comme un système d’alarme naturel, composé d’une multitude de récepteurs et corpuscules situés sous la peau, qui transmettent au cerveau les informations reçues et que celui-ci va traiter et remettre à l’Esprit par le truchement du périsprit. (2)
L’odorat.
Les odeurs résultent de différentes molécules, correspondant à divers phénomènes produits par la combustion, la cuisson, etc. et qui flottent dans l’air et sont acheminés dans l’environnement. Atteignant nos narines elles touchent la « membrane olfactive » située au sommet de la cavité nasale. C’est dans cette membrane qui se situent les cellules réceptrices qui à chaque fois qu’elles sont touchés par des cellules transporteuses des divers effets odorants transmettent par un influx nerveux au cerveau les données captées que celui-ci va différencier et nommer.
Le cerveau.
Le cerveau appartient au système nerveux central. Il est une sorte de quartier général où arrivent les ordres du bureau central ayant pris les décisions en fonction des informations qui lui ont été transmises. Il faut savoir que plus de 10 milliards de cellules participent, dans les deux sens, en recevant (par les nerfs afférents) et transmettant (par les nerfs efférents), aux différentes parties de l’organisme, les messages qui s’imposent en tant qu’ordres. (3) Cette machine de gouvernement par excellence, est vraiment complexe, elle est le produit d’une évolution du vivant initié depuis plus de 1,3 milliards d’années, d’après l’Anthropologie, sur la Terre.
La vue.
En France (4).
En ce qui concerne la vue, environ 30% de la population française est atteinte de myopie et 228 millions de personnes en Europe. Si le port de lunettes reste la norme, la chirurgie laser est de plus en plus prisée.
Conséquence de la myopie les objets éloignés deviennent flous, mais la vision de près n’est pas affectée. Ce comportement de la vue tient à l’allongement du globe oculaire, que la médecine appelle d’affection multifactorielle, mêlant hérédité et mode de vie, le temps passé à lire sur papier et écrans favorise une très forte augmentation de la maladie.
Les chercheurs émettent une hypothèse : la lecture se pratiquant surtout en intérieur, les cellules de la rétine (photorécepteurs) sont moins stimulées par la lumière et produisent moins de dopamine, (5) ce qui conduirait à l’allongement de l’œil.
Pour cette sorte de maladie, généralement on conseille et on recommande de porter des lunettes correctrices ou éventuellement des lentilles, particulièrement chez l’enfant, parce cela permet de ralentir la progression de la maladie. Depuis près de vingt ans chez l’adulte on assiste à une tendance à ne pas porter des lunettes, mais plutôt au recours au laser qui rabote la cornée déformée. L’intervention permet dans la plupart des cas de se passer de lunettes, sans que pour autant elle empêche la presbytie. (6) Ceci dit, tous les myopes ne peuvent en bénéficier, du fait de leurs cornées trop fines, ou qui présente le début de l’anomalie dite de kératocône.
Si vous êtes diagnostiqué ortho-kératocône soit vous portez chaque nuit des lentilles rigides conçues sur mesure afin de rectifier la courbure de l’œil, qui est une pratique qui oblige à être poursuivie à long terme et malgré cela le risque d’infection n’est pas nul.
Dans le monde.
D’après certaines prévisions dont celles de la revue « Ophtalmology » en l’an 2000 on comptait au niveau mondial 1,4 milliards de myopes, soit 23% de la population. Mais selon certaines prévisions en 2050 plus de la moitié de la population mondiale sera myope et risque la cécité. Selon les chercheurs, le pire est à venir, la tendance va s’accentuer dans les prochaines années. Si toute fois la tendance actuelle de ce trouble se maintient.
En Europe on compterait ¼ du total des myopes, soit au tour de 350 millions. Cependant le plu grand risque se situeraient en Asie où 80% de ces jeunes seraient atteints, sans doute parce qu’ils passent beaucoup de temps rivés à l’écran.
L’astigmatisme.
L’astigmatisme est une déformation ou défaut de la vue, causé par une courbure inégale de la cornée, parfois du cristallin ou bien du globe oculaire dans son ensemble. Chez l’astigmate la cornée prend la forme d’un ballon de rugby, contrairement à l’œil sain, qui ressemble à une balle de ping-pong.
Dans la mesure où cette forme ne lui permet pas de recevoir les rayons lumineux dans le même point de la rétine, les images sont donc floues et/ou déformées aussi bien de près que de loin. Difficile aussi, dans ce cas, de percevoir nettement les lignes horizontales et verticales. Cette déformation peut être corrigée au moyen de verres correcteurs.
L’hypermétropie.
Nous voilà devant une autre déformation de la vue qui implique un réflexe d’accommodation pour voir correctement. L’œil de l’hypermétrope étant trop court par rapport à sa puissance. Il voit cet effort découpler afin de réussir à avoir une vision de près satisfaisante, d’où une vision floue à 30 cm.
Chez les personnes touchées par cette anomalie, de 20 à 40 ans, la vision de loin est plus ou moins difficile. Et comme il ne peut compter sur une auto-compensation sa vision de loin comme sa vision rapprochée baisse. On en parle aussi de presbytie précoce à l’âge d’enfant car les premiers signes sont souvent associés à une presbytie.
Ceci impose à l’enfant des efforts d’adaptation de plus en plus permanents, ce qui souvent est à l’origine des maux de tête et d’une fatigue visuelle. Ce qui justifie une consultation chez l’ophtalmologue pour y obtenir des verres correcteurs.
Chez l’adulte l’hypermétropie exige de consulter un spécialiste, qui vous conseillera des lunettes équipées de verres correcteurs convexes ou convergents, capables de compenser la puissance dioptrique de l’œil ou des lentilles de contact.
Bibliographie
(1) Informations internet, page Wikipédia.
(2) Conception spirite de l’interdépendance et du fonctionnement sensoriel.
(3) Extraits d’un article sur le cerveau paru dans « Futura-Sciences ».
(4) En France, selon les informations de la revue « Science et Vie » de 25.02.2016.
(5) La dopamine (DA) est un neurotransmetteur dont le rôle est d’activer certains récepteurs.
(6) La presbytie est un trouble de la vision, extraits des pages internet Wikipédia et Science et Vie.
(7) Dans le monde, selon les informations de la revue « Science et Vie », il y aurait au tour de 2050 6 milliards de myopes.