Les premières urgences spirituelles, par la médiumnité.

Premières urgences et secours spirituels.

 

En générale on ne parle de premières urgences que par rapport au corps physique, mais pour les spirites il est clair que les premières urgences peuvent aller bien évidemment à l’âme ou à l’Esprit.

Des accidents, des lésions, des situations traumatisantes peuvent survenir dans l’âme et faire souffrir l’Esprit qui est l’individualité première de la vie.

Certaines de nos blessures corporelles, profondes, ont leur cause, soit dans les mouvements et les accidents survenus le long de nos multiples incarnations et, les mouvements, gestes et décisions malheureuses, prises, soit dans ce passé plus ou moins lointain, ou même au cours de l’incarnation actuelle.

Ors, ces blessures, dites spirituelles, parfois douloureuses et traumatisantes, ne cessent de se manifester et de nous obliger à en prendre soin, c’est alors que la médecine, ne sachant pas et ne voulant pas s’y attacher à les soigner, un nombre important de personnes passent une partie ou même toute leur existence dans des souffrances dites incurables.

Que pourrait-on faire, d’autre ?

D’abord, il faut reconnaître que les conditions thérapeutiques proposées par la médiumnité et par les centres spirites ne sont pas autorisées, par la loi, en tant que traitement d’ordre médical. La médecine ne reconnaît pas les bienfaits des thérapies médiumniques ou spirites. Même si du point de vue du magnétisme humain et de la prière ce sont des recours admis, mais pas pour autant reconnus au même titre que la médecine.

Il semble que ces dernières années les choses évoluent et que certaines pratiques par la thérapie magnétique soient utilisées dans certaines cliniques et hôpitaux, par exemple le fait d’endormir des personnes avant une opération en la magnétisant, au lieu de l’utilisation de l’anesthésie par des produits gazeux, chimiques et pharmaceutiques.

 

L’Être et la vie.

 

Bien que nous n’ayons pas la prétention de faire de la science, loin de nous une telle idée, nous essayons de soulever, ici, quelques-uns des moyens, efficaces, dont la pratique nous prouve leur utilité et leur efficacité.

Il faut savoir que pour les spirites l’Homme est une Être tridimensionnel – Esprit, Périsprit – Corps – et que ces trois éléments sont reliés entre eux et se correspondent par des liens propres et très efficaces, à maintenir le fonctionnement au cours de la vie ou d’une existence.

Cet Être complexe, doit se trouver en équilibre afin que son fonctionnement soit parfait et permette à tous les organes, physiques et mentaux, de fonctionner à leur tour correctement. Ce qui n’est pas forcément le cas, puisque l’environnement de la vie, corporelle et spirituelle, les actions humaines et la place au sein de la nature, ne sont exemptes d’obstacles.

Puis dans les phénomènes d’ordre naturel, en lien avec la vie, nous avons la mort ou celui du retour à la vie spirituelle, d’où l’homme vient en s’incarnant, ce qui fait que l’Esprit vit, déjà, neuf mois à se refaire un nouveau corps dans le ventre féminin.

Ce corps lui est d’autant nécessaire qu’il constitue l’outil lui permettant, ensuite et après sa renaissance, le contact et son action sur la matière, compacte et concentrée ou sous des formes diverses sur les liquides et les fluides.

Il faut savoir que la vie, par-delà sa composante de masse corporelle, fonctionne aussi par ces éléments périspirituels et psychiques, qui sont de la matière à l’état quintessencié, fluidique, sans eux l’homme ne pourrait pas être ce qu’il est, ni ne pourrait agir sur la matière et la Nature, sa propre nature d’être immortel, et celle de son environnement.

 

L’Esprit et ce qu’il est devenu.

 

En tant qu’Être immortel, l’Esprit n’est pas toujours dans les meilleures conditions d’un dégagement optimal de son corps, ayant cessé de vivre. C’est dès cet instant qu’il a besoin des premiers secours spirituels et humains. Pour les premiers il y a toute une préparation et qualification exercée par d’autres Êtres désincarnés, chargés de l’aider, mais de ce côté-ci, sa famille, ses amis, et le le personnel médical, rien n’est préparé à cet effet.

Pour les secours humains, on s’est mieux faire, même si là, aussi, il y a beaucoup d’ignorance, de méconnaissance et dès lors un déliement, une désintégration consécutive, qui ne se fait pas non plus dans les meilleures conditions.

Souvent l’entourage du décédé ne respecte point le silence, ne prie, ni clame la protection spirituelle, croyant que tout est fini et que plus rien ne subsiste à ce corps inanimé. On pourrait au moins mieux respecter ce corps qui a si vaillamment servi cet être cher.

Il y a tant à réformer, et à changer vraiment, dans cet état des choses, comme dans bien d’autres, en rapport avec l’existence et la vie des Hommes. Tout est lugubre alors que cela ne devrait être qu’un moment de joie, puisque cela est l’acte naturel par lequel notre programme de vie prend fin, et s’accomplit le projet matérialisé par la renaissance.

D’autres projets existentiels se prépareront et la vie continuera, jusque à atteindre son but fondamental qui n’est autre que celui de progresser, toujours et encore, vers la perfection. C’est Allan Kardec qui nous le dit, dans l’Evangile Selon le Spiritisme, de cette manière dans le chapitre « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur » : « La pureté du cœur est inséparable de la simplicité et de l’humilité ; elle exclue toute pensée d’égoïsme et d’orgueil ; c’est pourquoi Jésus prend l’enfance pour emblème de cette pureté, comme il l’a prise pour celui de l’humilité. »

C’est lors de son déliement de cette vie, et selon la nature de sa nouvelle vie dans le monde spirituel, que l’Esprit désincarné, aura ou pas besoin des premiers secours. La plupart du temps et vu la méconnaissance de ce qui l’attend dans l’Au-delà, l’Esprit aura sûrement besoin d’être aidé.

Il faudra lui apporter une thérapie adaptée à son état individuel. C’est ce que font très souvent les équipes spirituelles existantes et actives dans l’Au-delà. Ce qui est intéressant pour nous, ici-bas, c’est d’en avoir conscience qu’assez souvent, ces équipes de l’Au-delà, cherchent notre coopération, dans deux buts : d’abord, celui d’aider l’Esprit nécessiteux, dont l’atmosphère fluidique reste très proche de la nôtre, puis ensuite, celui de contribuer à notre propre apprentissage, qualification et à amoindrir le poids de nos propres peines, par la coopération offerte à nos semblables.

C’est ainsi que nous participons et communiquons avec nos semblables, les décédés, afin de mutuellement minorer nous peines et nos souffrances et apprendre à pratiquer la solidarité et la charité, qui nous unissent, sans lesquelles il n’y a pas de salut. (Dixit Allan Kardec dans l’Evangile Selon le Spiritisme).

Mais, il n’y a ici, rien de miraculeux, ni de particulier. Ce que nous essayons de faire actuellement, avec de multiples difficultés et tâtonnements, nous l’apprenons de l’exemple de cet Être Supérieur et Maître Jésus. Sans Lui, sans son intervention et celle de ses délégués spirituels, à divers niveaux, nous ne pourrions pas grand-chose ni pour nous-mêmes, ni pour nos semblables.

La doctrine spirite nous apprend que nous vivons une époque transitoire, et de grandes exigences pour tous les Hommes – Esprits incarnés ou réincarnés – mais d’avantage pour celles et ceux qui ont pris le chemin du spiritisme et vivent et ses principes et sa pratique, dans la mesure où les événements sociaux, les crises et les phénomènes de la nature environnante, ne nous laissent pas le choix que de travailler et servir humblement et sans hésiter.

 

L’intervention des premières urgences.

 

Nous avons vu plus haut, quelles étaient les conditions objectives qui permettent aux Esprits de se trouver dans la meilleur situation pour avoir accès aux premières urgences de secours. Dans la nature et selon la justice divine il n’y a ni d’oubliés, ni des châtiés, pour l’éternité, la Suprême Justice s’applique à tous dans le but de la correction. On surpasse un obstacle, on corrige la direction et on continue sur la longue route de l’évolution.

Les premières urgences, ne sont rien d’autre que les secours divins, organisés et mis en place par les Esprits Bienfaiteurs, afin de permettre à l’Esprit défaillant de continuer sa marche en avant. On panse les blessures, on cicatrise les plaies, morales, spirituelles, et une fois les forces retrouvées, du moins pour les plus fatigués, on reprend la nouvelle direction la plus adaptée aux besoins de chacun.

Les postes de secours sont multiples et à tout moment, tout Esprit nécessiteux, repentit, est aidé et soutenu. Les conseils ne manqueront pas, de même que les occasions de repos et de reprise des forces permettant d’avancer. Le temps n’a pas, en tous cas dans le Monde Spirituel, la même notion que dans le monde matériel. Ce qui compte dans l’Au-delà c’est le rétablissement et la guérison suffisante permettant d’envisager la continuité du voyage.

Celui-ci se fera, alors, soit pour un temps dans le cercle spirituel correspondant au degré de progression moral de l’Esprit, soit par une nouvelle possibilité de réincarnation dans le cercle familiale terrestre, correspondant aux nécessités et aux attaches amicales avec d’autres Esprits affins.

Pour les Esprits désincarnés et restant attachés aux choses qu’ils avaient sur la Terre et aussi aux personnes qu’ils estimaient ou aimaient, malgré leur désincarnation, il est très souvent prévu de recevoir un soutien auprès d’une institution ou centre spirite, où il sera aidé par la passe, conseillé, et, réconforté, afin de poursuivre sa marche dans le monde spirituel.

Là, l’Esprit, qui vient de recevoir l’aide et les soins par le centre spirite, sera accompagné et dirigé vers des institutions existantes dans le monde spirituel, en fonction de la nature de ses peines, et de ses conditions évolutives. Jamais il ne sera abandonné, sauf si parmi ceux-ci certains en sont dans un état tel, de révolte et de refus, que leurs protecteurs les laissent pour un temps, suffisant, à ce qu’ils changent d’attitude et deviennent plus commodes.

Les Esprits bienfaiteurs veillent sur eux et souvent interviennent de leur mieux afin de les soutenir et de leur faire entrevoir une possibilité de rachat. Ils les entraînent à venir ou revenir et à s’approcher d’un groupe et d’une de leurs réunions médiumniques d’aide et soutien aux Esprits, souffrants ou malheureux.

Les équipes spirituelles secouristes des premières urgences sont organisées en fonction des situations pour lesquelles elles interviennent. Leurs membres se sont des Esprits spécialisés, pour tel ou tel autre souffrance, elle va des moralisateurs aux infirmiers, techniciens de la passe, médecins, et ceux qui interviennent par la prière, puis il y a les accompagnateurs, et les conducteurs de véhicules.

Lorsqu’il s’agit des Esprits désincarnés jeunes, des spécialistes dévoués, des Esprits féminins, prêts à les aider et à leur offrir la tendresse, que ceux-ci aient appartenu ou pas à leur cercle familial terrestre.

Notre rôle d’intervenants médiums spirites, sur le terrain de ce soutien et cette aide d’urgence, n’est en rien d’une importance mineur, puisque nos fluides sont de nature très proche de la leur et de ce fait ils s’adaptent mieux à leurs besoins et renforcement. Tout en nous permettant à nous-mêmes d’initier, ici-bas et maintenant, l’apprentissage et la qualification d’aide et soutien, aux Esprits les plus malheureux.

 


 

Bibliographie

 

Cet article fut préparé à partir de l’expérience du Centre Spirite Lumière et Amour (CELA) ainsi que des extraits de « L’Evangile Selon le Spiritisme » d’Allan Kardec. Et, le livre « Pronto Socorro » (Intervention d’urgence) dicté par l’Esprit Emmanuel au médium Francisco C. Xavier.