La souffrance et la douleur.
Depuis les temps les plus lointains, l’Homme souffre. Elle peut être physique, psychique et sentimentale. Et ce manifeste par la voie de deux instruments inhérents à la personne humaine : L’appareil mental ou psychique et l’appareil corporel ou physique.
D’abord le psychique, parce que c’est en lui qui réside la mémoire de la fixation des activités et des comportements humains, cause de la souffrance résultante de notre constitution corporelle et des conditions de nos vies antérieures, même lointaines, soir de celles plus récentes, dont l’actuelle.
Lorsque la souffrance ce manifeste dans notre corps physique elle se révèle instantanément dans notre équipement psychique ou mental. Toute blessure, par exemple, produit des effets, et ces effets circulent au moyen d’équipements dont nous sommes constitués, dans le sens de l’extérieur vers l’intérieur et vice-versa.
Ce sont toutes ces informations, qu’enregistre l’Esprit. Informations résultant de toutes ses activités, et ses pensées, organisées et réalisés. Et comme toute activité à des effets et conséquences sous la forme de réactions de douleur, il se produisent aussi des signaux ou des informations.
La douleur circule, entre l’Esprit, le Périsprit et le Corps matériel à très haute vitesse par un émaillage de circuits existants à cette fin. L’Esprit est l’Être Central intelligent, le Penseur sublimé. Le Périsprit est un corps constitué de matière subtile, formé des organes, auxquels correspondent ceux qui composent le corps physique, dont entre autres un cerveau ou complexe intellectuel, immortel, même s’il est sujet à la loi de la transformation.
De même le Périsprit étant la matrice du corps physique, il est équipé d’un cerveau relié au cerveau corporel, situé en haut de la tête ou crâne.
Les deux communiquent en permanence, dans les deux sens. Le périsprit, étant le corps intermédiaire ou plaque tournante, entre l’Esprit et le Corps physique, reçoit les informations prises par le corps et son environnement et les envoient à l’Agent Intellectuel ou Esprit, après les avoir décodées par son cerveau. Celui-ci à son tour renvoi des ordres ou les réponses, les solutions nécessaires, par l’intermédiaire de Périsprit au Corps physique où elles se répercutent afin de répondre aux besoins de celui-ci, essayant de solutionner, dans la mesure de ses capacités les problèmes générés dans ou au tour du corps physique, dans son environnement.
Que cet environnement correspondent au séjour terrien de l’Esprit ; après incarnation ou à son séjour dans l’environnement de l’Espace avant son incarnation. Chaque organe de notre corps physique à son donc égal et sa matrice dans le périsprit. Les chakras font partie de cet équipement reliant les organes qui lui correspondent.
Ainsi, nous voyons bien comment le complexe Humain, constitué par l’Esprit, le Périsprit et le Corps physique, fonctionne et comment il réagit aux diverses impulsions, résultant de son activité pendant la durée de son incarnation.
Il faut savoir que tout dans la Nature est soumis au progrès, qui est une Loi Naturelle et Universelle. Ce qui est intéressant pour nous, afin de comprendre que du fait de notre source de vie, nous sommes des Êtres nourris par la Loi de moralité et que celle-ci progresse en fonction du développement et du perfectionnement que l’on a atteint.
Nous sommes arrivés au point de savoir en quoi la moralité et son évolution, depuis les temps primitifs à aujourd’hui, peuvent influer ou pas le bien-être et nous permettre de moins souffrir ou de ne plus souffrir du tout.
Tout à l’heure nous avons vu que l’Esprit est un Être soumis à la loi du progrès et du perfectionnement et de son lien permanent avec le périsprit et le corps physique, tant que ce dernier reste vivant, et lié au périsprit indestructible qui lui survit pour être le véhicule d’expression de l’Esprit. Nous pouvons facilement déduire que toute évolution morale de l’Esprit va imprimer ses conséquences dans le Périsprit et donc le faire évoluer.
A la prochaine incarnation de l’Esprit et pendant la durée de réfection d’un nouveau corps matériel ou gestation dans le ventre de la mère, l’énergie de celle-ci va être transformée par l’Esprit renaissant en fonction de ses besoins. Rentrent ici, plus ou moins, les interventions des Esprits Supérieurs – techniciens biologiques veillant à la bonne gestation du nouvel appareil corporel – en fonction des capacités et les besoins de l’Esprit incarnant ou réincarnant.
Tout ceci pour vous dire que les conditions de souffrance sont inhérentes à l’évolution morale de l’Esprit et que parallèlement et dans un sens opposé, plus l’Esprit gagne en perfection et moins est grande sa douleur, psychique et physique.
Si nous souffrons ce n’est pas par châtiment, face à la justice divine, en désaccord avec nos faits et gestes, mais cela est la conséquence de notre degré d’évolution. Plus vite nous progresserons et nous perfectionnerons et moins nous souffrirons. Non seulement la douleur physique que morale.
Nos sentiments aussi bien que notre visage seront l’expression naturelle du niveau de bien-être que l’Esprit a su se donner, par son détachement des choses purement matérielles et qu’il saura utiliser à bon escient et sans exagération, mais seulement en fonction de ses besoins naturels et afin de progresser.
C’est, encore, seulement à cette condition et lorsque nous saurons utiliser l’énergie de la nature avec équilibre et bon sens, lorsque nous saurons faire de l’économie intégrale, que nous adviendront des Êtres dont la souffrance n’aura que peu de prise et qu’elle ne sera qu’un lointain et vague souvenir.
La médecine et la douleur.
Tout mouvement, pour simple qu’il soit, nécessite la contraction de muscles précis. Cette contraction est toujours commandée par le système nerveux central, mais le mouvement réalisé peut cependant correspondre : Soit à un mouvement décidé par la personne, donc c’est un mouvement volontaire. Soit à un mouvement automatique, non volontaire et là c’est un mouvement de réaction réflexe.
De nombreuses réactions corporelles, somatiques (corps) ou viscérales, (cavité viscérale) sont contrôlées par des réflexes.
Les circuits sont empruntés par des neurones transmetteurs des mouvements et des phénomènes observés par notre organisme. Il y a différentes neurones participant de cette fonction de transmission, elles se connectent dans la moelle. Ses neurones sont parcourus par des axones qui rentrent en contact avec les corps cellulaires. Elles ne parcourent qu’une seule zone de contact, mais elles sont aidées par des interneurones (dites d’association) qui se transpose au-delà.
La moelle épinière joue un rôle très important par sa capacité à assurer une coordination encore beaucoup plus complexe. Les centres nerveux de notre corps physique assurent ainsi un véritable traitement des multiples informations qui leur parviennent et agissent de manière à intégrer toutes ces informations. Les messages moteurs sont émis par les centres nerveux suite à une intégration permanente des multiples messages qui leur parviennent.
Les réflexes acquis sont le résultat d’automatismes, qui ne sont que des conduites économiques libérant les centres corticaux de tâches répétitives… la commande ces tâches par l’habitude est progressivement reléguée aux centres sous-corticaux de l’encéphale, qui se trouve dans notre cerveau.
Nous voyons bien que ce que nous disions dans le chapitre antérieur, de notre exposé, concernant les réseaux et les moyens de circulation existants dans notre corps physique sont une réalité scientifique.
Nous savons que la question des liens existants entre le périsprit et le corps physique, n’est pas encore résolue par la science, mais sachez que la biologie par le moyen de recherche et l’étude du cerveau (spécifiquement appelées de « neurosciences » ou « sciences cognitives ») est aujourd’hui au seuil se découvertes qui vont dans le sens de ce que dit le spiritisme et d’autres courants spiritualistes, concernant ces liens. Pourquoi, nous disons cela, parce que de nombreux scientifiques, de par les effets dus au fonctionnement du cerveau, dans leurs études, ils ont été emmenés à admettre la nécessité d’un autre cerveau, pour le moment invisible pour eux. Nous y arrivons, lentement mais sûrement.
Selon ces scientifiques, la neuroscience de l’éducation débouche sur des connaissances précieuses et neuves, qui permettent d’informer sur des politiques et des pratiques éducatives. Elle permet de (comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les processus familiers)… Elle génère de nouvelles connaissances et ouvre de nouvelles pistes.
« La neuroscience démontre que l’apprentissage se fait tout au long de la vie, et que plus on continue d’apprendre, mieux on apprend. » « Comprendre l’adolescence est très important, car c’est un âge clé en matière éducative… les adolescents ont des capacités cognitives très développées, mais ils n’ont pas encore atteint la maturité émotionnelle.» Ici on est plus dans le domaine du probable ou de l’intuition et de l’idéologie, mais dans celui de la preuve scientifique.
Les découvertes des neurosciences sont d’une grande importance, dans le domaine de la connaissance, de celui de la santé et du bien-être de l’individu, par exemple dans le cadre de la décrépitude et même de la démence. Nous, sommes sur un terrain tout nouveau pour la science officielle et ceci permet d’envisager l’avenir avec beaucoup plus d’espoir et sur des terrains autrement plus vastes.
Dans ce domaine et lorsque la science fait des pas en avant cela nous réjouis et nous rend d’avantage optimistes face au matérialisme.
Le rôle du Spiritisme.
Le rôle fondamental du Spiritisme est de nous aider à prendre conscience de nous-mêmes, de ce que nous sommes, d’où nous venons et pourquoi sommes-nous soumis aux lois divines et quel est le rôle de celles-ci, afin qu’en tant qu’Esprits, d’abord primitifs, puis de progrès en progrès nous devenons des Esprits éclairés en route vers les sommets de la perfection.
C’est ainsi et par un travail conséquent, que nous connaîtrons la joie de vivre, le bonheur de la réincarnation et la douceur des sommets de lumière et les vastes aires où l’amour constitue l’énergie qui nous nourris tous.
C’est ce que faisait dire à ce grand maître par excellence qui était Jésus : « Vous êtes des dieux en puissance, afin de vous rapprocher de la perfection et du règne de mon Père qui est aux cieux. »
Par ces enseignements Jésus nous dit, d’abord que nous sommes sujets au progrès et donc à l’amélioration de nos pensées, nos faits et gestes. Aussi, que nous devons évoluer, puisque nous devons pouvoir devenir des Êtres de plus en plus parfaits. Et que ceci dépend de l’investissement personnel, du travail individuel de chacun.
L’approche de la science concernant la réincarnation et sa nécessité dans le progrès et l’évolution de l’individu, est aujourd’hui une réalité puisque la réincarnation est pour elle une loi biologique. La Doctrine Spirite l’affirme depuis sa Codification, qu’aujourd’hui elle soit confirmé par la science nous réjouis.
Dans ce cadre comme dans bien d’autres la science va avancer à pas de géant et ira de prouesse en prouesse. Ce n’est pas le moment de s’abstenir ou de baisser nos bras, bien au contraire, ces nouvelles nous réconfortent dans le rôle qui est le nôtre et nous ne devons pas en faire la fine bouche. Un futur merveilleux nous frappe à la porte et nous invite à faire plus et mieux.