L’alimentation… des Hommes.

Alimentation.

 

Jamais, sans doute, on a autant parlé de produits et de nourriture qu’à notre époque. Alors que les équipements voués à la cuisine n’ont jamais été aussi perfectionnés, au moment où la cuisine est devenue un véritable métier qu’il faut apprendre et étudier dans les écoles professionnelles, au moment où les fermes produisent en grandes quantités et en série, cette production intensive et les moyens chimiques utilisés, émettent le doute sur la qualité des produits du point de vue de la santé.

Les grands consortiums de l’agro-alimentaire, ces entreprises devenues des empires richissimes, imposent, écrasent, appauvrissent les producteurs, d’où seuls les plus grands s’en sortent, alors qu’en même temps le consommateur ne cessent de voir la nourriture perdre de sa qualité essentielle et de payer de plus en plus cher son plat de lentilles.

Ces mêmes mastodontes de l’industrie agro-alimentaire, imposent leurs produits, dès le producteur, dans toutes les filières. La compétitivité et telle, la course à l’abaissement des prix imposé au producteur se fait sans cesse et sans pitié. Cette politique oblige de l’adaptation et des mutations en permanence, le producteur n’a pas le temps de respirer, il se sent mourir et fini par être asphyxié.

On a jamais autant produit en termes de quantité de produits, mais jamais la qualité, contaminée par tous les engrais chimiques, n’a été de si mauvaise qualité. La situation est-t-elle que les autorités gouvernementales essaient de mettre en place des Pactes de responsabilité, des Contrats de la filière alimentaire, des Rencontres régionales pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois, et malgré tous leurs efforts, les capitalistes des industries liées à l’agriculture font la pluie et le beau temps ou plutôt le mauvais temps des agriculteurs, des consommateurs et de la clientèle en restauration.

 

Les chiffres officiels, parlent d’eux-mêmes.*

 

En 2013, les prix des produits des IAA (Industries Agro-Alimentaires) , hors tabac, ont progressé de 2,9 % par rapport à 2012. Depuis le début de l’année, la hausse des prix n’aurait cessé de décélérer. Au quatrième trimestre 2013, la hausse a été de seulement 0,7 %. L’évolution des prix a été contrastée selon les produits. En 2013, la hausse des prix a ralenti pour certains produits, tel que les huiles et graisses végétales et animales et les aliments pour animaux.

Les prix se seraient même repliés entre les quatrièmes trimestres 2012 et 2013. En effet, le début de la campagne céréalière de 2013-2014 s’est accompagné d’une chute des cours. En 2013, la hausse des prix des viandes et produits à base de viandes s’est aussi atténuée (+ 3,1 % entre 2012 et 2013 contre + 5 % entre 2011 et 2012). S’agissant des produits du travail des grains et produits amylacés, les prix ont encore progressé entre 2012 et 2013.

De toute façon, la forte hausse des prix du début d’année n’a pas été compensée par le recul du dernier trimestre ; le prix des produits laitiers a également monté sur l’année (+ 2,4 %), suite aux fortes hausses observées au second semestre (+ 7,8 % pour le beurre, + 7,8 % pour le lait liquide). Le prix des préparations et conserves à base de poisson et de produits de la pêche a très peu augmenté entre 2012 et 2013. Pour les boissons, les prix se sont nettement renchéris entre 2012 et 2013. Ils ont été notamment tirés par les bières (+ 17 %) en répercussion de la hausse des droits d’accise.

Personne n’ignore que ces prix officiels ne correspondent pas à la réalité du renchérissement des prix.
 


* – Chiffres de l’Insee-Esane, retraitées par les services du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt – MAAF, publiés par ce ministère sur internet, pris à dessein pour illustrer notre argumentation.

 


 

Les OGM.*

 

Les produits OGM n’ont été utilisés qu’à partir de 1993, les surfaces cultivées avec des OGM, représentent en 2011, selon l’ISAAA, une association non-gouvernementale de promotion de biotechnologies, 160 millions d’hectares. Près de 50% dans les pays en développement. A l’échelle internationale cela représente 3% des terres agricoles à l’échelle du monde, mais plus spécifiquement les Etats-Unis représentent 17% des surfaces agricoles et 47% des surfaces arables.

Ceci en dit long sur les conditions d’évolution de l’agriculture, partout dans le monde et compris dans le continent africain, depuis assez longtemps soumis à la loi des capitalistes de l’agroalimentaire internationale.

Hier c’était les capitalistes des pays coloniaux, aujourd’hui ce sont ces mêmes sociétés qui font la pluie et le beau temps. Peu à peu elles ont fait pratiquement disparaître la petite production individuelle et l’on remplacé par des unités de production immenses, fonctionnant en fonction des intérêts de ces sociétés au détriment des agriculteurs et des peuples africains.

Il faut savoir qu’environ 30 millions de personnes en Afrique ont besoin d’aide alimentaire internationale. Depuis 20 ans la population de ce continent croit plus rapidement que la production alimentaire, ceci signifie que ce sont environ 210 millions de personnes qui y souffrent de la faim.

Certains spécialistes, dans le but d’accroître la productivité et la production dans ce continent, proposent d’intensifier l’utilisation des engrais, par d’autres mots les produits chimiques.

 


* – Les OGM – Organismes génétiquement modifiés, très utilisés dans l’agroalimentaire.

§ – Un OGM est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié pat intervention humaine, en laboratoire. On les appelle aussi d’organismes transgéniques. (Ndlr.)

 


 

Depuis quelques décennies les engrais naturels ont fait place à ceux développés par l’industrie chimique. Nous pouvons lire dans un nombre important de publications que les engrais sont des substances organiques ou minérales, souvent utilisées en mélanges, afin d’apporter aux plantes un complément nutritif, pour améliorer leur croissance et augmenter le rendement, encore la qualité des cultures.

L’apport d’engrais dans les cultures est une pratique très ancienne. Historiquement il y eu des peuples qui utilisèrent des produits organiques issus de la mer, d’autres des apports d’origine animal, les fumiers, ou encore les composts végétaux, les engrais verts. Ces deux derniers fertilisants ont été sans doute les plus utilisés.

L’avènement de l’industrie chimique, a produit des changements importants dans les traditions des paysans afin d’améliorer leurs récoltes. Cette industrie utilise et fabrique des produits chimiques de plus en plus agressifs, par la concentration massive d’éléments de base, les fameux NPK (Azote + Phosphore + Potassium). Une autre méthode, la foliation est pratiquée en pulvérisant les feuilles.

 

Consommation d’engrais dans le monde.

 

Pays et Millions de tonnes de nutriments : Chine 96,6 – États-Unis29,2 – Inde 22,6 – Brésil 11,3 – Canada 4,7 – France 3,8 – Indonésie 3,7 – Pakistan 3,6 – Vietnam 2,7 – Pologne 2,7 – Allemagne 2,3 – Turquie 2,2 – Espagne 2,0 – Australie 1,8 – Argentine   1,8 – Thaïlande 1,8 – Russie 1,7 – Mexique 1,6 – Égypte 1,6 – Liban 1.

 

Toute cette utilisation d’engrais, représente une pollution avec ses dangers, dont les coûts, et ses risques d’accidents à la fabrication et au stockage des amonitrates et leurs risques d’explosion. Rappelons-nous l’explosion d’AZF à Toulouse en 2001 (31 morts et 2.500 blessés), West Fertiliseur CO au Texas en 2013 (15 morts et 2.000 blessés). Mais par le passé il y eu l’explosion de l’Océan Liberty à Brest en 1947 (26 morts et 1.000 blessés graves. On parle peu, mais le nombre d’accidents de travailleurs employés dans la fabrication de ces engrais, serait assez important, par leur toxicité et leur risque d’explosion.

Afin de lutter contre certains excès, encourager la limitation d’engrais chimiques, tout en contribuant à la réparation des dégâts environnementaux qu’ils provoquent, certains pays imposent des taxes, ou des écotaxes, ou comme en France où il serait proposé une augmentation de la TVA sur les engrais azotés, toute en prévoyant des compensations adéquates pour les agriculteurs afin qu’ils limitent ces pollutions.

Puis il y a aussi dans le domaine des engrais chimiques, ceux à diffusion lente ou retardée, ce sont les engrais distribués sous forme de granules ou enrobés qui se dissolvent plus lentement aussi bien sur le sol que dans l’eau. Ces polluants concerneraient tous les types de cultures, sans oublier l’arboriculture.

Entre leurs soient disant avantages et inconvénients, les discussions vont bon train. Les manifestations de certains militants contre les fertilisants chimiques, choquent et  attirent les foudres de certains, sont soutenus par d’autres, et, au milieu de tout cet imbroglio des pour et des contres, les grands trusts de l’agroalimentaire de même que ceux des fabricants de produits chimiques continuent leur course folle en provoquant des véritables désastres environnementaux, contre le climat et la vie.

Leurs chiffres d’affaire, ne cessent de croître, parallèlement ils cumulent des richesses gonflant d’heure en heure, de par le monde, alors qu’en même temps les dangers réels ou supposés ne cessent de se reproduire.

On a beaucoup écrit, ces dernières années sur les questions d’environnement, des conditions de vie sur la planète, pour les hommes et pour toutes les autres formes de vie qu’elle comporte. Sur la disparition de certaines espèces et comment y faire face.

Notre monde est devenu un véritable dépotoir où les hommes déversent d’énormes quantités de matières dangereuses, polluantes, sans que des moyens efficaces et suffisants soient vraiment mis en place, afin de contrer un tel fléau.

L’égoïsme des uns, le laisser aller des autres, constituent un véritable crime contre la vie et l’avenir de la planète. La prise de conscience, s’avère lente parce que retardée par les intérêts des industriels et de l’agroalimentaire, qui emploient à dessin des armées de spécialistes mettant systématiquement en cause les études et les recherches scientifiques réalisées dans le but de comprendre, de savoir et d’alerter l’opinion publique mondiale sur ces questions.

 

Effets sur l’environnement et la santé.

 

Ces dernières années nous avons vu un nombre croissant de voix protester contre l’utilisation des fertilisants industriels et aussi contre les OMG. Cause de ces protestations : Les risques sanitaires (santé des consommateurs) et les risques environnementaux (mise en cause des écosystèmes).

Un des risques sanitaires le plus contesté, la fertilisation azotée, dont la consommation d’eau par le nourrisson, trop riche en nitrate. Puis celui de la pollution de l’eau potable et des nappes phréatiques, par les organismes minéraux répandus au sol dans de trop grandes quantités. Cette contamination par ruissellement vers les cours d’eau est aussi très courante et bien détecté.

Selon des experts cette pratique contribue au réchauffement climatique, du aux fortes émissions d’oxydes d’azote, et leurs effets de serre. Les engrais peuvent provoquer d’autres effets négatifs, très critiqués : érosion des sols, pollution diffuse de toxicité de l’eau, avec tous les dangers sur les diverses formes de vie animale et végétale.

Les phosphates sont porteurs d’effets radioactifs, leurs effets ne laissent plus de doute. Enfin les effets négatifs pour la santé et la vie, pour l’équilibre et le bien-être de la planète, ne sont plus à démontrer. Malgré ce que l’on sait sur leur utilisation, les grands groupes de la chimie liés à l’agriculture, continuent à les fabriquer. Leur activité fait des ravages, à tous les niveaux.

Nous assistons à des catastrophes dites naturelles, par exemple des inondations qui dévastent des régions entières du globe, comme au Mozambique en 2000, mais la gravité de ces phénomènes est d’ordre humain. Ce qui est en cause ce sont des mauvaises pratiques de gestion des terres, qui de fait provoquent une érosion élevée des terres en zones humides et le sur-pâturage dans les hauteurs du bassin du fleuve Limpopo au Botswana, en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

Notre propos est d’illustrer les conditions dans lesquelles les hommes se nourrissent actuellement et comment ils produisent leur nourriture. Les hommes de l’actualité doivent s’affronter à des maladies qui ne cessent de se développer et de s’aggraver depuis un demi siècle.

Nous reviendrons sur cette question dans des prochains articles.

 


Bibliographie : Toutes nos notes et références ont été prises sur internet : Wikipédia, Rapport Geo3 de l’ONU en 2002.

 


 

Une alimentation saine.*

 

Une alimentation saine, est une alimentation au moyen de laquelle il faut manger bien et de manière équilibrée afin que les adultes maintiennent un poids idéal et par laquelle les enfants se développent en équilibre, physique et intellectuel. L’habitude alimentaire joue ici un rôle important.

Disons que parallèlement une alimentation saine exige le choix d’aliments permettant non seulement de maintenir un poids idéal, mais aussi une santé totale. Les diètes ne sont rien d’autre que des choix passagers et routiniers, et ne correspondent pas toujours au besoin d’une alimentation saine.

Une alimentation saine c’est une nécessité chez tous les êtres vivants, aussi bien chez les végétaux, les animaux et les êtres humains. C’est par une telle alimentation que nous devons absorber dans notre organisme des aliments de qualité et équilibrants. Seule une telle alimentation permet un développement équilibré de la vie et de nos activités quotidiennes.

Nous avons besoin, tout naturellement, d’absorber une certaine quantité de protéines, de vitamines et des minéraux, e encore des apports nutritionnels connus sur les noms de lipides, glucides qui sont à la base d’une vie et d’une activité saine et active.

Puis nous devons tenir compte d’autres facteurs comme, la quantité d’aliments que nous ingérons, en fonction des besoins corporels, pour autant la quantité n’est pas, forcément, liée à la qualité et nous consommer en fonction de l’énergie nécessaire et des hydrates de carbone en concomitance avec l’ingestion équilibré des graisses.

La quantité des aliments ingérés ont à voir avec tous nos efforts physiques, l’âge, le type d’activité physique, la contexture physique de l’individu, son activité mental et sa fonction sexuelle, etc. L’équilibre est d’une importance majeure.

Mais une alimentation en harmonie exige une planification, ce que généralement nous faisons très mal. Nous nous connaissons assez mal, et notre éducation alimentaire ne comporte des connaissances suffisantes en ce domaine. C’est une question d’avenir et décisive pour le bien-être et la santé de l’individu. Ici comme dans d’autres domaines il y a des progrès très importants à faire.

En ce domaine la science biologique doit se rapprocher de l’éducation et prendre plus que jamais en compte les nécessités naturelles des hommes, afin que nous apprenions à nous alimenter en équilibre et dans le bien-être, sans que d’autres considérations, par exemple financières, prennent le pas sur les besoins des individus.

Ce qui est en question, actuellement, c’est une ingestion d’aliments sans aucun équilibre, sans que l’on sache scientifiquement, ce qu’il nous faut, ou ne nous faut pas, dans quel contexte nous pouvons ou ne pouvons pas absorber certains aliments solides ou liquides.

Sur ces derniers, disons que certains devraient être bannis de notre alimentation, l’ingestion d’alcools donne plutôt lieu à des abus, ici la démesure est très courante. Puis, en dehors de l’alimentation, il y a d’autres produits que nous ingérons et qu’il ne faut à aucun prix prendre, car ils sont transmetteurs d’un manque d’hygiène, de déséquilibre et sont tout simplement corrosifs et ravageurs pour notre bien-être physique et mental. Mais des drogues de même que d’autres types d’alimentation nous en parlerons ultérieurement.

 


Ndlr – Pour partie ces informations nous les avons prises sur nos lectures « Fisiologia da Alma » (Physiologie de l’Âme) de l’Esprit Ramatis par le médium Hercilio Maes. – Aussi la page internet « Importância.org – saber valorar la vida ».