Les régimes alimentaires.
Depuis quelques décennies on a vu un peu partout, fleurir les régimes alimentaires, particulièrement destinés à éviter de prendre du poids, et même de maigrir ou d’émincer.
Un certain nombre de ces régimes proposés par la médecine, n’ont guère satisfait celles et ceux qui ce les ont procuré. Cependant, il faut le dire aussi, d’autres régimes ont été d’un grand secours. Mais la question de fond, au-delà de celle de maigrir et émincer, est de comment arriver à maintenir un poids équilibré.
En effet, cette question est d’une actualité brûlante, d’autant que de plus en plus de personnes, vu les conditions de vie et alimentaires, ont tendance à prendre du surpoids, et dans des proportions plutôt importantes.
Nous avons vu, depuis quelques décennies le nombre de cas d’obésité, augmenter et compris chez les enfants. Cette accumulation excessive de graisse, pouvant nuire à la santé, est devenue un véritable casse-tête, pour eux-mêmes et plus particulièrement pour les parents.
C’est une consommation trop importante de calories, en rapport avec l’énergie dépensée, des années durant, qui est la cause de cette situation. Selon la médecine et ses spécialistes, en quelques mots, l’obésité se présente en deux types : « L’obésité de l’embonpoint et l’obésité morbide. Cette dernière serait une obésité très avancée et endommagerait la vie en la raccourcissant d’environ une dizaine d’années. » (1)
Cette question qu’il faut être « beau et svelte » est devenu une véritable idée fixe et au-delà une espèce de norme qu’il faut à tout prix suivre. Les mannequins et les modèles, ayant des activités où il faut s’exposer corporellement, en savent quelque chose.
Les stéréotypes créés au tour de ces activités corporelles, touchent un nombre croissant de personnes, particulièrement chez les femmes, mais pas uniquement. Certaines personnes, face à ce type de modèles véhiculés, qui s’imposent, en sont venues à désigner l’industrie de la mode de dictature de la minceur. Le culte de la minceur est une forme d’obsession.
D’ailleurs le décès de mannequins, affaiblis par un état de maigreur excessif, est humainement intolérable. Ils ont été la conséquence des exigences faites par les sociétés du vêtement à la mode, et en cascade de la pression qu’elles exercent sur les ateliers de la mode, afin que leurs produits du vêtement, se vendent et leur laissent une plus-value Plus que confortable. La mode doit gagner des parts de marché, pour cela elle doit être dans le vent. Dès lors cette pression et ces agissements sont devenus inhumains. On devrait les qualifier humainement de maltraitance professionnelle.
Une certaine prise de conscience ce fait jour, à cause de certains accidents graves de santé survenus à des mannequins, où quelques une (unes) ont perdu leur vie. Certaines pratiques poussées à l’extrême dans ce milieu seraient interdites, tant mieux.
Mais revenons à la question principielle de l’alimentation des hommes et de régimes alimentaires, si à la mode. Nous n’allons pas prendre position contre tout et contre tous, ce n’est pas notre intention, mais seulement essayer de dégager quelques pistes, afin de mieux éclairer nos lecteurs.
L’alimentation de nos jours.
L’humanité de nos jours, n’a pas cessé de croître en nombre, puisque le nombre d’êtres humains et donc de bouches à nourrir, attendrait cette année 2015 environ 7,3 milliards d’individus, selon les Nations Unies. Chaque jour ce sont 237.000 nouveaux habitants qui naissent, bien qu’en même temps 153.000 personnes décèdent et quittent, ainsi, leur domicile terrestre. Le différentiel est tout de même d’un accroissement démographique de 240.000 individus par jour, et d’un taux démographique moyen de 86 millions par an. (2)
Ce sont les grands centres urbains, qui reçoivent la grande majorité de cette croissance démographique à hauteur de 54%. Ce qui veut dire que 54 personnes sur 100 nées aujourd’hui habitent nos grandes villes. Et la désertification industrielle des campagnes ne fait qu’accentuer cette tendance.
Alors, nous le voyons bien la grande majorité de la population du monde ce concentre dans les villes et celles-ci doivent faire face à une demande de plus en plus grande de denrées alimentaires nécessaires à son alimentation.
Nourrir des bouches et encore des bouches, devient la principale préoccupation des Hommes. D’autant qu’en quittant le milieu rural, celui-ci se désertifie et la production agricole doit de s’intensifier, mécaniser, automatiser, afin d’y faire face.
Nous verrons encore cette concentration, de la population humaine dans les grands centres urbains, augmenter dans les années à venir et donc, des mesures doivent être prises pour permettre de planifier et socialiser et les moyens de production et les grandes concentrations humaines.
Cette planification exigera la création de nouveaux pôles d’habitation au tour d’agglomérations rurales existantes, où la population puisse vivre, être nourrie et travailler dans des conditions correctes et humaines.
Les moyens de production de nourriture solide et liquide.
Comme nous venons de le voir l’humanité ne cesse de croître, à priori cela pourrait poser des problèmes de production et d’approvisionnement en nourriture, solide et liquide, en quantité suffisante. Hélas, le nombre de personnes manquant de nourriture est très important et compris dans des pays, depuis deux cents ans parmi les mieux lotis, comme l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique.
En fait, le développement des techniques de production agricole, et des industries de transformation des produits alimentaires, fut pendant ce même laps de temps si important que ce n’est pas la quantité de ces produits qui est insuffisante, mais surtout l’insuffisance des moyens d’acquisition (pouvoir d’achat) des populations au niveau mondial qui pose problème.
L’injuste répartition des richesses et leur accaparement par un nombre réduit d’hommes ayant la main sur la production, sur la vente des marchandises produites et sur le pouvoir d’achat des populations, donc ayant leur haute main sur la répartition des richesses, dans le monde, sont un obstacle majeur à la réalisation de ce but majeur pour l’humanité qui est de mettre un terme à la faim dans le monde.
A côté d’une production agricole, plutôt mal planifiée, nous devons subir une perte de la qualité des produits naturels et manufacturés. Ce n’est pas une situation contre laquelle personne ni peut rien, comme si malheureusement là aussi nous aurions notre destinée fixée et inchangeable à tout jamais.
Notre société, capable de produire, plus qu’il en faut, pour nourrir convenablement et suffisamment toute sa population, a pris dans ses structures sociales et politico-gestionnaires, autrement dit dans sa politique de gestion des choses et des hommes, un retard assez important, qu’il faudrait combler assez vite. C’est du devoir des hommes d’aujourd’hui de venir à bout de cette situation anachronique.
Vision spirite.
Ce retard ne peut attendre et être laissé aux générations, proches et à venir, que ce soient elles qui prennent sur elles de combler au plus vite, le déficit de gestion que notre génération, leur aurait légué, ce serait un non-sens. En tant que spirites, nous savons bien des difficultés de notre génération d’hommes, Esprits réincarnés, et pensons au sort qui leur est réservé.
La première action qui nous est assignée est de contribuer et de collaborer à améliorer l’état moral et spirituel de nos semblables en commençant par nous-mêmes. La deuxième est de respecter, protéger et améliorer, en intervenant pour la prise de conscience concernant l’environnement et le sol de notre planète, aussi mal traités. La troisième est de pourvoir à améliorer les conditions d’existence des tous les membres de la société, nos semblables, nos frères et sœurs, comme nous incarnés afin de progresser. Et quatrième action tient à notre intervention afin que les moyens de la santé et des soins, soit une priorité et particulièrement celle du handicap. La recherche médicale doit être intensifiée, nous devons soutenir tous les efforts dans ce sens.
Nous pensons que si nous devons nous accorder avec cette idée qu’il faut avoir une âme saine et un corps sain, il va de soi que nous intervenions sur tous les terrains où se manifeste l’Esprit incarné et nous préparer à mieux affronter l’après cette vie.
Tout ceci se tient, s’enchaine et devient une exigence pour une intervention spirite digne de ce nom, parce l’indifférence n’est pas conforme à notre philosophie de vie spirite, même si pendant longtemps cette action d’intervention, par excellence, n’a mérité ni notre attention ni un examen approfondit, en rapport avec les fondements de la doctrine spirite.
Pourtant, à diverses reprises et à certaines époques, aussi bien Allan Kardec que d’autres militants spirites d’envergure n’ont opposé la doctrine spirite à la question sociale de la société. Certains ayant même analysé et écrit au sujet de l’idée spirite et celle du socialisme et même du communisme. De quoi sommes-nous, spirites, frileux ?
La politique de gestion de la société, politicienne et gangrénée par le manque de probité des hommes, doit non seulement attirer notre attention, mais être l’une de nos préoccupations, essayant de trouver les moyens de préparer les spirites à répondre sur la base de la doctrine spirite à la question sociale et aux souffrances vécues par les peuples du monde.
Un retard se cumule, de jour en jour, et certains milieux spirites, en sont même réfractaires à la simple idée qu’il est du devoir des spirites de s’intéresser aux questions du monde, où nous sommes incarnés, et trouver, au moins certaines réponses, aux problèmes vécus par notre génération.
Si le Spiritisme est, une philosophie en rapport à l’homme et au genre humain, il va de soi qu’il soit que cette philosophie soit intimement liée à la personne humaine réincarnée et l’aide à trouver des réponses aux problèmes, tous les problèmes, qu’elle rencontre, aussi bien ici pendant notre bref passage, qu’aux questionnement qu’elle se pose par rapport à l’Au-delà où elle doit séjourner.
Fini le temps, où nous étions amarrés et corsetés, par peur d’être critiqués, ce qui n’a rien évité, et de ne pas être assimilés à des irresponsables ou autres choses. La conscience spirite concernant la question sociale de l’humanité fut ainsi détournée non pas au profit de la doctrine, mais de celles et ceux à qui cela arrangé.
Il y a trop d’abus, notre société n’est plus responsable devant qui que soit. La santé du corps et l’intérêt de l’Esprit, ne peuvent plus atteindre, nous sommes à la veille de voir une situation déjà grave, empirer encore et peut-être même se transformer en une catastrophe alimentaire et humanitaire sans précédents. Nous ne sommes plus les seuls à l’entrevoir, divers organismes internationaux ne cessent de le répéter.
(1) Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
(2) Population mondiale en Wikipédia, confirmation du Centre d’actualités de l’ONU (sur internet).