Description.
La dépression est une maladie nerveuse qui touche tous les âges, de l’enfance à la vieillesse. Les symptômes de cette maladie sont assez nombreux. Souvent elle apparaît par un vide et une tristesse, une perte de plaisir, ce qui est assez handicapant et peut, au pire, conduire au suicide, si on ne fait rien pour la soigner et contrer ses effets insidieux.
Cette tristesse qui nous envahi presque en permanence et accompagnée très souvent de pleurs. La perte de plaisir ou d’intérêt, pour ce que l’on fait ou pour quelqu’un, est un autre symptôme de cette maladie. Comme l’est le sentiment de dévalorisation et de culpabilité à dose excessive. Cette idée plus ou moins permanente que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Un ralentissement psychomoteur, avec des difficultés à ordonner les idées et les pensées. La fatigue dès le matin, et l’impression que cette fatigue s’instaure et ne nous quitte plus. La perte d’appétit, suivie ou accompagnée d’une perte de poids. Les troubles répétées et les difficultés à s’endormir, avec des insomnies au lever. Et toutes les difficultés d’attention, de concentration et de diminution à mémoriser.
Ces symptômes clairement identifiés permettent de faire un diagnostic clair et net de la dépression. Même si d’autres symptômes se présentent et accompagnent cette situation. Bien sûr il y a tout un arsenal de médicaments pour faire face, à condition de ne pas laisser les choses filler et de ne pas intervenir, en prenant rendez-vous avec votre médecin traitant, d’abord, puis et si nécessaire en allant consulter des spécialistes.
Un conseil, c’est dès le début de ces manifestations qu’il faut agir et ne pas laisser pour demain ce que notre bien-être nous commande de faire aujourd’hui.
Conditions de son déclenchement.
Tous les mécanismes de la dépression ne sont pas encore connus. Ceci étant dit, il y a des facteurs observés, mais que la science médicale ne prend pas en compte pour le moment, sur lesquels nous reviendrons dans cet exposé.
Il y a selon la médecine trois types de facteurs :
1° – Des facteurs psychologiques, dont l’origine se trouve à l’enfance (relations avec les parents, expériences difficiles, etc.) ou dans une période plus récente, (traumatismes, deuils, etc.). Certains comportements négatifs (se croire incapable de faire certaines choses, coupable de certains faits ou événements), ce sont des facteurs favorisant ou développant une dépression,
2° – Des facteurs liés à l’environnement, des événements perturbateurs ou déclencheurs de stress excessif dont la cause peut se trouver dans des conflits familiaux, questions ou relations liées au travail, ou encore dans le développement de certaines maladies,
3° – Des facteurs biologiques, ayant leur cause dans des troubles dépressifs, le fonctionnement perturbé du cerveau, donc d’ordre mentale, mais n’étant pas trop profonds ils peuvent être réparés. Les circuits neurotransmetteurs ne fonctionnent avec régularité et donc leur fabrication et régulation sont défectueuses. Une fatigue trop importante.
4° – Les observations faites dans les milieux spirites permettent d’additionner un autre facteur, celui-ci d’ordre spirituel, liée à la présence d’un personnage invisible ou Esprit porteur et déclencheur de dépression. (Nous analyserons ce facteur par la suite.)
Le fait d’avoir des parents dépressifs ou qui ont souffert de dépression peut contribuer à augmenter le risque de dépression. De même qu’un conflit parental ou un traumatisme important dans l’enfance peuvent rendre plus vulnérable et donc affect a de tels risques.
Certains facteurs liés à la consommation d’alcool, au tabagisme ou à des substances calmantes, peuvent contribuer au déclenchement de la dépression où à son aggravation.
De la fréquence des états dépressifs.
En général…
La dépression est une maladie d’ordre psychique assez fréquente, les conditions d’existence et de vie actuelles sont des facteurs producteurs de dépression. Les conditions matérielles de l’existence s’étant aggravées depuis une quarantaine d’années, et rendant les personnes d’avantage vulnérables, les maladies nerveuses n’ont cessé d’augmenter.
… et au travail.
Les conditions de production s’étant elles aussi aggravées et les exigences à la productivité et à produire de plus en plus, même si dans certains cas le nombre d’heures travaillées a diminué, ce qui n’est pas le cas partout, les cas de dépression et d’accidents du travail, n’ont pas cessé de croître.
L’intensité des cadences, les pressions hiérarchiques, de plus en plus importantes, sans que pour autant les conditions d’existence et de vie des travailleurs se soient améliorées, constituent des facteurs aggravants et producteurs de dépressions.
Depuis des décennies que chez les travailleurs et chez les femmes travailleuses on ne connaissait une telle situation. En effet, les pressions ont été poussées si loin que parmi les travailleurs, dont des maîtrises et cadres se sont même donné la mort.
Il faut que la médecine du travail s’émancipe et libère face au patronat, de plus en plus exigeant et incapable de calmer sa soif de plus-value et de richesse au détriment de ses propres producteurs.
Afin d’aider et protéger d’avantage les travailleurs soumis à de telles exigences, il faut que les médecins et services de la médecine, du travail, puissent exercer leur mission de prévention et protection des travailleurs, partout.
Il faut aussi que toutes les organisations de travailleurs, syndicats, comités d’hygiène et sécurité et des conditions de travail CHSCT, puissent jouer leur rôle totalement et que la protection de la santé et les conditions de production soient véritablement au cœur de leurs préoccupations de leur l’engagement et intervention.
Par expérience nous savons que ces dernières années, cette question des états dépressifs touchant le monde du travail très spécifiquement n’a pas cessé d’être minorée, escamotée, voir ignorée, afin de ne pas rendre compte des méfaits du travail et du mal vivre des travailleurs. En tant que preuve de ce que nous avançons les effectifs médicaux du travail ne cessent de baisser : de 7.067 en 2002 ils ne sont plus que 5.048 en 2014, pour la France métropolitaine. (Sources du Bilan et Rapports – Conditions de travail – Bilan 2013 du Ministère du Travail.) (1)
Les dispositifs existants dans la loi et la législation du travail, ne cessent d’être de moins en moins appliqués, les pressions patronales dans ce sens, sont productrices d’un mal vivre, au travail et en dehors, accablant.
Il faut savoir que les troubles musculo squelettiques (TMS) (2) produisent des affections nerveuses et neuro-vasculaires. Sur les affections nerveuses proprement dites il n’y a pas de statistiques elles sont groupés dans les affections d’origine professionnelle, ayant pour siège les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments, les articulations et les bourses séreuses. Ce regroupement des différents symptômes d’affection entraînent un manque de visibilité des états de stress et de dépression vécus au travail.
L’expérience de toute une vie de travail, et d’intervention militante dans le monde des travailleurs, nous permettent de savoir que le mal vivre, les états dépressifs légers et les dépressions dures, sont bien réelles et quotidiennes.
L’entreprise au pied du mur…
« Ce sera la problématique principale des entreprises dans les vingt années à venir. Il leur faudra trouver le moyen de « déstresser » leur employés, où elles subiront une baisse importante de productivité, tandis que la Sécurité Sociale, déjà si mal en point, croulera sous les arrêts de travail. » (…)
Une enquête de l’IFAS (Institut Français d’Action sur le Stress) et portant que 13.000 personnes, montre que le facteur stress au travail représente aujourd’hui pour un homme sur cinq et pour une femme sur trois un élément de risque-santé important… (3)
… ce qu’en disent les travailleurs.
« Les problèmes de santé associés au travail apparaissent plus gênants dans la vie courante, et particulièrement dans le travail, que les autres. Près d’un quart des actifs occupés se disent gênés dans leur vie quotidienne par un problème chronique de santé « causé ou aggravé » par leur travail, dont la moitié de façon importante.
Les actifs exposés à des pénibilités physiques ou psychosociales dans leur travail font beaucoup plus souvent un lien entre leurs problèmes de santé et leur travail. La fréquence des pathologies chroniques « causées ou aggravées par le travail » augmente avec le nombre de pénibilités subies dans le travail. (…)
(…) D’après les résultats de cette enquête, 68% des actifs occupés déclarent connaître un ou plusieurs problèmes de santé chroniques au moment de l’enquête. Le plus souvent cités sont les « problèmes de stress, d’anxiété » (30%) puis les problèmes de dos 26% et les maux de tête ou migraines (24%). (4)
La question de l’intégralité de la personne humaine. *
Nous ne sommes pas en désaccord avec la médecine et ses explications concernant, donc, la dépression, du point de vue corporel. Ce que nous disons c’est que la médecine devrait prendre en compte dans ses explications et dans ses recherches l’intervention des Esprits dans notre existence.
Il n’est pas rare que celles et ceux qui cherchent un médecin, le renseigne sur un certain nombre de questions qu’elles ou ils ressentent ou qu’ils ont vécu, surtout si ces faits sont d’ordre spirituelle. Rarement les médecins l’écoutent, d’autant que leur qualification et leur formation médicales ne concernent que la partie corporelle et donc partielle de l’être humain.
Sa dimension intégrale, sa constitution ternaire, corps, périsprit et Esprit, ne rentre pas dans l’analyse du praticien et donc la maladie par de là l’organisation physique n’est par lui prise en compte. Son diagnostic ne se fait qu’en fonction des effets physiques du mal dont il est atteint.
Cette insuffisance passe à côté d’un nombre de causes qui sont la source d’un certain nombre d’états physique, dont le stress, puis la dépression qui s’ensuit. Toute défaillance, toute maladie, sauf les accidents corporels et pas tous, ont leur cause d’abord dans le mental et même dans les profondeurs non sondées, par la médecine, de la personne.
Puis et nous le savons, ainsi qu’un certain nombre de médecins avisés, de chercheurs, de parapsychologues, de par le monde, savent, que l’homme n’est pas le résultat d’une seule et unique naissance, la renaissance ou la réincarnation est une loi biologique, que la personne humaine comptabilise un nombre important d’incarnations, depuis les temps immémoriaux de la primitivité.
Sans ce paramètre un nombre important de dérangements, de maladies psychiques, ayant leurs effets sur l’organisme corporel, ne seraient pas compris, et ne peuvent être traités ni soignés.
La médecine aurait un immense intérêt à faire cause commune avec les explications scientifiques, résultant des recherches sérieuses et fondées des spirites, d’hier et d’aujourd’hui, de même que des hommes de science qui n’étant pas spirites, ont cherché et dit la même chose.
L’approche et l’explication spirite.
La phase, le temps, du matérialisme étriqué, des explications matérialistes, est dépassée, obsolète, elle ne permet plus d’avancer sur des terrains nouveaux, pour la médecine, ni de prendre en compte les réalités qui s’offrent à la médecine entant que science et méthode de soigner et de guérir les maux humains.
Par leurs observations, les spirites conséquents, depuis Allan Kardec, ont compris qu’un certain nombre d’entités ou Esprits, tournent au tour des hommes incarnés, pour des raisons, d’abord, de leur existence pleine et entière, et ensuite parce qu’entre elles et nous il y a des liens qui font qu’ils s’approchent de nous.
La question ne réside pas dans cette approche ou cette présence, à nos côtés, des Esprits, mais surtout elle réside dans la façon dont nous les apercevons ou nous rendons compte des impressions qu’ils exercent sur nous. Or, la plupart des personnes sont tenues, encore, pour des incohérentes, ou folles, si elles abordent la question de ces présences.
Aucune explication rationnelle, ne leur fut donné, aucune éducation ne leur fut jamais dispensée, que ce soit en famille, à l’école ou dans la société, en général, sauf par les spirites, dont l’immense majorité des personnes et de ceux qui souffrent ne connaissent même pas l’existence.
L’humanité souffre, de douleur, mais elle souffre des suffisances d’une médecine qui ne sais pas tout, qui est en retard par rapport à notre époque et qui reste prisonnière du schéma étriqué et du système matérialiste, qui est loin de tout expliquer.
Mais nous savons qu’en étudiant, en soignant, en cherchant à fond, la complexité du corps humain, la médecine à emprunté le chemin qui la conduit inexorablement à aller toujours plus loin et donc à trouver la continuité de sa marche dans la connaissance de l’homme intégral.
Elle y trouvera de nouveaux terrains de recherche et comprendra toute les composantes de la constitution de cet être par excellence, qu’elle veut soigner et guérir. Elle trouvera et étudiera dans toute son étendue, passant du corporel, à l’éthéré et de celui-ci à l’homme Esprit.
Sources :
1 – Bilan et Rapports – Conditions de travail – Bilan 2013, publié en janvier 2015.
2 – Brochures de « Prévention des troubles musculo-squelettiques », SPF Emploi Travail et Concertation de la Direction générale Humanisation du travail de Nov. 2010.
3 – Santé Nature Innovation – par Jean Marc Dupuis.
4 – DARES Analyses – Novembre 2010 N° 080.
* Les Editions Primaveris.