Harcèlement scolaire.

Le harcèlement à l’école est un des sujets parmi les plus discutés de nos jours. Ce n’est pourtant pas un sujet nouveau, mais ces dernières années le comportement harceleur a pris des visages multiples, dont, et ce n’est pas des moindres, celui lié aux drogues en milieu scolaire.

Durant des années ce fut le sujet, dont il ne fallait pas en parler. Puis, le temps passant et son accentuation devenant de plus en plus insupportable, certains élèves et leurs parents s’en sont révoltés contre un tel fléau.

Des victimes directes il y en a eu et il y en a toujours, les effets nocifs ont la peau dure. Du côté des victimes collatérales on en compte beaucoup, malheureusement, parmi les parents, les professeurs et même un certain encadrement scolaire.

Les harceleurs sont actuellement bien plus nombreux qu’à d’autres époques, dans tous les cas ils sont aussi plus rapidement démasqués. Les formes d’harcèlement ont elles aussi pris des visages très différenciés dans le temps.

Il faut dire qu’a l’âge scolaire on est assez vulnérable, devant ces phénomènes d’agressions et de pressions les plus diverses, imposées et dès lors subies. Souvent ce sont a peine quelques élèves qui exercent sur leurs collègues de classe, ou appartenant à d’autres classes, leurs pressions persistantes.

Depuis au moins une cinquantaine d’années on a vu fleurir, peu à peu au début et puis de plus en plus vite au fil des années, les malheureuses modes avec leurs effets néfastes liés à la consommation accentué de drogues, divers et plus dures les unes que les autres. Ce faire de l’argent et mettre la jeunesse, de plus en plus jeune, à contribution est la pratique des rois-voyous, trafiquants nauséabonds et, malheureusement, si mal combattus, quoi qu’en fassent les autorités aux divers échelons et compris celle des écoles.

Le narco trafic est une triste réalité dans notre société, où les anciens repaires disparaissent et où la banalisation, voir l’acceptation de ces faits sont une réalité. Triste réalité !

Harcèlement et comportement de l’harceleur.

Le harcèlement en milieu scolaire, moins visible que les violences verbales, physiques, d’atteinte aux biens ou d’intrusions, dégrade insidieusement et depuis longtemps le climat au sein des établissements scolaires à tous les niveaux.

Les conséquences de ces phénomènes sociaux, peuvent devenir un danger, leur gravité n’est plus un mystère pour personne, d’abord chez les victimes Puis chez les auteurs.

Le harcèlement se manifeste par une violence répétée, continue, aussi bien verbale que physique et psychologique. Il ne laisse point de répit à ces victimes. Actuellement il se manifeste au-delà du milieu scolaire pour atteindre le foyer de chacun et pénétrer les moyens de communication internet.

Le harcèlement est répétitif à outrance, il persiste dans la durée. Il dévoile une situation de domination, plus ou moins grande, mais domination dans tous les cas, et, sans scrupules. Plus le temps passe et plus cette situation s’aggrave.

Le harceleur n’est pas toujours visible lors qu’il sévit, sur internet, par celui ou celle qui en est sa victime, souvent jeune, mal préparé à ces comportements et aux incivilités qui sont le panel courant de notre société en mal de repères, sociaux et moraux.

Le harcèlement se manifeste par des conséquences multiples, malfaisantes et graves. Dans le domaine scolaire la victime fini par voir ses résultats s’amoindrir et ses efforts s’évanouir. Elle est souvent en retard, puis viennent les absences de plus en plus répétés. Elle vit sous la peur, et n’arrive plus à se concentrer sur ces travaux en classe et ses devoirs à la maison. Partout où elle se trouve elle craint, l’insécurité, la violence, sa vie au quotidien devient un enfer.

Troubles du sommeil, angoisse, stress croissant, perte de confiance et l’impression d’inutilité, sont très souvent un signe de cette souffrance continuelle qui est alimentée chaque jour, en classe, ou dans l’enceinte de l’établissement, et partout où la victime se déplace, même sur internet.

Les résultats scolaires ne cessent de s’amoindrir, ils sont parfois en chute libre. Qu’est-ce qui se passe ? Plus rien ne va. Les conséquences psychologiques du harcèlement se font sentir. L’élève se fragilise et le résultat de ses efforts tombe en chute libre. Il se sent mal à l’aise et souvent fini par manquer en classe, il n’a plus envie d’aller à l’école. Il en a marre, il se sent malade et fragilisé.

Cette situation est génératrice de stress, elle marque le cheminement vers une éventuelle dépression, où sont système nerveux ne fonctionne plus correctement, ses attitudes peuvent être imprévisibles, inespérées et parfois absurdes. Dans une telle situation les signes physiques les plus courants, apparaissant avec netteté : trais du visage tirés, le bas des yeux pochés, et parfois certains tics s’y développent, une disposition au désaccord permanent sont assez courantes, comme l’est le désarroi de le harcelé, lui-même.

Ce qu’en disent les autorités.

Le phénomène de harcèlement fut longtemps tabou. Il a fallu des situations douloureuses, des souffrances inouïes, persistantes et insupportables, pour emmener les familles des victimes à agir et dénoncer ces situations. Les victimes n’osant pas dénoncer ni se défendre, tellement elles se sentaient défaites et ruinées.

Les autorités, ayant longtemps fermé les yeux, n’ont pas réagi comme il de se devait. Les mesures prises, enfin, soit pour condamner de tels faits, soit pour protéger les victimes, ne sont guère efficaces pour mettre un terme à de telles pratiques. Pas encore !

Ces derniers mois des campagnes pour dire, « Non au harcèlement » ont été menées dans les diverses classes scolaires. Parfois, selon le journal « Le Monde » du 3.11.2015, celles-ci ont développé des critiques chez certaines institutions syndicales d’enseignants, dans la mesure où ces campagnes présenteraient les enseignants comme inattentifs au harcèlement.

De source ministérielle on parle de 700.000 élèves victimes chaque année de tels comportements. Un clip-vidéo anti-harcèlement fut mis en circulation au regret des enseignants, qui le trouve « caricatural et méprisant pour les enseignants et les élèves ayant subi de tels agissements ».

Le ministère de l’éducation a mis en ligne un numéro vert (le 30 20). Par ailleurs il se propose de former 300.000 enseignants et personnels de direction scolaire sur cette question.

De même un site national « Non au harcèlement » fut mis en ligne par le Ministère de l’Education Nationale, ce qui permettrait « aux professionnels de mettre en place des actions préventives contre le harcèlement » tout en valorisant aussi les initiatives des écoles et des établissements, notamment les outils pédagogiques produits (affiches, vidéos).

Les écoliers et les étudiants sont aussi touchés par une autre forme de harcèlement, c’est le « cyber-harcèlement ». En effet internet est utilisé en direction de ces couches de la population, d’autant que les harceleurs bénéficient d’un certain anonymat et de l’absence de contrôle d’identité ce qui leur permet d’agir discrètement.

C’est ainsi qu’ils se permettent l’envoi de messages teintées de menaces, intimidations, insultes, chantage ou par la publication d’images humiliants. Ce qui résulte par des insinuations et le rejet de la victime à l’école.

Les conséquences sont graves.

Les conséquences du harcèlement scolaire sont graves et multiples. Elles se traduisent très souvent par un décrochage scolaire, un taux de l’absentéisme, croissant, par peur des agressions, qui s’élèverait à 25%.

L’état de santé des harcelés est lui aussi mis en cause, par l’anxiété et la dépression. Puis viennent d’autres symptômes, maux de tête, de ventre, et maladies diverses. D’autres conséquences se sont les conduites autodestructrices, dont les tentatives de suicide, elles aussi croissantes.

Nous sommes ici, devant un combat qui devra être mené, avec fermeté, une prise en charge intelligente, en vue de protéger la jeunesse.

Note : Cet article fut conçu à partir de données journalistiques et celles du Ministère de l’Education Nationale diffusées sur internet.