C’est par ces mots que nous sommes invités à être des hommes ayant pour but de s’améliorer et de se perfectionner sans cesse. Faire le bien consiste à ne pas porter préjudice à son semblable, qu’il soit homme ou femme, riche ou pauvre, ou encore qu’il soit membre de sa famille ou pas.
C’est ainsi qu’en son temps Jésus tout en parlant par paraboles parlé de ‘pauvres d’esprit’ et ce n’était pour lui des mots péjoratifs, ni ayant une quelconque intention moins respectueuse envers ceux à qui il s’adressé. Pour Lui le ‘pauvre d’esprit’ était celui qui se débarrassé de son orgueil et de ses caprices hautains, pour devenir un homme simple et humble.
Pour la société actuelle dominée par l’arrogance et situant les vertus selon la fortune personnelle, les plus riches sont ceux qui agissent comme si les autres leur devaient tout et avait l’obligation de se plier à tous leurs caprices. Or, Jésus de Nazareth se situait aux antipodes d’une telle conception des vertus.
En Jésus la bonté, la modestie, l’humilité, étaient les plus belles des vertus lesquelles situent les devoirs de solidarité et de fraternité au-dessus de toute autre pratique. Tant que l’homme n’atteindra une telle capacité d’action et de bonté il est le véritable pauvre loin de la modestie et de toutes les autres vertus.
Chacun de nous sait par expérience quels sont les hommes de bien et ceux d’une fausse modestie. Notre société nous donne assidûment l’exemple des ces comportements et nous apprend à savoir faire la différence entre bons et moins bons, entre les pauvres d’esprit et les plus riches par leurs vertus.
L’homme de bien ne cherche jamais à se situer au-dessus de son semblable. Il se contente de ce qu’il a et de ce qu’il peut acquérir par la bonté de ses propos, les gestes qui leur est permis d’accomplir et son propre investissement en faveur des autres, sans tirer un profit personnel.
Cet homme, tel qui le décrivait Jésus était semblable au bon samaritain, à la veuve qui donné ce qu’elle avait en retirant les seuls centimes lui restants au fond de sa poche. Ce geste était pour le maître de Jérusalem le plus pur et le plus magnifique de tous les gestes, puisque ce n’était pas la quantité qui leur rendait la beauté, mais seulement la simplicité du geste.
Ne nous étonnons point si parmi nous certains souffrent et si dans leur douleur ils se sentent malheureux, car ceux-ci se confrontent avec leurs infortunes d’un passé plus ou moins lointain et dont ils ne se rappellent plus et que dans une telle situation ils doivent réparer les fautes commises afin d’en être libérés et de pouvoir se perfectionner laissant derrière la perturbation.
Un jour fruit de ce perfectionnement dont je vous parle nous serons tous des hommes bons et humbles ayant à cœur de pratiquer la justice et ne renonçant à aucun moment de s’entraider, ayant inscrit sur son drapeau la fraternité et ayant compris que les êtres que nous sommes progresseront sans cesse, respectant et obéissant ainsi à la loi de l’évolution.
C’est ainsi que la doctrine défendue par Jésus devient le modèle nécessaire à tous les hommes si ils veulent dépasser le stade de l’homme riche mais pauvre et entreprendre les réformes intimes nécessaires à l’exemple de l’homme pauvre mais finalement le plus riche d’entre tous. Ceux à qui le maître dira : «Venaient à moi vous tous qui avaient su rester pacifiques parmi les injustices, et propres de cœur face aux passions.»
C’est ainsi qu’ayant conforté les travailleurs de son évangile des humbles en leur promettant de cueillir dans le monde spirituel le réconfort et les compensations de leur labeur passé et d’avoir fait le bien sans contrainte et sans choisir a qui ils le faisaient. Tous frères, tous méritants, ayant su vaincre leurs propres préconcepts et les forces qui les tenaillaient et tirés en arrière.
L’ignorance signifie vraiment les ténèbres de l’âme humaine. La lumière projetait par Jésus dans ses enseignements vient mettre un terme aux souffrances engrangées dans notre passé. Ils sont la lumière descendant vers l’homme pour lui éclairer sa nouvelle route et le soutenir dans ses efforts vers la luminescence de son avancement moral et spirituel.
Ne soyons pas avares de pratiquer les meilleurs parmi les bonnes œuvres en faveur de votre semblable, puisque ainsi faisant vous vous procurerez la lampe sous les boisseaux et aurez accès au bonheur d’avoir bien travaillé et partager les gains en abondance permis par votre travail, votre combativité, votre courage et résilience. Voici le réconfort d’avoir bien agi et de s’être bien donné de tout cœur.
Nombreux sont ceux et celles qu’aujourd’hui se trouvent dans la situation de pouvoir partager le meilleur de ce qu’ils ont dans leur cœur, fruit de leur travail passé et de s’être impliqués à fond pour faire dépasser leurs limites et s’élever hors de l’égoïsme et de le paresse morale et physique. Se battre et ne jamais céder face aux injonctions de la médisance perturbatrice.
Voici à quoi sont invités à l’heure actuelle les médiums et les travailleurs spirites à tous les échelons et dans tous les lieux du monde où ils se trouvent, parce que la lumière divine passera par eux, par leur bonté, leur charité et leur espérance. Seules vertus qui leur permettront de vivre en paix dans un monde nouveau et rénové.