Et la vie continue…

Le Dr Jean-Jacques Charbonnier est médecin anesthésiste et réanimateur en exercice. Il est né le 16 mai 1956 et exerce son métier à Toulouse. Il est connu pour défendre l’idée de l’existence d’une vie après la mort. Ses travaux et recherches, sur cette hypothèse, bien que contestés par certains, reçoivent une écoute attentive de la communauté médicale.

Il a dirigé plusieurs thèses de doctorat en médecine sur les Expériences de Mort Imminente ou EMI. Son livre  » Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà  » est traduit en plusieurs langues y compris en russe et en japonais. Son autre livre « Les preuves scientifiques d’une vie après la vie » est un plaidoyer en faveur de l’immortalité de l’âme fondé sur des expériences et des recherches approfondies sur des bases scientifiques. (1*)

Nous devons savoir qu’un courant se développe dans les milieux scientifiques sur cette question déterminante pour l’humanité, qui conclue de la permanence de la vie après la mort corporelle. Pour les spirites que nous sommes, c’est question n’en n’est plus une, depuis la Codification, faite par Allan Kardec, qui ne laisse plus de doute à ce sujet.

La science met, toujours, un certain temps à se hausser à la réalité de la Vie et la Mort, mais en son sein certains chercheurs lève le coin du voile et se font peu à peu entendre. Ils mènent un combat, parfois long et difficile, mais la vérité finit par venir au-dessus et le progrès s’impose à l’ensemble de la société.

La science spirite, affirme depuis plus de 170 ans que l’homme est un être immortel, malgré le fait que certains scientifiques l’ont accompagné ayant procédé à des examens et des analyses de rigueur, l’organisation officielle de la science, n’en a pas pour autant pris le tournant et continue à affirmer l’impossibilité de la survie.

Et même la séparation de la science et de la religion n’a pas contribué à ce que la première s’émancipe des traditions négatives de la seconde à ce sujet. Du côté elles se sont retrouvés ensemble pour affirmer que la mort ne laissé aucune autre échappatoire et si la première défendait l’existence de l’âme, elle si retrouvait para intérêt et faiblesse matérialiste dans le camp des négationnistes.

Le combat, cependant, ne c’est jamais éteint, et régulièrement, et depuis l’époque des Lumières, et particulièrement après les phénomènes de tables dansantes ou parlantes, les discussions ont repris de plus belle, les deux camps – les apologistes de l’immortalité et les négationnistes de la vie après la vie – n’ont plus jamais cessé de se combattre.

Depuis quelques décennies, les tissons reprennent et le feu des discussions prend une autre allure, du moins, et selon ce que nous affirmons plus haut, dans la mesure où les recherches sérieuses s’enchaînent et il semble que nous arrivons au début d’une nouvelle époque où le courant qui plaide en faveur de l’immortalité de l’Âme et de la réincarnation se voit renforcé par celui d’un certain nombre de scientifiques qui abondent dans ce sens avec leurs arguments à la main.

Comment cela est-il possible ? (2**)

Des chercheurs ont pu observer pour la première fois les processus qui se déroulent dans le cerveau humain juste avant la mort. Si l’approvisionnement en sang s’est arrêté, les neurones cessent aussi leur travail. Or, survient alors une puissante décharge électrique, qui pourrait être responsable de certaines expériences de mort imminente.

Une équipe de chercheurs allemands et américains, sous la houlette du neurologue berlinois Jens Dreier, ont réussi à observer à l’aide d’électrodes les processus qui se déroulent dans le cerveau de patients mourants, relate le magazine Focus, se référant aux résultats de la recherche en question, publiée dans la revue Annals of Neurology.

Les scientifiques se sont initialement posé la question de savoir si on pouvait retarder la mort du cerveau en vue d’appliquer par la suite des dispositifs avancés de réanimation.

«Si la circulation sanguine s’arrête, le cerveau interrompt en l’espace de quelques secondes la communication entre les neurones», rappelle M. Dreier dans une interview accordée récemment au journal Bild. «Sans approvisionnement en sang, les neurones se voient privés d’oxygène et déclenchent par conséquent une sorte de mode d’économie d’énergie», poursuit-il. Or, après quelques minutes, se déclenche un processus entraînant la mort irréversible du cerveau.

Si les ressources énergétiques de l’organisme sont épuisées, le reste de l’énergie conservée dans les neurones se libère en un éclair, expliquent les scientifiques. «Une énorme onde électrique se propage alors à travers le cerveau. Nous l’appelons aussi « Tsunami cérébral »», explique M. Dreier. Or, le chercheur envisage la possibilité que cette onde entraîne des expériences lumineuses, analogues à celles que décrivent les patients ayant vécu une expérience de mort imminente.

Au demeurant, une autre question préoccupe les scientifiques: la décharge électrique constitue ainsi le point de départ de la mort irréversible du cerveau. Mais si les médecins pouvaient retarder ce processus, auraient-ils plus de temps pour recourir aux dispositifs de réanimation et sauver dans la mesure du possible le cerveau du patient ?

Selon une équipe de scientifiques de l’Université de Southampton, au Royaume-Uni, laquelle à mené une étude longue de quatre années sur 2.600 patients ayant subi un arrêt cardiaque, être conscient après la mort est désormais du domaine du possible».

Conscient même en état de mort clinique (3***)

«Les preuves suggèrent que, dans les premières minutes après la mort, la conscience n’est pas annihilée. Nous ne savons pas si elle s’estompe ensuite mais directement après la mort, la conscience n’est pas perdue», explique au Daily Mail le Dr Sam Parnia, qui a mené cette étude».

 


 

Bibliographie

 

1* Cet article fut élaboré par la rédaction de l’Epadis d’après les livres du Dr. Jean-Jacques Charbonnier «Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà », «Les preuves scientifiques d’une vie après la vie».

2 ** Journal 20 minutes du 08.10 2014 par Anissa Boumediene / T’as vu ? Sciences.

3 *** La publication faite dans la page internet de CONCEPT du 20 août 2018.