Centre Spirite Lumière et Amour. (1)
Pas de Progrès, pas d’Emancipation, sans Réincarnation.
Tous les humains participent des principes spirituel et matériel. Delà leurs besoins spirituels et matériels. Bien que la question de la survie et de l’incarnation ce soit posée aux plus lointaines générations humaines, la question de leur incarnation et réincarnation n’a jamais été d’une telle actualité qu’aujourd’hui.
Si cette problématique fut connue des peuples orientaux depuis des millénaires, en occident elle s’est posée bien plus tard et ce n’est qu’aujourd’hui quelle est posée par un nombre de plus en plus important de personnes et que la science s’en préoccupe. Nombreux sont les pays qui comptent des adeptes de l’incarnation, même si à son sujet, il y a des positions différenciées. Son essor, en occident et particulièrement en Europe, date de la naissance de la Doctrine Spirite codifiée par Allan Kardec, de son vrai nom Hippolyte Léon Denizard Rivail, professeur et philosophe français né en 1804 et désincarné en 1868.
C’est à partir de 1854 qu’Allan Kardec s’intéresse aux phénomènes spirites. Puis il participe et organise des séances où il va poser des questions très nombreuses aux Esprits qui se communiquèrent au moyen de médiums et donnèrent des informations nombreuses, au fil des années dans les quatre coins du monde. A partir des questions posées par Allan Kardec lui-même et des réponses obtenues des Esprits, il décide de compiler l’ensemble dans un livre intitulé « Le Livre des Esprits », puis « Le Livre des Médiums » et d’autres œuvres suivirent.
On peut dire que la question de la Réincarnation n’a depuis, ses publications, cessé de faire questionner et de faire prendre conscience à tous ceux qui se sont intéressés à la réalité de la personne humaine. Que les deux principes fondamentaux, le spirituel et le matériel, qui composent l’humain, pour s’éveiller, progresser et s’émanciper, doivent participer de la Loi de la Réincarnation.
Bien que les livres anciens, La Bible, par exemple, et les livres ou évangiles laissés par les apôtres de Jésus, décrivent des nombreux cas de résurrection, et n’en parlent que de résurrection (et pas de réincarnation), analysant en profondeur leurs dires on comprend que c’est de la réincarnation qu’il s’agirait.
Evidemment beaucoup parmi nous, de tous temps et encore aujourd’hui, se disent : Pourquoi tant d’événements et de situations de souffrances matérielles et morales devons-nous supporter ? La question tient en même temps du personnel et du collectif. Elle est inhérente à notre passé et de la nécessité que nous avons de nous débarrasser de ses situations de souffrances. C’est un processus assez long que chacun à entamé dés notre première incarnation. Un processus qui va s’étendre sur des millions d’années d’évolution où, la prise de conscience, la volonté et l’investissement individuel, en tant que choix, dépendront de l’environnement social dans lequel nous évoluons.
De l’état primaire, et a peine sorti de l’état animal, à la prise de conscience de soi-même il a fallu du temps, beaucoup de temps. D’abord, parce que l’homme en tant qu’individu agissait en groupe, faisant ainsi face à l’environnement hostile qui l’entourait. Puis au four à mesure qu’il a appris à se défendre et à exister en tant qu’individu il passe de l’état premier à celui d’une prise de conscience élargie et grandissante. Ce qui lui permis de s’équiper des éléments, des instruments de plus en plus complexes et raffinés, sensibles, aussi bien de ses corps semi-matériels qui le composent, que des divers réseaux reliant ces corps et les différents organes propres à chacun. La machine physique et la composition éthérée se perfectionnèrent pour permettre à l’Esprit d’intervenir de plus en plus, d’élargir ainsi sa conscience et d’apprendre en accroissant son savoir et son expérience à chaque étape ou projet de vie qu’il a réincarné.
Mais comment suivre le fil de cette chaîne de perfectionnement, d’éveil, et de prise de conscience croissante ? Par quel moyen cet homme aurait-il gardé en mémoire ce qu’il entreprit et ce qu’il apprit ? Comment a t’il put faire pour que son expérience, ne se perde pas, lui serve à engranger des nouvelles acquisitions, sans avoir à refaire tout le processus antérieur ?
Par la préexistence de son entité immortelle, l’Esprit, et le développement de la mémoire, subsistants par de là la disparition de sa composante corporelle. Ce qui prouve que la mémoire de l’Esprit est autre, que celle qui lui sert durant la durée d’une vie corporelle ou d’incarné physique, liée elle et disparaissant avec le corps, c’est à dire la mémoire cérébrale. Seul ainsi il est possible d’expliquer, la capacité et la possibilité de rétention et d’utilisation ultérieure de l’expérience acquise par l’humain. Mais la question suivante se pose : Dans quel intérêt garder cette mémoire, si elle n’a pas la possibilité de s’exprimer, d’autant si l’homme ne vivrait qu’une seule et unique existence ?
Mais tout l’intérêt est dans le fait, que la personne humaine, étant un Esprit immortel, et que celui-ci ayant la possibilité de revivre de nombreuses existences, elle se doit de retrouver un nouveau corps, simplifions notre langage, de renaître ou se réincarner. Et nous voilà de retour à la pensée orientale et celle de l’occident plus récente sur la Réincarnation ou possibilité de revivre des vies successives.
Si l’attention de la science, fut difficile à l’éveil, et même si dans son développement elle s’est elle-même refusée à une telle explication, les décennies passant, voici que de l’étude du corps physique, des organes qui le constituent et des effets liés à leurs fonctions, un certain nombre de scientifiques reprennent, aujourd’hui, cette étude, d’autant que les expériences et les témoignages au seuil de la mort, ne cessent de croitre par tout et que des éminents spécialistes ont fini par témoigner de leurs expériences et éditer des œuvres à ce propos.
Bien que certains sondages sur la question nous disent que le nombre de personnes croyant à la réincarnation n’a pas augmenté dans le monde, ce qui est sûr aujourd’hui c’est que ces dernières années la question est traité beaucoup plus librement et que les convictions s’affichent. Il ne se passe un jour, sans que des témoignages et des études sérieuses menés par des scientifiques voient le jour et viennent corroborer la réincarnation comme un fait et finalement une nécessité naturelle dans le cadre de l’évolution de l’homme.
C’est à partir des souvenirs des enfants que le professeur psychiatre, américain, Ian Stevenson analyse la question dans les années 1960, avec beaucoup de rigueur scientifique, puis le professeur Raymond Moody écrit un livre sur les souvenirs des personnes induites à l’hypnose, à la régression de l’a mémoire ou ayant subi des opérations. Plus récemment d’autres chercheurs, Brian Weiss, pendant 30 ans de consultations, et Michael Newton pendant 10 ans, ont poursuivi cette voie en écrivant des livres qui sont devenus des best-sellers internationaux. C’est à noter le fait que ces deux chercheurs étaient avant leurs recherches athées et ne croyaient pas à la possibilité d’une vie après la mort.
Les recherches se sont focalisées essentiellement sur trois principales catégories de preuves :
1° – Les anomalies de la mémoire (souvenirs des enfants en bas âge),
2° – Les anomalies de comportement (phobies, refus inexpliqués de sa vie actuelle, talents élevés en bas âge),
3° – Les anomalies physiques (marques de naissance, malformations congénitales, prédispositions à des maladies).
Le psychiatre Ian Stevenson, a fourni un travail colossal pendant 50 ans d’investigations, où il a recueilli méticuleusement plus de 3.000 témoignages d’enfants sur leurs souvenirs d’une vie antérieure. Puis à partir de ses trouvailles il crée un laboratoire dédié à ces recherches au sein de la Division des Etudes de la Personnalité (DOPS) à l’Université de Virginie (EUA). C’est maintenant son successeur le professeur Jim Tucker qui continue ce travail.
Analysant le cas des décès souvent associés à de mortes violentes, Stevenson a remarqué qu’en cas de mort violente et de réincarnation relativement rapide (dans environ 35% des cas) il a constaté des anomalies physiques chez des enfants reliés à des souvenirs traumatiques dans la vie précédente et plus particulièrement :
A – Des cicatrices ou marques de naissances suspectes,
B – Des malformations congénitales (membres tordus, doigts atrophiés),
C – Des prédispositions à certaines maladies.
Ce qui est intéressant c’est de voir qu’on essaye de faire intervenir plusieurs disciplines afin d’élucider ces anomalies de la mémoire, comportementales ou physiques. C’est ainsi que pour faire des recherches sur la véridicité d’une expérience ont fait collaborer des généalogistes, des historiens, des psychologues en clinique, des physionomistes et pour écarter toute fraude consciente ou inconsciente on utilise des machines de la vérité, c’est dire le sérieux avec lequel ces recherches sont faites.
Puis de plus en plus, même de façon timide, certaines émissions de vulgarisation essaient de montrer ce type d’approche, bien que très souvent le ton soit plutôt sensationnaliste.
Depuis une quinzaine d’années ces recherches prennent un nouvel axe, à l’initiative du psychologue Paul Von Ward, aux Etats-Unis, pour tenter de prouver scientifiquement la réincarnation. Cet axe tient à la démontrer le rôle de l’ADN dans la renaissance en identifiant des éléments dans le génome humain capables de valider l’hypothèse de la réincarnation d’un même esprit dans deux corps différents qui se sont suivis. Ce chercheur a esquissé le concept de « génome de l’âme » résultat d’une recherche qui étudie les liens de la vie présente avec les vies antérieures, en s’appuyant sur les caractéristiques physiques, intellectuelles, créatives, émotionnelles et comportementales des personnes analysées.
Si pour le moment aucune expérimentation n’a réussi à valider ou à invalider de façon irréfutable l’hypothèse des vies successives, néanmoins nous pouvons dire que plusieurs éléments ont été prouvés par des enquêtes scientifiques. Tous ces travaux et recherches poursuivis avec un tel sérieux et envie de vérité, revêtent une grande importance sur la voie de la connaissance de l’Humain, de son immortalité et de sa nécessité naturelle a gravir les échelons du progrès et de son évolution.
(A continuer…)
1. Article envoyé par le « CELA – Centre Spirite Lumière et Amour », en mars 2014, pour sa publication sur notre Page.