Chemin vers la lumière.

Introduction.

 

La grandeur de notre Maître est sans borne. Esprit éminent, il s’est proposé à faire progresser les Hommes, ses Esprits frères au fil des générations. Si l’histoire de notre monde est réalisée, a contrario en ce qui concerne la question de l’évolution humaine, par d’autres mots sur la question de la genèse, de l’évolution de l’Esprit, en tant qu’entité immortelle, nous avons d’importantes lacunes. Nos limites sont d’autant plus importantes que nous ne nous importons que peu ou pas du tout de la dimension spirituelle de l’Être humain.

Emmanuel, Esprit Supérieur, dans certaines de ses œuvres, dictées par la médiumnité de Francisco Cândido Xavier revient sur cette question éminente de la genèse humaine, particulièrement dans « Chemin vers la lumière ». Ici, il esquisse la situation actuelle du genre humain et le nécessaire rassemblement des toutes les acquisitions des Hommes pour la construction d’un nouveau monde.

Emmanuel ne se fixe pour rôle de philosopher sur l’histoire humaine sans un but précis qui est, pour lui, celui du progrès futur et de l’état transitoire que nous vivons. Dans l’introduction de l’œuvre cité ci-dessus il écrit : « Il est tout à fait naturel que nous rappelions l’ascendant mystique de toutes les civilisations qui ont surgi et disparues. Que nous évoquions les grandes périodes d’évolution de l’Humanité, avec ses misères et ses splendeurs, afin d’affirmer les réalités spirituelles par-delà tous les phénomènes transitoires de la matière. » « Cet effort de synthèse sera celui de la foi réclamant sa position face à la science des hommes, et face aux religions séparatistes, en tant que boussole du véritable savoir. »

Il poursuit par ces mots qui sont tout un programme : « Le déterminisme de l’amour et du bien c’est la loi de l’Univers tout entier et l’âme humaine surgit de toutes les catastrophes à la recherche d’une vie meilleur. Seul Jésus n’est pas passé, par le cheminement douloureux des races, dans l’objectif de dilacérer toutes les frontières pour nous ouvrir l’ensemble universel. Il (Jésus) est la Lumière du Principe et dans ses mains miséricordieuses reposent les destinés du monde.

Son cœur magnanime est la source de la vie de toute l’Humanité terrestre. Son message d’amour, dont nous parle l’Evangile, constitue la parole éternelle de la résurrection et de la justice, de la fraternité et de la miséricorde. Toutes les choses humaines passeront, et toutes se modifieront. Lui, cependant, il est la Lumière de toute vie terrestre, inaccessible au temps et à la destruction.

Pendant que nous parlons de la mission du XXème siècle, en contemplant les dictateurs de l’actualité, qui se hissent à la position de bourreaux des foules, nous devons tourner nos yeux suppliciant vers la miséricorde infinie du Seigneur, en lui implorant la paix et l’amour pour tous les cœurs. »

Pour les spirites, le programme de rénovation et de transformation de notre monde actuel en un monde meilleur et permettant à tous ses citoyens de vivre fraternellement ne peut être conçu que dans les termes où le conçoit et prévoit l’Esprit Emmanuel. Les Esprits réincarnés dans un monde terrestre rénové, doivent vivre en frères, et s’accorder à vivre mutuellement l’entraide et le soutien. Un monde allant et progressant sans le sens d’un bonheur authentique, de moins en moins pris dans les mailles de la matérialité et de l’usure qui est la propriété individuelle de la chose matérielle.

Les Hommes de demain, seront des Esprits qui partageront tout, et leurs connaissances et leurs biens, tout en reconnaissant l’entité individuelle avec ses défauts et ses qualités. Cette capacité à partager les biens de notre nature terrestre et spirituelle ne peut être conçue que dans le cadre de l’immortalité et de la réincarnation multiple en tant que moteurs du progrès individuel et de l’évolution des générations. Pour y arriver nous devons aussi savoir qui nous sommes et d’où nous venons. C’est à ce travail qui s’est attelé l’Esprit Emmanuel.

 

La Genèse planétaire.

 

La communauté des Esprits purs.

Selon les traditions du monde spirituel, (1) dans tous les phénomènes de notre système (solaire), existe une communauté d’Esprits Purs et Elus par l’Être Suprême de l’Univers, qui conserve dans ses mains les brides directrices de toutes les collectivités planétaires. Cette communauté d’êtres angéliques et parfaits, dont fait partie Jésus, l’un de ses membres divins, d’après ce que nous avons pu savoir, c’est réunie dans les proximités de la Terre, afin de solutionner des problèmes décisifs en relation avec l’organisation et la direction de notre planète, par deux fois pendant plusieurs millénaires.

La première a eu lieu lorsque notre planète se délié de la nébuleuse solaire, afin de mettre en place, dans le Temps et l’Espace, les bornes de notre système et les éléments de la vie dans la matière en ignition, dans la planète. La seconde eu lieu lorsque fut décidé la venue de Jésus sur la Terre, apportant à la famille humaine la leçon immortelle de son Evangile d’amour et rédemption.

Ce n’est pas notre intention d’emmener à la considération des studieux une nouvelle théorie de la formation du monde. La Science de tous les temps est pleine d’apôtres et de missionnaires. Tous ont été inspirés, en son temps, afin de transmettre la clairvoyance des autorités célestes, les expériences de l’Infini imprimées dans la mémoire spirituelle, tout en exprimant et les défauts et les conceptions de l’époque où ils vécurent, et l’allure humaine de leur personnalité.

Dans leur condition d’ouvriers du progrès universel, ils apportèrent des révélations graduées, dans le domaine des connaissances supérieures de l’Humanité. Inspirés de Dieu dans le cadre des leurs efforts pénibles pour une véritable civilisation, leurs idées et leurs travaux méritent notre respect et celui de toutes les générations qui se sont succédées sur Terre. Même si les nouvelles expressions plus évolués sur le plan culturel des sociétés du monde aient été obligées de proscrire leurs théories et anciennes formules.

 

Les premiers temps de notre globe.

 

Mais quelle force surhumaine a pu maintenir en équilibre de la nébuleuse terrestre, détachée du noyau central du système, en lui donnant un ensemble de lois mathématiques, dans le cadre desquelles allaient se manifester tous les phénomènes intelligents et harmoniques de leur vie, durant des millénaires et des millénaires ?

Distant du soleil d’environ 149.600.000 kilomètres et tournant à une vitesse journalière de 2.500.000 kilomètres, au tour du soleil, imaginons sa composition dès les premiers temps de son existence, en tant que planète.

Un laboratoire de matières en liquides, le conflit entre les forces telluriques et les énergies physico-chimiques ont opéré les grandioses constructions du théâtre de la vie, dans cet immense creuset où la température s’élève, à certains moments, à 2.000 degrés de chaleur, comme si la matière se trouvait dans un four, incandescent, et fut soumise aux plus divers essais, afin d’être examinée par sa qualité et sa possibilité à devenir la nouvelle école des êtres.

Les décharges électriques, faites dans des proportions jamais vues par l’Humanité, réveillent des étranges commotions dans ce grand organisme planétaire, dont la formation suit le processus des immenses ateliers de l’Infini.

 

La création de la lune.

 

Dans cette organisation de valeurs cosmiques où travaillent les ouvriers de la spiritualité sous l’orientation miséricordieuse du Christ, fut délibéré la formation du satellite terrestre. Le programme de travaux à réaliser sur le monde exigé le concours de la Lune, dans ses plus intimes des détails. Elle serait l’ancre de l’équilibre terrestre dans ses mouvements de translation que le globe aurait à effectuer au tour du siège du système (solaire).

Le nombre immense de forces ordonnatrices de la stabilité planétaire et, surtout, le globe en train de naître nécessiterait de la lumière lunaire polarisée, dont le magnétisme doucereux agirait décisivement dans ce drame infini de la création et de la reproduction de toutes les espèces, dans les divers règnes de la Nature.

 

La solidification de la matière.

 

Dans ce grand atelier surgit, alors, la différentiation de la matière pondérable, donnant ainsi origine à l’hydrogène. Des grandes étendues atmosphériques constituent des énormes gisements d’énergies électriques et de vapeurs qui remuent les substances torturées sur la planète terrestre. Le froid des espaces agit, cependant, sur ce laboratoire d’énergies incandescentes et la condensation des métaux que l’on peut vérifier d’après la fine croûte solidifiée.

C’est le premier repos des commotions tumultueuses et géologiques du globe. D’abord à lieu la formation des océans primitifs, où l’eau morne subit une pression difficile à décrire. L’atmosphère est chargée de vapeurs liquides et des importantes tempêtes soufflent, dans toutes les directions, sur la superficie de la planète, mais sur la Terre le chaos est dominé comme par enchantement. Les paysages s’éclairent, permettant la fixation de la lumière solaire dont ce fait la projection sur ce nouveau théâtre de l’évolution et de la vie.

 

Le divin sculpteur.

 

En effet, Il avait vaincu tous les effrois des énergies déclenchées ; avec toutes ses légions de travailleurs divins, il lance le burin de sa miséricorde sur ce bloc de matière informe, que la Sagesse du Père avait disloqué du soleil pour les déposer sur ses mains augustes et compatissantes. Il opère la sculpture géologique de la planète terrestre, y taillant cette école bénie et grandiose, sur laquelle son cœur aller se répandre d’amour, de clarté et de justice.

Avec ses armées de travailleurs dévoués, il a statué les règlements des phénomènes physiques de la Terra, en y organisant l’équilibre futur sur la base des corps simples de matière, dont l’unité substantielle ont pu être identifiés à l’aide des spectroscopiques terriens partout dans l’univers des galaxies. Il y a organisé le scénario de la vie, en créant, sous la vue de Dieu, l’indispensable à l’existence des êtres à venir.

Il met en place la pression atmosphérique adaptée à l’homme, prévoyant sa naissance sur le monde, au cours des millénaires ; il établit les grands centres de force dans l’ionosphère et la stratosphère, où s’harmonisent les phénomènes électriques de l’existence planétaire, et il édifie les usines d’ozone à hauteur de 40 et 60 kilomètres, afin qu’elles filtrent convenablement les rayons solaires, en y manipulant la composition précise à la manutention de la vie organisée sur le globe. Il y défini toutes les lignes de progrès pour l’humanité future, en leur infusant l’harmonie de toutes les forces physiques qui président le cycle des activités planétaires.

 

Le verbe dans la création terrestre.

 

La science du monde n’a pas vu ses mains augustes et sages dans l’intimité des énergies qui vitalisent l’organisme du Globe. Ils y ont substitué la providence par le mot « nature », dans toutes leurs études et analyses de l’existence, mais son amour fut le Verbe de la création du principe, comme il est et sera la couronne glorieuse des êtres terrestres dans l’immortalité sans fin.

Lorsque les éléments du monde naissant se sont apaisés, quand la lumière du Soleil à baiser, en silence, la beauté mélancolique des continents et des océans primitifs, Jésus a réuni dans les Hauteurs les interprètes divins de sa pensé. On a alors, vu descendre sur la Terre, venant des amplitudes des espaces illimitées un nuage de forces cosmiques, enveloppant l’immense laboratoire planétaire en repos. Peu de temps après, sur la croûte solidifiée de la planète, de même que sur le fond des océans, on a pu observer l’existence d’un élément visqueux qui couvrait toute la Terre.

Les premiers pas venaient d’avoir lieu sur le chemin de la vie organisée. Avec cette masse gélatineuse, naissait sur la planète le protoplasme et, avec lui, Jésus a lancé sur la superficie du monde le germe sacré des premiers hommes.

 


 

Bibliographie

 

(1) Esprit Emmanuel dans son livre « Chemin vers la Lumière », page 18, par le médium Francisco Cândido Xavier.