Catastrophes annoncées et réchauffement climatique.

Centre Spirite Lumière et Amour. (1)
 

Depuis cent cinquante ans, la température moyenne du globe a augmenté de près d’un degré et le phénomène s’est accéléré ces quinze dernières années. C’est au point que les rapports les plus alarmistes prévoient que, si cette tendance se poursuivait, la température pourrait grimper de six degrés d’ici la fin du siècle. Un réchauffement qui entraînerait d’importantes conséquences pour la planète.

Si on tient compte de certains scénarios, avec la montée du niveau des mers, des régions entières seraient submergées. Les Pays-Bas seraint envahis par les eaux. Des îles, en particulier les atolls de l’océan Pacifique, pourraient être englouties. Il en serait de même de tous les deltas des grands fleuves, celui du Nil en Egypte, di Mississipi aux Etats-Unis, du Yang Tse Kiang en Chine. Alexandrie, la Nouvelle Orléans, Shangaï seraient ravagées.

Dans un pays comme le Bangladesh qui n’est que l’immense delta de deux grands fleuves descendus des sommets de l’Himalaya, la fonte partielle des glaciers viendrait ajouter ses effets à la montée des eaux. Le niveau du delta pourrait monter de près d’un mètre et le pays rayé de la carte.

On imagine sans peine les déplacements de population que cette montée générale des eaux entraînerait. Sous les tropiques, une autre conséquence du réchauffement des océans serait une évaporation plus abondante et plus rapide qui formerait de fortes dépressions : des cyclones. Ceux-ci, plus fréquents, plus violents, aux trajectoires imprévisibles, et accompagnés de vents puissants, pourraient dévaster l’archipel indonésien ou les îlrs des Caraïbes. Les cyclones sur Haïti en 2004 ou la Nouvvelle-Orléans en 2005 en seraient déjà des exemples.

Des climatologues envisagent aussi que l’air rendu plus chaud dessèche encore plus certaines régions tropicales. La recrudescente des sécheresses ferait progresser encore plus vite les déserts. Le manque d’eau rendrait catastrophique la situation de ces populations qui comptent déjà parmi les plus pauvres.

La sécheresse gagnerait le nord et le pourtour méditerranéen en serait particulièrement affecté. En France, des épisodes de canicule comme celle qu’on a connue à l’été 2003 ne seraient alors plus exceptionnels.

Certaines maladies infectieuses pourraient toucher des populations jusqu’alors épargnées en élargissant la répartition géographique des insectes qui les transmettent.

Des experts évoquent la réapparition du paludisme en Europe occidentale d’où il avait disparu, à l’exception de cas importés par des voyageurs. Les moustiques qui transmettent la maladie ne se développent généralement que dans les régions où la température moyenne dépasse les quinze degrés.

Avec le réchauffement climatique, ils pourraient alors migrer jusqu’à une centaine de kilomètres vers le nord. Sans compter qu’ils migreraient aussi en altitude.

On ignore l’amplitude réelle de l’augmentation de la température et donc, a fortiori, celle de ses conséquences. Sans compter que, si les scientifiques prennent la précaution de donner des fourchettes, de nombreux commentateurs donnent avec délectation dans le catastrophisme.

 

Les solutions techniques proposées

Depuis plus de vingt ans, les conférences internationales sur le climat se succèdent. En 1988 a été mis en place le Groupement intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, le GIEC, chargé de recueillir des données sur le climat et son évolution.

En 1997, les grands Etats industriels ont signé le protocole de Kyoto, qui prévoit de réduire d’un peu plus de 5% les effets de serre d’ici 2012.

Mais quoi que l’on dise, tant que les industriels ne transformeront pas massivement leurs installations, les émissions de CO2 ne diminueront pas sérieusement.

La production d’électricité rejette beaucoup de CO2 car les trois quarts de toute l’électricité produite dans le monde l’est à partir de centrales thermiques qui brûlent surtout du charbon et également du gaz et du pétrole. Pour réduire les émissions, il faudrait, là encore, remplacer les vieilles centrales thermiques.

Mais enfin de compte la principale source de rejets à effet de serre, c’est l’organisation même de la production, de la distribution et de la consommation avec son gaspillage d’énergie et de ressources !

 

Comment y faire face ?

Se préoccuper de l’état de la planète que nous léguerons à nos enfants, et même du sort des ours polaires menacés par la fonte des banquises, est légitime. Le seule moyen, vraiment efficace, de faire face au réchauffement climatique – soit en le réduisant, soit en trouvant les moyens d’y adapter la société – est de transformer profondément cette organisation économique absurde.

En tant que spirites nous sommes vraiment convaincus, que cela finira par arriver bien avant que le réchauffement de la planète soit vraiment nuisible à l’humanité et à la vie sur notre Terre.

C’est, en tous cas, le seul moyen pour léguer aux générations futures un monde sans drames de famine, ni écologiques ni sociaux. (2)

« Lorsqu’il nous est dit que l’Humanité est arrivée à une période de transformation et que la Terre doit s’élever dans la hiérarchie des mondes, il ne faut voir dans ces mots quoi que soit de mystique ; Voyez, au contraire, l’éxecution de l’une des grandes lois de l’Univers, contre lesquelles tombera la mauvaise volonté humaine. »

« L’Humanité terrestre, aborde une période de croissance, cela fait près d’un siècle quelle en plein travail en vue de sa transformation, c’est pour cela que nous voyons s’agiter de tous côtés, prise d’une espèce de fièvre, venant d’une force invisible qui l’impulse. Il en sera ainsi jusqu’à ce quelle ait fini de se stabiliser sur des nouvelles bases. »

« … C’est à cette période que le Spiritisme se développera et donnera ses meilleurs fruits. » (3).

 


  1. Article envoyé par le « CELA – Centre Spirite Lumière et Amour », pour sa publication sur notre site. Paru à l’origine sur Lumière et Amour – Bimestriel Spirite, N° 9, Mars/Avril 2010, pp. 7-8.
  2. Articles extraits de divers ouvrages sur le sujet.
  3. Extraits de « La Genèse », d’Allan Kardec.