Arthur Ignatius Conan Doyle (22.5.1859 – 7.7.1930) est né dans la ville d’Edimbourg en Ecosse. Etait médecin et écrivain. Connu mondialement suite aux aventures du personnage qu’il a créé : le fameux Sherlock Holmes. On lui doit un nombre important de contes de fiction scientifique, des romans historiques, des pièces de théâtre, des romans et des poésies.
Il est resté aussi dans l’histoire comme l’un des plus grands divulgateurs du Spiritualisme, dont entre autres il a publié : « L’histoire du Spiritualisme – de Swedenborg au début du XX° siècle et aussi « La Nouvelle Révélation ».
Son père était peintre anglais, Charles Altamont Doyle et sa mère, irlandaise, Mary Foley. Il initia ses études primaires à l’école préparatoire des Jésuites de Hodder Place, dans la ville d’Hurst Green, dans le Lancashire. Dans sa neuvième année il fréquente le collège de Stonyhurst, qu’il quite vers 1875, rejetant le christianisme avant de devenir agnostique. De 1876 à 1881 il étudie la médecine à Edimbourg et effectue plusieurs stages à Aston (Birmingham) et à Sheffield. Entre 19 et 20 ans il publie ses premières nouvelles dans le Chambers’s Edimbourg Journal.
En février 1880, en troisième année de médecine, il se fait « officier de santé » à bord du navire baleinier HOPE, pour une campagne que s’étendra jusqu’au mois d’août 1881. C’est ainsi qu’il visite le Groënland, le Spitzberg et les Îles Féroé. Cette chasse à la baleine lui permit de faire des observations scientifiques, sur la faune marine arctique, en même temps il s’occupe à aider et à remonter le moral de l’équipage en organisant des tournois de boxe, pratique qu’il aimait exercer lui-même. Toute cette expérience acquise, transparaîtra dans certaines de ses œuvres.
Suite à l’obtention du diplôme de bachelier en médecine et de maître en chirurgie, en 1881, ce qui l’autorise à l’exercice limité de la médecine générale, il sert comme médecin de bord ce qui l’emmène à faire un voyage en l’Afrique de l’Ouest. Ici, il est témoin d’une épidémie de fièvres tropicales et d’un incendie à bord. En 1885 il obtient son doctorat, présentant une thèse consacrée au « tabès », manifestation fréquente, à l’époque, de complications nerveuses tardives de la syphilis.
Il écrit une œuvre patriotique sur la guerre en Afrique qui lui vaut d’être anoblit.
Après une tentative manquée d’installation de cabinet médical, associé à un ancien camarade d’université, il s’installe tout seul à Southsea (Portsmouth). Là, il va connaître un grand succès et en attente de ses clients il recommence à écrire des histoires. C’est, alors, qu’il commence la première histoire de Sherlock Holmes. En s’adressant à son ancien professeur d’université il lui dit : « C’est très certainement à vous que je dois Sherlock Holmes.
Autour du noyau déduction, inférence et observation que je vous ai entendu enseigner, j’ai essayé de construire un homme. »
Ce jeune homme, est un amateur de différents sports, il pratique lui-même le football, et le cricket.
En 1885, il épousa Louisa Hawkins, qui prise de tuberculose se meure en juillet 1906. Accompagnant son épouse malade dans les Alpes, afin de se refaire une santé, il y découvre le ski qui lui font se souvenir de cette pratique dans le Groenland, et à l’aquelle il va s’attacher devenant ainsi l’un des pionniers de ce sport alors totalement inconnu.
Puis il se remarie avec Jeanne Elizabeth Leckie, qui décédera à Londres en juin 1940. De sa première épouse ils eurent cinq enfants. De la seconde trois.
En 1890, Conan Doyle étudie l’ophtalmologie à Vienne et s’établit à Londres en 1891 en tant qu’ophtalmologue. Mais, en fait, il va surtout se consacrer à l’écriture. Il publie les enquêtes de Sherlock Holmes en feuilletons de vingt pages. En novembre de 1891 il écrit à sa mère : Je réfléchis à tuer Holmes… et a le liquider corps et âme. Il me détourne l’esprit de meilleures choses. » Sa mère lui répond : « Faites comme bon vous semble, mais le public ne le prendra pas de gaieté de cœur. » En décembre 1893 sous le titre « Le dernier Problème » : Holmes disparaît dans les chutes du Reichenbach avec le professeur Moriarty.
Bien qu’il soit sorti des écoles catholiques, agnostique, cela ne l’empêchera pas par la suite de se consacrer au spiritualisme et d’écrire divers ouvrages où il prouve l’existence de la vie après la mort et celle de ce communiquer avec au-delà. Sa vie le fait traverser une série de deuils, ce qui le fait sombrer dans la dépression. Et sa défense du spiritualisme, moderne,(le spiritisme) lui procure un certain réconfort et l’aident à tenir bon.
Dans « L’Histoire du spiritualisme », (Histoire du Spiritisme) écrite en 1926, il y défend les phénomènes psychiques et les matérialisations d’esprits produites par les médiums Eusapia Palladino et Mina Crandon. Il avait écrit aussi en 1918, La Nouvelle Révélation et en 1921 La Venue des Fées. En 1925 il ouvre une librairie spirite à Londres « The Psychic Bookshop.»
C’est toute l’histoire du spiritisme, de son époque, qui s’y trouve relatée. Les événements d’Hydesville aux Etats-Unis de même que les dernières manifestations dans les groupes et les cercles spirites de son temps, particulièrement pendant la première guerre mondiale. En matière d’informations son œuvre est d’une grande importance.
Conclusion.
Le Spiritisme, mouvement assez jeune, assis sur des bases solides, est depuis l’Epoque des Lumières, le plus important mouvement ayant bouleversé la conception traditionnelle de la Vie et de son immortalité, ses explications ont une base rationnelle et sont d’une solidité imparable.
Nous n’avons aucun doute, en disant que depuis deux mil ans, la Doctrine des Esprits ou Spiritisme, représente le plus grand mouvement, philosophique, scientifique et spirituel au monde. Il inscrit dans ses principes, l’immortalité, la réincarnation, la communication entre les habitants du monde spirituel et le nôtre, ainsi que la progression sans cesse, pour tous, en tant que loi naturelle. Malgré, les incompréhensions, les attaques, l’enfermement des uns et le jusque-au-boutisme des autres, à le combattre, il ne cesse de prendre une place de plus en plus grande dans la vie et le cœur des Hommes, qu’ils soient incarnés ou désincarnés.
Les multiples phénomènes, qui se présentent à l’humanité, trouvent dans ses explications sensées, ce qu’aucun autre mouvement, philosophique, moral, religieux, et scientifique, jusqu’à nos jours, n’a pu ou su expliquer. De ce point de vue-là il mérite largement un autre traitement et un autre respect… et ce ne sont les difficultés d’un temps, qu’il a pu rencontrer au cours de son développement, qui infirment ses principes fondamentaux. Comme tout autre mouvement, son développement dépend des conditions d’existence, du degré culturel, de l’avancement technique et technologique et surtout du progrès moral de l’Humanité.
Bibliographie
Biographie de Conan Doyle « Wikipédia » internet. Eléments de sa biographie en « Babelio » internet, et « Encyclopédie Larousse » internet.