L’enseignement fut depuis longtemps, en occident, proposé par des institutions religieuses et plus particulièrement par certains de ses ordres. Ce n’est que vers la fin du Moyen-âge que l’on voit se former des universités, avec le soutien des monarques. Certains rois laissaient tout de même cette charge à la responsabilité du clergé catholique.
Bien que l’instruction et l’éducation aient été pendant des siècles d’ordre privé, ou de la responsabilité d’institutions privées, souvent religieuses, après l’époque des lumières nous avons vu se profiler des tendances réclamant la prise en charge par l’Etat de l’instruction publique. L’analphabétisme, longtemps une plaie, face au développement de la société et aux besoins de la production, devenait de plus en plus inacceptable. L’instruction et le savoir, jusque-là l’apanage de la haute société et de ceux et celles qui avaient les moyens de se payer des études, allait pénétrer les couches populaires.
L’éveil de l’enfant dès l’instruction primaire (en France) est actuellement pris en charge par l’Etat sous la responsabilité de l’Education Nationale. Il y a des classes d’éveil (maternelles) à partir de l’âge de 3 ans. Par ailleurs il y a des écoles privées, souvent confessionnelles, qui prennent en charge des enfants en bas âge sur la base des programmes officiels. C’est d’ailleurs en s’engageant sur ces programmes que ces écoles obtiennent des subventions financières de l’Etat. Il est évident, qu’ici l’Etat joue un rôle important.
En général les maîtres et éducateurs sont très dévoués et s’investissent dans l’intérêt de l’enfant. Cependant ces dernières années, à la faveur de la crise que nous vivons, les moyens de certaines écoles primaires tendent à diminuer et la formation des maîtres, professeurs et éducateurs, voient diminuer les moyens financiers. Certains instituts de formation des maître ayant été fermés, ces dernières années.
Une autre difficulté, semble être celle d’un manque de spécialistes pour prendre en charge des enfants à difficultés ou vivant avec certains handicaps.