Maltraitance et féminicide.

La maltraitance est une action courante dans notre société. Qu’il s’agisse des hommes ou des femmes tous savent ce que cela représentent dans leur vie. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes ils apprennent à leur dépens ce qui est la maltraitance.
Ceci étant dit la femme est beaucoup plus souvent victime de la maltraitance des hommes. Très souvent c’est au foyer que les gestes associés à la parole se transforment en délit vis-à-vis des femmes. Actuellement nous assistons à une recrudescence des mauvais traitements envers les femmes par leur époux.
Et que dire en société, hors du foyer, aussi bien au travail que dans d’autres situations où les femmes sont soit maltraitées soit violentées par des hommes, qui ne s’en prive pas de leur lancer des mots insistants, simplement parce qu’elles sont femmes et eux des hommes. Quand ce n’est pas l’agression physique qu’elles subissent.
Notre société, malgré toutes ses avancées culturelles, malgré l’enseignement à l’école, continue d’assister aux propos pornos, aux défis sexistes, et aux avances nauséabondes de gens sans aucune retenue se croyant avoir tous les droits sur leurs collègues femmes.
Et que dire de l’état fréquemment dénoncé par des victimes dont l’âge et la situation familiale les à dirigées vers des maisons de retraite ou du 3éme âge et que du fait de leur vieillesse se voient maltraités par ceux-là mêmes qui devraient s’en occuper scrupuleusement et dans le respect le plus grand.
Si ces faits ignobles peuvent se produire cela est l’exemple criant du délitement de la société actuelle. Ceci dit toutes les institutions du 3éme âge ne se comportent de cette triste et inacceptable façon, mais c’est très souvent que les médias rapportent des tels faits et situations dont la famille de nos aînés en font état.
Derrière ce qui transperce et fini par se savoir en dehors, bien d’autres situations de maltraitance sont camouflées, parce le vieux âge des pensionnaires ne leur permet plus de se rebeller et très souvent ils craignent une aggravation de la maltraitance au cas où ils en parleraient.
Notre société est dure, l’endurcissement des relations humaines ne cesse de grimper dangereusement. Ses abus sur la personne humaine ont lieu dans toutes les classes de la société et aussi là où on nous parle de moral et de foi. Plus personne ne semble épargné de se délitement sans précédent.
Cette violence envers la femme fut responsable en France de 100 féminicides pour 2019 et en 2021 furent recensés 113.
Au Portugal cette violence fait de plus en plus de victimes. 28 femmes tuées en 2018. Situation à tel point alarmante que la presse portugaise parle de ‘terrorisme domestique’ d’autant que le taux des femmes tuées dans ce pays est bien plus élevé que celui de nombreux autres pays de l’Union européenne où 3.000 femmes avaient été tuées en 2017..
Les chiffres de 2017 sont malheureusement significatifs de la situation faite aux femmes dans le monde où selon l’Onu 50.000 femmes furent tuées par leur partenaire ou un membre de leur famille.
La crise épidémique de la COVID-19 est venue aggraver la situation des femmes, dans la mesure où le confinement à obligé les couples à vivre en même temps au foyer avec leurs enfants qui au bout de la chaîne s’en prennent plein la figure quand ça craque.
213.000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année. 7 femmes sur 10 déclarent avoir subi des faits répétés. 8 sur 10 déclarent avoir été également soumises à des atteintes psychologiques et/ou à des agressions verbales.
Une telle situation de violence est très caractéristique de l’état du monde où nous vivons et des énormes efforts sont nécessaires d’autant que certains hommes sont eux aussi victimes de la violence féminine.
Pour y mettre un terme chacun doit intervenir et s’efforcer de contribuer à modifier son rapport à la femme, qu’ils s’agisse de sa propre compagne, mais aussi de leur collègue de travail où de toute autre pratique associative, sportive, artistique et culturelle.
Homme et femme sont faits pour s’entendre, pour se respecter quoi qu’il arrive. De leur bonne entente nous verrons des enfants plus heureux et joyeux de vivre en famille, de savoir que leurs parents s’aiment et qu’une telle relation est bonne pour eux et qu’ils n’ont rien à craindre.
S’aimer et s’aimer encore voilà le chemin qu’il faudra emprunter et ne plus jamais prendre le risque de dériver vers la bestialité. En humains sachons rester humains à toute épreuve.

 


Bibliographie

 

Fondation Jean Jaurés du 20.11.2020, par Margot Giacinti.

« Décod’actu » du 10.03.2022.

Journal Le Monde du 22.11.2021.