Bien qu’il ne soit toujours pas admis que les Hommes, peuvent vivre et donc se nourrir, sans détruire la vie des animaux, leurs compagnons sur la Terre, il est au moins acquis qu’ils doivent les respecter et vivre en harmonie avec eux. Nos relations communes, imposent de leur épargner des souffrances et de faire que leurs vies soient convenablement accompagnées et délicatement respectées, afin qu’en accord avec « notre mère nature » nous nous aimions et les aidions à surmonter les obstacles propres à leur évolution, ainsi faisant nous nous aidons nous-mêmes.
Malgré toutes nos mauvaises habitudes, en tant que spirites, défenseurs de la nature et de la vie, toutes les vies existantes sur notre demeure terrestre, nous devons réfléchir à socialiser nos rapports avec nos petits frères, contribuant ainsi à faire de la Terre, notre habitat commun, une demeure de paix, de solidarité et d’harmonie. Soyons spirites, militants pour un monde meilleur et pour une Nature saine et joyeuse !
Introduction.
Comme vous le savez, il n’est plus rare que les questions concernant les animaux et leur existence, en un mot que la vie sur la Terre ne soit discutée et ne circule à ce sujet une information et même une contestation sur la manière dont l’Homme traite, au XXIème siècle, la vie animale et même toutes les formes de vie existantes à ses côtés.
Notre niveau de spiritualisation doit être encore assez bas si on tient compte du fait que l’Homme s’entretue lui-même, et partant de là il inflige bien des souffrances en maltraitant les autres formes de vies, et les tue pour se nourrir, comme pour des besoins superflus et luxueux.
L’Homme chasse non seulement pour satisfaire ce besoin qu’il a de se nourrir des viscères et des chaires animales, mais aussi pour son bel plaisir (de tueur) et pour obtenir des peaux, des poils et autres graisses, dont il se sert pour commercer et s’enrichir. De ce point de vue-là, nous sommes très en retard et ne respectons pas les lois naturelles de la vie, sa protection, le respect et la dignité humanitaire, qui devrait être la fonction d’un Être Humain élevé, épuré et sublimé.
Cet état culturel est encore loin de nous, me direz-vous. Il est vrai que nous ne pouvons, de suite, après des millénaires d’habitudes culinaires carnivores, (pas seulement, puisque nous nous nourrissons aussi des végétaux et de certains minéraux transformés, soit par la nature, soit par l’homme), passer de cet état, encore primitif, à un état végétarien ou végétalien, rapidement, du moins pour un grand nombre d’entre nous, si tant est que nous choisissions de nous nourrir de végétaux uniquement.
Dans nos pays occidentaux, il n’y a qu’une minorité d’hommes et de femmes qui se dispensent de manger des viandes. Je pense que nous ne pouvons pas forcer, la main, et encore moins obliger quiconque à se nourrir de produits non carnivores, de suite, rapidement, sans préparation. Seule une éducation et un passage adapté à d’autres genres d’aliments, traitant les choses avec patience et les personnes avec respect nous permettra de sortir de notre beef-steak actuel. Cela est possible et c’est ce qu’il faut préparer.
Du combat pour la défense de la vie animale.
Je vous disais tout alors que la question de la vie et du droit animal se pose de plus en plus. Il se pose grâce à l’activité d’un nombre de plus en plus important de personnes qui s’engagent et militent soit individuellement soit au sein d’un nombre croissant de groupes et associations, plus ou moins importants, afin de faire bouger les choses et les consciences.
Des milliers d’hommes et de femmes sont ainsi engagés de par le monde dans ce combat. C’est à ne pas en douter un signe des temps. Le signe d’un changement de mentalité et de prise de conscience en ce qui concerne la vie de nos frères (et nous sœurs) les animaux.
Pour ma part je considère qu’une telle situation constitue l’un des progrès le plus profond de ces dernières décennies. Il fut un temps où aborder ces questions était mal vu, et n’était point pris en considération. Celles et ceux qui se nourrissaient autrement qu’avec de la viande, étaient peu nombreux, mais le temps passant les choses changent et à l’allure où elles avancent, les événements qui se produisent, nous allons sûrement vers une prise de conscience beaucoup plus profonde et des changements de société importants.
Je suis sûr, que ce qui est bon pour nos amis les animaux, va s’affirmer comme une excellente chose pour l’Homme. Le 6 avril 2016, l’un des plus importants organes de presse anglais et même du monde, « ‘The Guardian’ attirait l’attention sur la situation désastreuse que la domestication des animaux pour abattage est en train de provoquer depuis la fin du nomadisme. Depuis l’âge de la pierre, l’homo sapiens ne cesse de causer de véritables désastres écologiques sur la Terre.
Lors de son arrivée en Océanie, il y a 45.000 ans, l’homme a décimé 90% parmi les plus grandes espèces terrestres. Puis, il y a 15.000 ans dans les Amériques, où il a mis ses pieds, 75% des espèces mammifères ont disparu de ce continent. Selon, donc le journal anglais, on calcule qu’avant même de planter sa première ferme pour cultiver ou avant même d’avoir écrit le premier texte, l’homme avait déjà décimé au moins 50% des mammifères du globe.
L’homme s’est toujours montré sous le caractère de la destruction, mais l’époque la plus parlante de ce processus est arrivé à partir du moment où cet homme est passé de la situation de nomade vers le développement de l’agriculture, puis l’apparition des premières citées et villes. Jusqu’alors on ne connaissait pas ce concept d’animaux domestiqués. A l’époque où n’avaient était domestiqués que quelques mammifères et quelques oiseaux, tout semblait « normal » et sous contrôle, puisque des milliers d’espèces vivaient dans la nature. Le problème c’est qu’aujourd’hui plus de 90% de tous les grands animaux terrestres non seulement ont été domestiqués, mais ils sont « confinés et ont une durée de vie comptée ».
Notre mode de consommation est assis sur une pratique près-historique et complètement dépassée de nos jours, autant d’un point de vue éthique et environnemental que social. La question c’est que depuis l’époque du nomadisme, les besoins de l’Homme n’ont jamais était revus ni repensés et ce sont les besoins de cette époque-là qui sont la norme aujourd’hui. Lorsque les industries ce sont mises à explorer cette activité dans le but du profit, l’éthique fut totalement mise de côté et se sont les grand mythes culturels et nutritionnels qui l’on remplacé. Les animaux domestiqués de l’industrie de la viande ont hérité un grand nombre des aspects et des besoins physiques, émotionnels et sociaux de leurs ancêtres, mais ces besoins sont totalement ignorés des producteurs de viande. Les animaux souffrent, soumis à des atrocités inimaginables, ils sont fermés dans des cages extrêmement petites, leurs becs leur sont coupés, ils sont castrés sans anesthésie, et sont séparés de leurs bébés dès la naissance. Dans l’industrie du lait et des œufs, les oiselets mâles n’ont aucune utilité. Dans de nombreuses unités de production, les poussins sont mis vivants sur une chaîne qui débouche sur un broyeur. Ces animaux vivent des situations d’un extrême effroi, d’une douleur panique et extrême, étant aussi forcés à se reproduire dans le but d’alimenter une industrie éthiquement malade. Les besoins déterminés par l’Homme il y a des milliers d’années se maintiennent, même si rien ne justifie une telle nécessité de nos jours. L’industrie de la viande garde les valeurs de l’époque du nomadisme et ignore complètement les nécessités des animaux en les soumettant à une vie absolument misérable et cruelle.
La frivolité des normes de vie actuelle exige que 70 milliards par an, (au moins) d’animaux soient sacrifiés, ce qui fait que la grande majorité des grands animaux terrestres, animaux sensibles, ayant des émotions, des sentiments et des besoins, soient forcés à vivre sur une ligne de production industrielle comme s’ils étaient des objets. Si l’industrie de la viande n’était pas financée par la consommation d’une grande majorité de la population, cet holocauste aurait déjà été banni.
L’article développé par le journal britannique, met en évidence une phrase du philosophe australien Peter Singer, auteur du livre ‘Libération Animale’, qui raconte : « L’industrie de la viande est responsable de plus de douleur et de misère que toutes les guerres menées par l’humanité additionnées. »
Lorsque nous changerons notre perspective de relation à l’autre, avec les animaux et avec la planète, nous serons alors arrivés au moment d’abandonner la consommation animale et d’adapter nos attitudes de manière plus cohérente avec ce que nous voulons voir sur notre monde. Soit un milieu ambiant bien plus tolérant, moins violent et de paix.
Nous ne pouvons rester emprisonnés à des concepts et des normes absolument dépassés et sans nécessité. Nous avons la possibilité de revoir tout ce que nous faisons, de chercher des nouveaux types de relations et de marcher en direction d’une nouvelle étape dans un monde moins violent. » Voilà comment aborde les choses cet article paru dans « The Guardian ».
Il est édifiant, il vient non pas clore mais au contraire ouvrir une nouvelle page de ce qui va être, certainement, et je le souhaite vivement, une nouvelle étape de notre vie terrienne, d’avantage discutée, critiquée, afin que soient respectées toutes les autres formes de vie existantes et sans lesquelles nous ne pouvons exister et vivre heureux, encore moins en leur imposant de tels sacrifices et des souffrances inouïes. Le malheur fait aux animaux, par l’Homme, conditionne son propre bonheur et joie de vivre.
N’ayons ni peur, ni ne soyons réfractaires. Nous avons toutes raisons d’affronter les questions, de la mort comme de la vie, de manière sereine, humaine et consciente. Tout ira, alors bien et mieux, pour l’Homme.
Aux origines de la vie.
Arrivés à ce stade de notre exposé, je voudrais revenir, rapidement, sur l’origine ou plutôt les origines de la vie et son développent au fil du temps qui se compte en millions d’années, sur notre planète.
Toute créature, minérale, végétale, animale et humaine, sait en vertu du principe vital et universel, s’approprier les conditions de son existence et de ses agissements successifs afin de lui donner continuité. C’est dans le cadre des premiers balbutiements, des êtres unicellulaires, que le Principe Spirituel, expérimente et élabore lentement son individualisation, et acquière les moyens de contact avec le monde environnant, dont il fait partie, afin d’y chercher la nourriture nécessaire au maintien de sa vie.
Du protozoaire (première forme de vie animale) jusqu’à l’Homme, de la cellule simples au plus complexe organisme, la fièvre d’ascension est toujours identique, soit une volonté indestructible de vivre. C’est là, que le Principe Spirituel initie l’élaboration primitive de son équipement périspirituel et médiumnique, par ailleurs. Un équipement certes rudimentaire, mais néanmoins suffisant pour lui permettre, dans la chaîne évolutive des Êtres, d’agir pour sa subsistance et de communiquer avec ses congénères. Cet équipement périspirituel, il le conserve et le transportera ultérieurement dans son existence suivante et dans toutes ses existences futures.
De plus en plus complexe et perfectionné, adapté aux besoins qui se manifestent, le vivant va construire et modeler son pendant corporel, prenant les éléments du milieu où il s’incarne (ou revit), pour se révéler dans ses nouvelles structures. Depuis les temps préhistoriques, les Hommes ont manifesté leurs capacités de communication avec leur environnement spirituel, par le fait même qu’ils sont détenteurs et équipés de la faculté médianimique, héritée de leurs vies antérieures, dans les divers règnes de la nature, là où ils avaient initié leur « existence » afin de subir des transformations et devenir médiumnique, apparue dès les premiers balbutiements de la vie et de l’évolution d’un équipement physique (corporel) et psychique approprié à leur manifestation.
De la médianimité chez les animaux.
C’est Allan Kardec qui nous dit, dans son « Livre des Médiums » chapitre 22, alinéa 234 : « Les animaux peuvent-ils être médiums ? On s’est souvent posé cette question, et certains faits sembleraient y répondre affirmativement. Ce qui a pu surtout accréditer cette opinion, ce sont les signes remarquables d’intelligence de quelques oiseaux dressés qui paraissent deviner la pensée et tirent d’un paquet de cartes celles qui peuvent amener la réponse exacte à une question proposée. »
Puis en question 235, il y répond : « Quoi qu’il en soit des expériences ci-dessus, la question principale n’en reste pas moins entière à un autre point de vue ; car même que l’imitation du somnambulisme n’empêche pas la faculté d’exister, l’imitation de la médiumnité par le moyen des oiseaux ne prouverait rien contre la possibilité d’une faculté analogue chez eux ou chez d’autres animaux. »
En effet, c’est ici que la réponse devient intéressante puisque Allan Kardec envisage cette possibilité. Puis plus loin à la question 236 il y est répondu : « La question de la médiumnité des animaux se trouve complètement résolue dans la dissertation suivante donnée par un Esprit dont on a pu apprécier la profondeur et la sagacité par les citations que nous avons déjà eu l’occasion de faire.
Voici ce qu’il dit : « J’aborde aujourd’hui la question de la médianimité des animaux soulevée et soutenue par un de vos plus fervents adeptes. Il prétend, en vertu de cet axiome : Qui peut le plus peut le moins, que nous pouvons médianimiser les oiseaux et les autres animaux, et nous en servir dans nos communications avec l’espèce humaine. C’est ce que vous appelez en philosophie, ou plutôt en logique, purement et simplement un sophisme. « Vous animez, dit-il, la matière inerte, c’est-à-dire une table, une chaise, un piano ; a fortiori devez-vous animer la matière déjà animée et notamment les oiseaux. » Eh bien ! Dans l’état normal du spiritisme, cela n’est pas, cela ne peut pas être.
D’abord, convenons bien de nos faits. Qu’est-ce qu’un médium ? C’est l’être, c’est l’individu qui sert de trait d’union aux Esprits, pour que ceux-ci puissent se communiquer avec facilité aux hommes : Esprits incarnés. Par conséquent, sans médium, point de communications tangibles, mentales, écrites, physiques, ni de quelque sorte que ce soit.
Il est un principe qui, j’en suis sûr, est admis par tous les spirites : c’est que les semblables agissent avec leurs semblables et comme leurs semblables. Or, quels sont les semblables des Esprits, sinon les Esprits incarnés ou non. Faut-il vous le répéter sans cesse ? Et bien ! Je vous le répète encore ; votre périsprit et le nôtre sont puisés dans le même milieu, sont d’une nature identique, sont semblables, en un mot ; ils possèdent une propriété d’assimilation plus ou moins développée, d’aimantation plus ou moins vigoureuse, qui nous permet, Esprits et incarnés, de nous mettre très promptement et très facilement en rapport.
Enfin, ce qui appartient en propre aux médiums, ce qui est de l’essence même de leur individualité, c’est une affinité spéciale, et en même temps une force d’expansion particulière qui, anéantissent en eux toute rétractabilité, et établissent entre eux et nous une sorte de courant, une espèce de fusion qui facilite nos communications. Puis plus loin il continue, en parlant des progrès constants de l’espèce humaine, et de la situation des espèces animées, concluez avec moi qu’il existe des principes communs à ce qui vit et ce qui se meut sur la terre. » Des principes communs cela ne veut pas dire égaux ni capables de communication médiumnique. Voilà un point qui nous semble résolu.
En page 301, nous pouvons aussi y lire : « Certainement les Esprits peuvent se rendre visibles et tangibles, pour les animaux, et souvent la frayeur subite qu’ils prennent, est importante, sans que cela ne vous semble motivé, pourtant elle est causée par la vue d’un ou de plusieurs de ces Esprits mal intentionnés pour les individus présents ou pour ceux à qui appartiennent ces animaux. Très souvent, vous apercevez des chevaux qui ne veulent ni avancer, ni reculer, ou qui se cabrent devant un obstacle imaginaire ; et bien ! Tenez pour certain que l’obstacle imaginaire est souvent un Esprit ou un groupe d’Esprits qui se plaît à les empêcher d’avancer.
Dans la Genèse, de l’Esprit et de la matière.
Dans la Genèse, Allan Kardec, développe l’idée de l’union du principe spirituel et de la matière, ainsi : « La matière devant être à la fois le but et l’instrument du travail, Dieu, au lieu d’unir l’Esprit à la pierre rigide, créa, pour son usage, des corps organisés, flexibles, capables de recevoir toutes les impulsions de sa volonté, et de se prêter à tous ses mouvements.
Le corps est donc en même temps l’enveloppe et l’instrument de l’Esprit, et à mesure que celui-ci acquiert de nouvelles aptitudes, il revêt une enveloppe approprié au nouveau genre de travail qu’il doit accomplir, comme on donne à un ouvrier des outils moins grossiers à mesure qu’il est capable de faire un ouvrage plus soigné.
Puis il poursuit : Dès qu’un Esprit naît à la vie spirituelle, il doit, pour son avancement, faire usage de ses facultés, d’abord rudimentaires ; c’est pourquoi il revêt une enveloppe corporelle appropriée à son état d’enfance intellectuelle, enveloppe qu’il quitte pour en revêtir un autre à mesure que ses forces grandissent. »
Maintenant, nous allons sur ce qu’il nous explique en ce qui concerne l’âme de la terre : « Le développement organique est toujours en rapport avec le développement du principe intellectuel ; l’organisme se complète à mesure que les difficultés de l’âme se multiplient ; l’échelle organique suit constamment, dans tous les êtres, la progression de l’intelligence, depuis le polype jusqu’à l’homme (c’est claire, les animaux constituent la continuité de la chaîne, le pont entre la phase de vie la plus simple et la plus complexe) ; il n’en pouvait être autrement, puisqu’il faut à l’âme un instrument approprié à l’importance des fonctions qu’elle doit remplir.
Et pour ne pas laisser de doute Allan Kardec réaffirme : « Que servirait à l’huître d’avoir l’intelligence du singe sans les organes nécessaires à sa manifestation ? »
Par ses explications Allan Kardec, nous emmène sur la voie de l’existence de l’âme et de la vie, sous toutes ses formes, pour nous faire comprendre la chaîne composée des toutes ses variétés, et dans lesquelles il y a l’Esprit qui les commandent, les dirigent, dans un but bien précis, celui du progrès, de son propre progrès et avancement. Et s’il est vrai que chez l’humain il est plus indépendant et évolué, il n’en est pas moins existant et présent dans toutes les autres formes intermédiaires de la chaîne du vivant jusqu’à l’homme.
A l’alinéa 14, du chapitre « l’union du principe spirituel et de la matière », Allan Kardec est très clair : « Le corps n’est donc qu’une enveloppe destinée à recevoir l’Esprit ; dès lors, peu importe son origine et les matériaux dont il est construit. Que le corps de l’homme soit une création spéciale ou non, il n’en est pas moins formé des mêmes éléments que celui des animaux, animé du même principe vital, autrement dit chauffé par le même feu, comme il est éclairé par la même lumière, sujet aux mêmes vicissitudes et aux mêmes besoins : c’est un point sur lequel il n’y a pas de contestation.
Un grand seigneur, sous le chaume ou vêtu de la bure du paysan, ne s’en trouve pas moins grand seigneur. Il en est de même de l’homme ; ce n’est pas son vêtement de chair qui l’élève au-dessus de la brute et en fait un être à part, c’est son être spirituel, son Esprit. »
Oui, dirons, nous : C’est le fait qu’il soit un Esprit d’avantage évolué et embellit, qui fait de l’Esprit humain un Être au-dessus de la brute, et donc capable de se faire un allié des autres formes de vie et de les protéger grâce à ses capacités supérieures. Cependant, ceci ne lui donne le droit de les détruire, bien que nous constations qu’au fur à mesure de son propre développement il s’en soit lui-même alimenté de leur chair.
« Comme il n’y a pas de transitions brusques dans la nature, il est probable que les premiers hommes qui ont paru sur la terre ont dû différer peu du singe pour la forme extérieur, et sans doute pas beaucoup non plus pour l’intelligence. » Ainsi je vous ai fait ce long tour d’horizon sur les explications de Kardec, permettant de mieux concevoir une autre vision, une autre approche, et, des relations différentes avec nos frères mineurs les animaux.
En conclusion.
Après ce tour d’horizon concernant l’état actuel du rapport de l’homme aux animaux, je vais conclure en vous disant que nous vivons une époque vraiment extraordinaire, où, à côté du meilleur, nous côtoyons le pire. Mais jamais notre société, n’a vécu, avec autant de possibilités et de probabilités de changement. Je dirais d’un véritable chambardement, de ses coutumes et de ses traditions. Et, si nous nous affrontons à de nombreuses difficultés, jamais nous n’avons eu autant de capacités de changer et de surmonter les obstacles que tout changement de l’ordre impose.
Individuellement, et collectivement, nous avons à notre disposition des outils, matériels et intellectuels, qui nous permettent de faire des pas de géant et de changer de braquet. Nous devons, peu à peu, changer nos habitudes et nos capacités culinaires, notre rapport à l’alimentation est sur le point de passer par une révolution. Tout se dégrade, tout doit changer !
Sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous ne devons être rétifs aux changements, parce que dans les rapports aux animaux, nous avons énormément de choses à y gagner. D’abord, il sera bon de nous mettre en accord et de nous rapprocher d’avantage de la nature, de la respecter, vivre en elle, comme étant notre mère majeure. Il faut impérativement cesser les coups et les blessures, que nous lui portons.
Il y va de notre demeure, de notre bien-être, de notre survivance, de notre devenir, au milieu de cette matière, où nous attend un bonheur que nous devons nous-mêmes savoir concevoir et construire. La nature nous parle, alors que nous lui faisons la plupart du temps la sourde oreille.
Nos amis, et frères mineurs, de toutes races et toutes formes de vie, avec lesquelles nous partageons notre existence, ont besoin de notre attention, de notre entretien et de nos soins. Nous, les humains, ne pourrons vivre sans eux, sans leur présence et l’équilibre qu’ils apportent à la vie, à notre vie. Tout est solidaire, dans la nature. Tôt ou tard, nous devons suivre les règles de cette loi générale de solidarité régissant la Création tout entière. L’équilibre, la stabilité, nécessaires, doivent nous conduire à la compréhension de plus en plus profonde de cet admirable mécanisme universel. Voilà où doit se situer notre sagesse !