Les sens – L’ouïe.

Introduction.

 

L’ouïe est un des cinq principaux sens physiologiques. Notre corps est donc équipé de cet instrument capteur des bruits, des sons, et des sensations sonores les plus diverses, venant soit, de notre propre corps, soit de la nature environnante, lointaine ou pas.

Cet organe ou instrument est capable de percevoir et de différencier les sons les plus divers et de mesurer la hauteur, la justesse, l’harmonie et la syntonie d’un ensemble qui s’exprime et vibre. De même qu’il peut différencier un très grand nombre d’instruments, à cordes, à vent, et compris les diverses familles qui composent ceux-ci, ainsi que les voix et certains cris d’animaux.

Les sons et l’acoustique sont mesurés en hertz. Le pascal étant l’unité internationale de mesure des pressions et des contraintes exercées par le son, transportés par l’air jusqu’à l’ouïe. 1 « Pa », exercé sur une surface plane de 1m2, correspond à une force totale de 1 newton. Puis il y a les fréquences avec lesquelles le son est transporté.

On dit que pour reconnaître le son, de la musique, des notes de musique instrumentale ou vocales, il faut avoir une oreille absolue. L’oreille relative reconnaît des notes à partir d’une certaine hauteur, ou en rapport avec une note de référence, dite diapason.

Dans tous les cas l’ouïe est une nécessité absolue dans notre vie quotidienne. Elle peut intercepter un nombre incalculable de sons, et être source de bien-être et de protection. Sans l’ouïe nous ne saurions ce que nous disent les sons émis par la nature, ou par l’homme et nous aurions bien du mal à exercer et nos tâches en protection dans le travail, ou tout simplement à pratiquer des loisirs ou des sports, en un mot à vivre en sécurité.

L’ouïe et l’audition, fonctionnent avec la mémorisation et la communication, ainsi que, comme nous le disons plus haut, avec l’intensité et la qualité du son émis, là encore notre cerveau est un décodeur et un gestionnaire extraordinaire.

 

Constitution de l’ouïe.

 

L’ouïe (1) est constituée de divers éléments. L’oreille externe qui comprend deux segments le pavillon auriculaire, sa partie extérieure, en forme de lame plissée, sur elle-même, en divers sens, appelée pavillon de cornet acoustique. Sa matière est un cartilage élastique qui lui permet de reprendre sa forme première en cas de déformation.

La partie inférieure du pavillon est représentée par le lobe de l’oreille dont la partie centrale est adipeuse (rondouillarde), peu innervée et richement vascularisée.

Le conduit auditif externe a la forme d’une corne acoustique diminuant de diamètre à mesure que l’on se rapproche vers le fond ou tympan. Cette partie interne est creusée dans l’os temporal, et revêtue d’une peau très poreuse et des glandes, sébacés et sudoripares apocrines, appelées aussi (glandes cérumineuses) qui fabriquent un liquide protéique et glucolipidique, pigmenté et visqueux, connu en tant que cérumen.

L’oreille moyenne, qui comprend le tympan ainsi que les osselets, trois très petits os. Ceux-ci à partir du dehors vers le dedans, s’appellent le marteau, l’enclume, et l’étrier (ce dernier est le plus petit os du corps humain). Leur appellation provient de leurs formes caractéristiques. Le marteau et l’enclume forme une articulation peu flexible appelée « bloc incudo-maléaire ».

Les sons résultent de vibrations de l’air dans le conduit auditif, lequel fait vibrer le tympan. Ces vibrations sont ensuite transmises le long de la chaîne ossiculaire, puis à l’oreille interne via la fenêtre ovale. Disons que la propagation des vibrations par les lignes des zones concentriques de leur amplitude est parallèle au manche du marteau, toutefois la membrane du tympan a des zones de vibration plus amples que celles du manche.

Dans la mesure où l’oreille moyenne est creuse, une haute pression aurait le risque de crever le tympan. Afin de pallier à ce risque, s’y trouvent en fonction les trompes d’Eustache.

Ces trompes, par ailleurs descendantes des ouïes respiratoires des poissons, relient l’oreille moyenne aux fosses nasales afin d’assurer une pression équilibrée (équipression) de part et d’autre du tympan.

L’oreille interne, contient non seulement l’organe de l’ouïe, mais aussi le vestibule et les canaux semi-circulaires, organe d’équilibre, responsable de la perception de la position angulaire de la tête et de son accélération. Les mouvements de l’étrier sont transmis à la cochlée via la fenêtre ovale et le vestibule.

La cochlée est un organe creux rempli d’un liquide appelé endolymphe. Elle est tapissée de cellules ciliées – cellules sensorielles non renouvelables coiffées de structures filamenteuses, les stéréocils. Cellules disposées le long d’une membrane (la membrane basilaire) qui partage la cochlée en deux chambres. L’ensemble des cellules ciliées et les membranes qui lui sont associées constituent l’organe de Corti.

La membrane basilaire et les cellules ciliées quelle porte sont mises en mouvement par les vibrations transmises au travers de l’oreille médiane. Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, ce qui permet au cerveau de différentier la hauteur des sons. De ce fait, les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée répondent de préférence aux aigus. Celles situées en son apex (dernier tour de la cochlée) répondent au contraire aux basses fréquences.

Les cellules ciliées font la transduction mécano-électrique, (processus de transformation d’un signal de leur cils en signal nerveux par le nerf auditif, qui va être interprété par le cerveau comme un son de la hauteur tonale correspondant au groupe de cellules excitées.

L’appareil vestibulaire postérieur est constitué de trois canaux semi-circulaires, disposés orthogonalement dans les trois plans. Ces canaux sont remplis de la même endolymphe que la cochlée. Lorsque l’oreille est soumise à un mouvement, l’inertie de ce liquide rend ce mouvement détectable par les cellules ciliées, tout à fait similaires à celles de la cochlée.

Tels qu’ils sont disposés, en trois plans orthogonaux, les trois canaux constituent un dispositif permettant de détecter la position angulaire de la tête dans toutes les directions possibles.

 

Maladies de l’oreille.

 

La spécialité médico-chirurgicale qui traite de la pathologie de l’oreille est l’oto-rhino-laryngologie plus souvent connue par l’abréviation (ORL), et l’otologie.

Les maladies de l’oreille les plus courantes, sont assez nombreuses :

Dans le déficit auditif – Surdité, Surdité de perception, Presbyacousie, Hyperacousie.

Dans le traumatisme sonore – Barotraumatisme, Acouphènes.

Tumoral – Cholestéatome, Neurinome de l’acoustique.

Infectiologie – Infection de l’oreille, Otite moyenne, Mastoïdite

Pavillonnaire – Polychondrite chronique atrophiente, Polychondrite récidivante.

Vertige – Trouble de l’équilibre, Labyrinthe, Maladie de Menière, Vertige paroxystique positionnel bénin, Otospongiose.

Il n’est pas rare, particulièrement des personnes soumises à des bruits forts et importants, permanents, de se retrouver avec des anomalies voir des maladies de l’oreille, ceci suppose qu’il y ait une protection à mettre en place afin d’éviter de tels accidents et dégâts, et un suivi médical de qualité, particulièrement les travailleurs des industries. De toute façon, notre société actuelle subi des décibels sonores, bruyantes et au-dessus du normalement supporté par nos tympans.

 

Notre conclusion. (2)

 

De ce que nous venons de dire, on déduit de la grande nécessité de se protéger, de consulter, sans tarder, lors qu’une difficulté se fait sentir. Les moyens médicaux actuels, permettent et de conseiller et d’intervenir dans d’assez bonnes conditions lorsque de tels situations apparaissent.

Les connaissances et les équipements médicaux, assez performants et en pleine évolution, sont un gage de sécurité et d’espoir. Toute la question est que le droit de celles et ceux qui y sont soumis, ce qui ne devrait être plus le cas, soit respecté et appliqué, sans les contraintes que nous connaissons, malheureusement.

La législation protège ceux qui sont soumis à de tels dégâts de leur ouïe, mais elle n’est pas toujours appliquée, parce que toute l’activité humaine est soumise à la loi du profit et donc le non-respect des textes est monnaye courante. Très souvent les travailleurs industriels, généralement les plus soumis à ces misères, mais pas seulement eux, doivent se battre pour faire appliquer les protections anti-bruit et plus insidieusement, lorsque les dégâts sont avérés, la loi prévoit de octroyer des indemnisations aux victimes.

Du point de vue humain, ce n’est pas normal que le travail mette à mal les travailleurs et que beaucoup d’autres membres de la société soient soumis à un tel fonctionnement. Il serait bien plus satisfaisant et économique d’avoir un sens plus humain et de respecter la santé et le bien-être de la population.

 


Bibliographie

 

(1) Extraits des explications de la page internet Wikipédia.

(2) L’introduction et la conclusion sont de notre responsabilité. La rédaction de l’EPADIS.