Dans un de ses articles sur le cerveau Bruno D. Cot déclare que « depuis un demi-siècle des technologies (sophistiqués) ont révolutionné les neurosciences. Ces dernières années les chercheurs multiplient les découvertes sur l’infinie complexité de notre matière grise. Celle-ci loin d’être une mécanique figée, se transforme et régénère en permanence ».
« L’humanité, est parvenue à identifier des galaxies situées à des années-lumière d’ici, (de la Terre), à étudier des particules plus petites qu’un atome, mais nous n’avons toujours pas élucidé le mystère de ce kilo et demi de matière qui se trouve entre nos deux oreilles ». Disait le président américain Barack Obama en avril 2013, lors du lancement du programme « cerveau ».
« Pas un jour sans une nouvelle avancée prouvant l’incroyable sophistication du cerveau. « Plus la recherche progresse, et moins l’encéphale apparait comme une mécanique figée, s’enthousiasme le journaliste Patrice Van Eersel, ayant écrit un ouvrage sur le sujet ‘Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner’».
Et Alexis Brice, directeur de l’Institut du Cerveau et de la moelle épinière (ICM) à Paris de résumer : « L’exploration de notre encéphale soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses ».
Dominique Lecourt, qui écrit l’Introduction à l’ouvrage du directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) Marc Peschanski, « Le Cerveau en Quatre Dimensions », déclare : « … Quelques années à peine ont suffi aux neurobiologistes pour transformer leur conception du système nerveux adulte, en y décelant le rôle décisif, jusqu’alors inaperçu, qu’y joue le temps. Cette révolution conceptuelle, dont l’auteur souligne d’emblée l’immense portée humaine, a cependant, comme toute autre, une longue préhistoire ». (…) « On s’étonnera sans doute, d’ici quelques temps, des résistances qu’auront dû surmonter ces recherches, expérimentalement étayées, lorsqu’il s’agit d’en tirer les leçons philosophiques générales ». (…) « Et l’on découvrira qu’il nous incombe dès maintenant de remettre sur le métier quelques questions philosophiquement radicales : celle de l’animalité de l’homme, de l’individualité humaine, de l’inné et de l’acquis, de la mémoire, du langage, et donc de la pensée ».
Sans aucun doute, un monde nouveau de connaissances extraordinaires est en cours, une nouvelle manière d’appréhender le cerveau, de comprendre son rôle et qui de lui ou d’un autre, l’Esprit, commande l’humain et le dirige vers des connaissances toujours nouvelles et étonnantes, comme si après avoir compris que la Terre était ronde, les hommes ont dû affronter et résoudre d’autres questions et problèmes qui se sont posées à eux. C’est une quête sans fin, c’est un défi immense que celui que la science va dès maintenant affronter concernant la personne humaine et la vie plus généralement.
L’enjeu est immense, parce que l’avenir aura à déterminer si c’est la matière qui guide l’homme, ou un autre agent qui tout en faisant partie de sa constitution se situe au-delà du cerveau, quel est son rôle véritable, sa genèse et son évolution depuis l’origine des temps. Nous nous permettons de dire cela, parce que dans la doctrine spirite nous trouvons d’immenses informations qui nous permettent de voir l’homme en tant qu’Esprit, Périsprit et Corps, une triade encore inconnue a bien de nos scientifiques qui se réclament du matérialisme scientifique, mais que le temps et la marche ascendante de leurs recherches ne cessera de les mener à la plus haute vérité, bouleversant, de fond en comble, un nombre important de leurs connaissances actuelles.
Les idées reçues et les découvertes récentes.
La partie de notre corps la plus complexe reste celle du cerveau. Ces dernières années ont été riches de découvertes qui font exploser en éclats bien d’idées reçues et le plus étonnant c’est que notre cerveau émet des ondes (genre wifi) qui le relie aux cerveaux des autres.
Contrairement à une idée vieille et reçue, notre cerveau est un univers qui se régénère à tous les âges de l’homme, même lors d’un âge avancé. Chaque jour vécu est une source d’expériences physiques ou psychiques qui renouvellent notre cerveau.
Le cerveau ne se repose jamais, il travaille en permanence, et à notre insu, même lors de notre sommeil, à 100% de ses capacités. Les connaissances actuelles du cerveau viennent révolutionner la connaissance et les idées que l’on se faisait de cet ordinateur incomparable à aucun autre.
Notre cerveau est détenteur d’une importante plasticité corticale et neuronale, comme d’autres organes de notre corps il peut se refaire et être réparé. Pensons que dans notre crâne nous portons des milliards de réseaux neuronaux (complexes de neurones). On parle actuellement de cent milliards de neurones, contenues dans mille à dix mille connexions, assisté de centaines de milliards de cellules (gliales), dont pendant longtemps on a pas donné d’importance, et qui pourraient jouer un rôle déterminant.
Tout ce complexe est relié électriquement et chimiquement grâce à des neuromédiateurs. Lorsque nous faisons certains gestes, nous allumons un réseau de quelques dizaines de millions de neurones. Des trillons de milliards de réseaux possibles forment une entité en reconstitution permanente. Certains diraient qu’il s’agit d’une véritable jungle vivante. Lorsque nous perdons un neurone par second, nous savons maintenant que de nouveaux neurones naissent constamment dans une zone particulière du cerveau pour migrer et aller reconstituer tout le cerveau. Un monde nouveau est aujourd’hui à la portée de la science et des hommes en générale.
Une autre idée reçue selon laquelle nous n’utiliserons qu’une partie ou fraction de nos capacités cérébrales s’est effondrée. Notre cerveau travaille à 100% de ses capacités et sans réserve d’énergie, que nous soyons éveillés ou endormis. Mais de cette activité mentale (cognitive) à peine 1% est accessible à la conscience. Tout ce qui nous sert à penser, parler, inventer, décider, bouger, n’utilise que 1% de l’énergie totale du cerveau. Les autres 99% restants sont pris par le cerveau pour reformater (refaire), confirmer, sans interruption tous les réseaux de neurones existant chez l’humain.
S’il est vrai que nous savions que notre cerveau interprétait notre vision du monde, nous ignorions qu’il retravaillait en permanence, à notre insu, tous nos réseaux et donc tous nos souvenirs. Cette connaissance ne fut possible que grâce aux derniers cris de la technique d’imagerie à résonance magnétique fonctionnelle (IRMF).
Est-ce que cette installation et son fonctionnement est-elle réglée par un chef d’orchestre ? Qui est-il ? Comment agit-il ? La science n’en sait rien.
Les dernières découvertes semblent aller dans le sens de l’existence d’un deuxième cerveau. La connaissance de ces réseaux n’est qu’à ses débuts. L’avenir proche découvrira des choses merveilleuses, et la matière qui a permis des connaissances étonnantes et merveilleuses, nous révélera encore bien d’autres surprises. Nous allons de découverte en découverte, les une plus merveilleuses que d’autres. La science après avoir fait le tour de la partie matériel de l’homme, pénétrera dans son autre partie, aujourd’hui dite invisible, pour nous décrire l’Homme-Esprit, l’Homme dans son intégralité.
Les scientifiques savent aujourd’hui que notre conscience n’est pas produite par le cerveau, mais qu’elle est indépendante de celui-ci. Nous voilà dans ce vieux débat entre matérialistes et spiritualistes et spirites pour savoir qui nous sommes, qu’elle est notre véritable identité. Qui agit et détermine ce que nous allons et devons faire : pour les spirites c’est l’Esprit.