Les causes sont multiples, de même que ses implications. Lésions à la tête, accouchement avec intervention médicale, utilisation de drogues et abus d’alcool, sont parmi ses conséquences les plus assidues, mais d’autres actes répétés dans notre passé existentiel peuvent produire des effets à base de convulsions, plus ou moins intenses et violentes. Les examens, faits en dehors des crises, ne permettent pas de repérer les effets et sont souvent « normaux ».
Allan Kardec, dans la « Genèse » (1) page 300, – 34, relève : « Les délivrances de possédés figurent, avec les guérisons parmi les actes les plus nombreux de Jésus. (…) Il est probable qu’à cette époque comme il arrive encore de nos jours, on attribuait à l’influence des démons toutes les maladies dont la cause était inconnue, principalement le mutisme, l’épilepsie et la catalepsie. Mais il en est où l’action des mauvais Esprits n’est pas douteuse ; ils ont avec ceux dont nous sommes témoins une analogie si frappante, qu’on y reconnaît tous les symptômes de ce genre d’affection. La preuve de la participation d’une intelligence occulte, en pareil cas, ressort d’un fait matériel ; ce sont les nombreuses guérisons radicales obtenues, dans quelques centres spirites, par la seule évocation et la moralisation des Esprits obsesseurs, sans magnétisation, ni médicaments, et souvent en l’absence et à distance du patient. (…) »
Allan Kardec, dans « Le Livre des Esprits » (2) pages 283 et 284, il est dit, en réponse à la question 764. Jésus a dit : Qui a tué par l’épée périra par l’épée. Ces paroles ne sont-elles pas la consécration de la peine du talion, et la mort infligée au meurtrier n’est-elle pas l’application de cette peine ? « Prenez garde ! Vous vous êtes mépris sur ces paroles comme sur beaucoup d’autres. La peine du talion, c’est la justice de Dieu ; c’est lui qui l’applique. Vous tous subissez à chaque instant cette peine, car vous êtes punis par où vous avez péché, dans cette vie ou dans une autre ; celui qui a fait souffrir ses semblables sera dans une position où il subira lui-même ce qu’il aura fait endurer ; c’est le sens de ces paroles de Jésus ; mais ne vous a-t-il pas dit aussi : pardonnez à vos ennemis, et ne vous a-t-il pas enseigné à demander à Dieu de vous pardonner vos offenses comme vous aurez pardonné vous-mêmes ; c’est-à-dire dans la même proportion que vous aurez pardonné ; comprenez bien cela. »
765. Que penser de la peine de mort infligée au nom de Dieu ?
« C’est prendre la place de Dieu dans la justice. Ceux qui agissent ainsi montrent combien ils sont loin de comprendre Dieu, et qu’ils ont encore bien des choses à expier. La peine de mort est un crime quand elle est appliquée au nom de Dieu et ceux qui l’infligent en sont chargés comme d’autant de meurtres. » (§).
Sur la question de la moralisation et les bénéfices de la desobsession, nous lisons dans le livre « Desobsession » (3) : « Nous ferions une grave erreur si nous pensions que la desobsession ne peut aider que les désincarnés qui restent pétrifiés dans les zones d’ombre de leur mental.
Une telle activité les bénéficie, évidemment, comme à nous, de même que ceux qui partagent notre expérience quotidienne, soit à la maison, ou en dehors, et, même dans les lieux où se développe notre influence.
Les réunions dédiées à la desobsession sont, assez souvent, un travail difficile, car, dans bien de circonstances elle paraît tomber dans la monotonie désagréable, pas seulement à cause de la répétition fréquente de manifestations analogues, mais aussi parce que ne s’y manifestent, pendant des périodes plus ou moins longues, des entités pétrifiées dans la révolte et la présomption. Ceci, cependant, ne peut et ne doit décourager les intervenants à ce genre de travail, dans la mesure ^ù aucun chercheur incarné sur la Terre n’est en condition d’évaluer les bénéfices résultant de la desobsession lorsqu’elle est correctement appliquée.
Nous possédons tous des désaffections dont la cause se trouve dans nos existences passées, et, pendant le stage évolutif que nous respirons encore, nous attirons à notre présence des entités moins évoluées, qui s’ajustent à notre pensée, et portent préjudice, assez souvent, involontairement, à nos dispositions et nos possibilités à profiter de la vie et du temps. La desobsession agit, de cette façon, en tant que remède moral spécifique, ventilant les conduits mentaux où nous agissons, tout en les immunisant contre les dangers de l’aliénation tout créant des avantages que nous ignorons en nous, bonnes pour nous, au tour de nous, dans une extension qui nous est impossible pour le moment d’évaluer.
Par la desobsession, disparaissent les maladies-fantômes, les empêchements obscurs, les insuccès, tout en obtenant avec leur aide spirituelle des horizons plus amples d’entendement de la vie et des recours moraux inappréciables nous permettant d’agir, devant notre prochain, avec détachement et compréhension ».
Reprenant ce que nous disions un peu plus haut, sur la médecine terrestre nous vous dirons que celle-ci â tout de même évolué, en comptant d’une part sur la chirurgie, lorsque la médication ne donne pas le résultat escompté, et que le médecin est en mesure d’évaluer les possibilités d’une intervention chirurgicale, et que de plus en plus ils se consacrent à intégrer le malade dans la vie sociale et familiale. Cette activité médicale implique des professionnels d’horizons divers, des psychologues, thérapeutes, etc…
Cet appui est aussi valable pour le malade que pour sa famille. La contrepartie c’est que les membres de la famille finissent par surprotéger l’épileptique, enfant ou adulte, de peur qu’il ne se blesse ou fasse des gestes inadéquats. Cette dépendance fait des épileptiques des personnes isolées ou renfermés.
Certains, par manque d’étude et de connaissance concernant l’épilepsie, pensent que celle-ci n’est que de la médiumnité déséquilibré. Dans le livre de Divaldo Pereira Franco « Grilhões Partidos » nous pouvons y lire : « … il ne faut pas oublier que toute infirmité provient de l’esprit endetté, et que la thérapeutique spirite est d’une grande importance.
Toutefois, il convient de rappeler qu’avant tout effort extérieur, le patient doit de se prédisposer à sa propre réforme intime, que personne ne peut faire à sa place, de même qu’il doit se faire une réflexion, l’éducation spirituelle, afin de prendre conscience des responsabilités qui sont les siennes, avant de s’initier à un traitement approprié, en partant de l’intérieur vers l’extérieur.
Postérieurement, et seulement alors, il lui serait utile de participer à des activités médiumniques en qualité d’observateur, et si les conditions le permettent, d’agir en tant acteur et instrument. »
On ne peut pas ignorer le fait qu’il y a des cas pernicieux d’obsession, très ressemblants à ceux de l’épilepsie. Divaldo Franco, précise : « … C’est un fait, très courant, que l’épileptique souffre simultanément d’une charge d’obsession liée à ses dettes du passé, là où son ancienne victime agit en tant que créancier, ce qui complique la pathologie au caractère mixte.
Quelle que soit la situation de l’épileptique, qu’il subisse ou pas un processus obsessif, son intérêt à fréquenter un centre spirite lui est conseillé, afin d’opérer sa réforme intime, de recevoir des passes magnétiques et fluidiques. Cet ensemble de propositions d’ordre spirite, ne doit en aucun cas remplacer le fait de consulter un médecin, ne serait-ce que pour la prise d’anticonvulsifs nécessaires ».
1. Allan Kardec (2004). La Genèse – Les miracles et les prédictions selon le Spiritisme. Lyon, Les Editions Philman.
2. Allan Kardec (1999). Le Livre des Esprits. Lyon, Les Editions Philman.
3. Francisco Cândido Xavier et Waldo Vieira. Desobsession. Par l’Esprit André Luiz, pp. 221-222, Chap. 64 « Beneficios da Desobsessão » (Bénéfices de la Desobsession).
§ NDLR – Des ordonnateurs de la peine de mort peuvent être des épileptiques demain et subissent ainsi les effets de la décision capitale prise contre la vie de leurs semblables.
– Quelques-unes des notes de cet article ont été prises sur des sites internet sérieux.