Sur le Modèle Organisateur Biologique.*
« La vision spirite de la santé est holistique (1) : Tous les processus morbides sont essentiellement mentaux et commandés par l’Esprit, et les phénomènes – physiques, biologiques, sociaux, culturels et spirituels – exercent une influence sur l’Esprit qui les métabolise et les intègre. Selon cette vision « la santé est la parfaite harmonie de l’âme », mais elle constitue cependant une acquisition lente et progressive de l’Être, au fur à mesure qu’il progresse en connaissance et en amour, avec le concours des expériences vécues dans les vies successives. » (L’âme de la Matière, par le médecin Marlene Nobre).
« L’homme est, constitué d’un ensemble d’éléments qui s’ajustent et s’interpénètrent, afin de se condenser dans une structure biologique, formée par l’Esprit – être éternel, préexistent et survivant au corps somatique (corps matériel), le périsprit le principe intermédiaire, substance semi-matérielle qui sert de première enveloppe à l’Esprit et qui lie l’âme au corps. Comme le germe, dans le fruit, le périsperme et sa croûte » et le corps qui n’est autre que son enveloppe matériel. » Tous ces éléments sont en inter relation profonde avec les plans de l’Univers. Le périsprit, qu’on dénomme aussi de corps astral, est constitué de divers types de fluides (énergie) ou de matière hyper-physique, est le lien qui uni l’Esprit au corps somatique (corps physique). »
Comme nous venons de voir, ces deux auteurs spirites, Joanna d’Angelis** par la médiumnité de Divaldo Pereira Franco et l’autre par ses compétences en médecine, confirment tout à fait ce que nous venons de vous exposer plus haut.
L’alimentation et la souffrance.
Dans l’introduction du livre « A fisiologia da Alma » (La physiologie de l’Âme) dicté par l’Esprit Ramatis au médium Hercilio Maes, on peut y lire en page 16 : « … Votre système de nutrition constitue une déviance psychique, une perversion du goût et de l’odorat ; vous vous rapprochez de l’a brute, dans cette attitude de sucer l’intérieur des os et d’ingérer des viscères comme de confettis.
Nous sommes certains que la direction spirituelle de notre planète emploi tous ses efforts en vue de faire que les terriens s’écartent, peu à peu, de ces préférences répugnantes. » (…) « La substance astral, inférieure, produit des fluides inférieurs qui s’attachent à votre aura et rend sa transparence d’avantage sombre et lourde, empêchant les hauts vols de l’esprit. » (…) « … Vous devez comprendre, le plutôt sera le mieux, que le périsprit est iman très puissant qui attire et agrège les émanations délétères du monde inférieur, lorsque vous persistez dans les niveaux vibratoires des passions animalisées (matérialisées).
« Un nombre important d’incarnations seront encore nécessaires, pour libérer l’humanité de cette chute en forme de glissement psychique, qui exigera une thérapie afin de guérir des ulcères, cirrhoses du foie, néphrites, arthrite, diabète, urémie, obstruction des veines, etc. ! »
Et parlant de Jésus en page 9 nous pouvons y lire : «… Jésus, n’a pas seulement était un législateur sidéral sublime ou un psychologue hautement qualifié, maître connaissant à fond les stratagèmes de l’âme humaine, mais il fut surtout un scientifique hors-pair, en nous indiquant le « chemin du Paradis » ou nous avertissant sur la « légende de l’Enfer », nous parlait de notre mouvement volontaire sous le commandement des lois scientifiques et immutables, conséquence du mécanisme cosmique de l’univers lui-même. »
« C’est ainsi, que nous ne pourrions terminer nos observations sans vous dire que la majeure conquête de l’homme n’est pas celle de l’espace, inter planétaire, mais la victoire de soi-même sur les passions, les vices et l’orgueil qui retiennent l’âme dans les corsets du vêtement de la personnalité humaine. »
Et, Ramatis, de poursuivre dans ce même livre, dans le chapitre traitant de la « La santé et l’infirmité » page 146 : « La santé et l’infirmité sont le produit de l’harmonisation ou de la dés-harmonisation de l’individu par rapport aux lois spirituelles qui du monde occulte agissent sur le plan physique… » (…) Pendant la période de gestation et en vue de la nouvelle incarnation, ses résidus psychiques venimeux, provenant des énergies usées de façon morbide, se condensent peu à peu, dans le corps physique à mesure que celui-ci grandit et, finalement, ils lèsent les régions organiques plus vulnérables pour raison héréditaire. Ce processus de drainer le psychisme maladif, par l’Esprit, au moyen de la chair humaine, la Médecine ne l’étudie et le classifie qu’au moyen d’une terminologie technique grave, en se préoccupant d’avantage avec les « maladies », qu’avec les « malades. »
Ramatis, continue : « Ce n’est pas au moment exact où l’individu accuse les symptômes matériels de la maladie que réellement il est malade ; depuis bien avant qu’il vivait mentalement et psychiquement en tant qu’infirme, même si son monde extérieur n’avait pas encore identifié le fait. »
Nous le voyons bien, même si ce que nous avançons n’est pas tout à fait nouveau et depuis un certain temps déjà que les milieux spirites s’y intéressent il n’en est pas moins vrai qu’un chemin important reste à parfaire et que notre rôle reste tout à fait pertinent dans la mesure où nous devons tous nous préparer à changer de registre en ce qui concerne la question de la maladie et des causes qui l’engendrent. Afin de mieux étayer notre propos et ce qui nous guide dans notre exposé, nous allons voir ce que nous disent les Esprits questionnés par Allan Kardec, dans le livre des Médiums.
« La santé est une condition nécessaire pour le travail que l’on doit accomplir sur la terre, c’est pourquoi ils s’en occupent volontiers ; mais comme il y a des ignorants et des savants parmi eux, il ne convient pas plus pour cela que pour autre chose de s’adresser au premier venu. »
Questions sur la santé adressées aux Esprits.
293. 24. Les Esprits peuvent-ils donner des conseils pour la santé ?
«Les célébrités terrestres ne sont pas infaillibles et ont souvent des idées systématiques qui ne sont pas toujours justes, et dont la mort ne les délivre pas tout de suite. La science terrestre est bien peu de chose auprès de la science céleste ; les Esprits supérieurs seuls ont cette dernière science ; sans avoir des noms connus de vous, ils peuvent en savoir beaucoup plus que vos savants sur toutes choses. La science ne fait pas seule les Esprits supérieurs, et vous seriez très étonnés du rang que certains savants occupent parmi nous. L’Esprit d’un savant peut donc n’en savoir pas plus que lorsqu’il était sur la Terre, s’il n’a pas progressé comme Esprit.»
26. Le savant, devenu Esprit, reconnaît-il ses erreurs scientifiques ?
« S’il est arrivé à un degré assez élevé pour être débarrassé de sa vanité et comprendre que son développement n’est pas complet, il les reconnaît et les avoue sans honte ; mais s’il n’est pas assez dématérialisé, il peut conserver quelques-uns des préjugés dont il était imbu sur la terre. »
27. Un médecin pourrait-il, en évoquant ceux de ses malades qui sont morts, en obtenir des éclaircissements sur la cause de leur mort, les fautes qu’il a pu commettre dans le traitement, et acquérir ainsi un surcroît d’expérience ?
« Il le peut, et cela lui serait très utile, surtout s’il se faisait assister par des Esprits éclairés qui suppléeraient au défaut de connaissances de certains malades. Mais pour cela, il faudrait qu’il fît cette étude d’une manière sérieuse, assidue, dans un but humanitaire, et non comme un moyen d’acquérir sans peine savoir et fortune. »
Les questions traitées, ici, dans Le Livre des Médiums, de Allan Kardec, sont pour nous très intéressantes à plus d’un titre :
1° – D’une part elles nous permettent de comprendre que rien, aucun savoir, aucune compétence, réels, ne peuvent et ne doivent s’acquérir sans l’effort personnel d’étude et de l’expérience.
2° – D’autre part sachant que les Esprits sont des hommes désincarnés, d’hier, avec leurs qualités, leurs défauts, les limites de leurs connaissances, le fait qu’ils soient dans le monde spirituel, ne fait pas automatiquement d’eux des savants capables de pouvoir répondre à toutes les questions qu’on leur pose.
3° – Nous savons tous que la plupart du temps et dans le cadre de la santé et de la science, terrestre, ceux qui s’en occupent le font la plupart du temps à leur profit exclusif et d’enrichissement.
Cette situation perdurant plus ou moins de temps, chez les désincarnés, dans le cas où on les questionnerait et qu’ils nous répondent, nous n’obtiendrions que des réponses limitées à leur savoir et selon le degré d’honnêteté qui serait le leur.
Tout ce que nous pourrions obtenir de mieux ce seraient des conseils venant de celles et ceux, parmi les Esprits, qui n’ont que le bien commun, en tant que préoccupation et pratique, et les vertus de leur cœur au service de leur semblable. Les quelques Esprits, et il y en a que se sont disposés à de telles communications et à aider aux soins de leurs frères désincarnés, ce sont des Esprits dont la probité et le sérieux ne représente aucun doute. Et dans ce cas eux-mêmes ne s’adressent et ne font confiance qu’a des médiums sûrs et très qualifiés à tous les niveaux.
Je dis ceci, parce que la plupart d’entre nous, spirites, ne savons pas, quel est l’intérêt de celle ou celui qu’on aide, à passer par la douleur, quelle fut le mécanisme qui a déclenché son épreuve. Nous ne savons pas si l’heure est venue de mettre fin à cette durée de la maladie, ou de la douleur qui leur est souvent liée. Parce que ce parcours, pour l’heure, effectué dans la souffrance, ne lui est pas négatif, bien au contraire, il est sans doute le meilleur des traitements à sa souffrance.
Disons, que si rien n’empêche de poser des questions aux Esprits et de souhaiter se faire éclairer par eux, le bon sens nous dicte que ces questions doivent leur être adressées dans un cadre ordonné, silencieux, empreint de sérieux et d’une grande foi raisonnée. Rien ne doit pouvoir être fait sans le but exclusif d’être au service du bien, et de servir notre semblable sans autre intérêt que celui qui peut lui être utile et que quoi qu’on fasse cela ne sera pour lui un obstacle à son avancement spirituel.
Action et intervention spirites.
Notre intervention, et elle ne doit jamais être refusée, doit se faire dans le but d’aider à diminuer, à améliorer les souffrances et surtout cette intervention doit être utile et de bon aloi. Elle doit être empreinte de bonté et d’humilité, où soient présents les sentiments élevés, de confiance et d’amour envers notre semblable et les Esprits au service du bien.
Toute notre morale doit se résumer dans la pratique consciente de la charité et de l’humilité, c’est-à-dire dans les deux vertus contraires à l’égoïsme et à l’orgueil. Ceux qui souffrent et affrontent la douleur, méritent toute notre attention et notre dévouement. Chacun d’entre nous étant détenteur d’au moins l’envie de faire le bien sans ostentation d’aucune sorte, ne doit jamais oublier cette leçon par excellence qui doit présider notre comportement et notre action de spirites : « Aime ton semblable comme toi-même » et appliquer ce principe qui dicte toute action en faveur d’autrui : « Sans Charité Point de Salut ».
Dans pas mal de pays, il y a des institutions qui honorent la Doctrine Spirite, par leurs buts et leur activité, en faveur des Hommes. Elles, mènent toute une activité afin de servir et d’aider au mieux à amoindrir la douleur et à rendre la souffrance humaine plus supportable.
Des institutions de recherche spirites, sur la réincarnation, sur les effets physiques des communications.
Des institutions où on soulage la douleur, où on guéri les maux mis en action par la dépression, morale et physique, par la pratique d’une médiumnité exclusivement au service du bien et sans intérêt monétaire ou autre. D’autres institutions sont soutenues par des médiums spirites, dont le but est de soulager et guérir celles et ceux qui y recourent, sans distinction social, ni aucune autre relevant de notre situation terrestre.
Ces médiums y donnent le meilleur d’eux-mêmes en effectuant même des opérations corporelles, avec un sens aigu de bienveillance et de moralité, une assurance inégalée dans les Esprits qui dirigent ses actes merveilleux. D’autres encore, si ce ne sont pas les mêmes, prescrivent des actes dans le cadre de traitements naturels qui représentent des baumes de bien-être et déclenchent chez celle ou celui qui souffre l’espérance en une vie meilleure et plus belle.
Ici, nous en sommes encore assez distancés de ces situations, bien que ce que nos médiums spirites font avec l’aide du monde spirituel ami et bienfaiteur, est en lui-même un gage pour l’avenir, puisqu’ils se dévouent, par la passe, la thérapie fluidique, la médiumnité et la prière en faveur des incarnés et des désincarnés, à faire le bien et à aider notre semblable à reprendre espoir et goût à la vie.
Le Spiritisme est une philosophie de vie, par l’influence si positive qu’il exerce chez celle ou celui qui prend son chemin, et adopte la posture de vivre en fraternité et solidarité avec son milieu humain et naturel, il améliore d’une façon encore inconnue par la science médicale et la sociologie le bien-être de l’Homme et compris au-delà de la mort de son enveloppe corporelle. Il est la continuité du rôle joué par les plus grands maîtres de l’antiquité dont Jésus.
L’intitulé de notre exposé « Le Spiritisme et la souffrance » sont inclues toutes les souffrances, qu’elles soient d’origine physique, mentale, morale, sentimentale ou spirituelle, c’est cette douleur que l’on ressent, qui nous tenaille, qui joue le rôle de l’aiguillon afin de nous faire prendre conscience de ce qui ne va pas, à un moment donné, chez notre personne.
C’est la souffrance qui nous réveille et par son action dynamisante nous mène à l’éveil, à prendre conscience, de ce que nous devons faire pour rectifier les anomalies passées et aller de mieux en mieux. Son rôle, apparaît il est vrais à nos sens comme un inconvénient, c’est en tous cas ainsi que nous le considérons, mais dans les faits, elle constitue une protection puisque son travail consiste à limiter les dégâts opérés antérieurement, qui représentent la cause et la douleur les effets, de notre débordement et non-respect des lois biologiques et morales qui lui sont liées.
Encore, voici le rôle éminent de la Doctrine des Esprits, que l’Esprit de Vérité à si noblement transmis, que les médiums de l’époque ont consigné dans leurs cahiers et qu’Allan Kardec a si bien complété par ses questions posées aux Esprits et ses pensées si adroites et de bon sens. Nous sommes, aussi bien les spirites que tous les hommes de bonne volonté, hommes ou femmes, de la rue ou scientifiques, les héritiers du plus beau des messages. D’une philosophie révolutionnaire, au sens le plus noble du terme, puisqu’elle n’existe que pour contribuer à la prise de conscience et à l’engagement de toutes et de tous à travailler, à transformer leur propre vie, leur destinée et à partager ce programme d’action non-violente, mais profondément dynamique, au service de l’Humanité toute entière.
Par de-là le rôle de la science humaine afin d’aider et soutenir l’homme dans sa souffrance, notre rôle, aujourd’hui, est de « Préparer l’Homme actuel aux temps nouveaux qui approchent, depuis la mise en œuvre de la Codification par Allan Kardec, secondé par Amélie Boudet, son épouse, afin que toutes ses souffrances d’ordre matérielle ou spirituelle s’estompent et prennent fin.
Ce sera par son cheminement, par son engagement, au service de son émancipation morale et spirituelle, que chacun adviendra, en fin de compte, son propre médecin !
* Le MOB correspond au Périsprit ou Corps Astral et sa fonction.
(1) Qui correspond à la totalité de l’être vivant.
** – Livre « Homem integral » (L’homme intégral) par l’Esprit Joanna d’Ângelis et le médium Divaldo Pereira Franco.