L’alimentation… des Hommes – II.

Les aliments.

 

Les aliments ce sont toutes les substances et toutes les protéines utilisées par les êtres vivants – donc par l’homme – en tant que sources de matière et d’énergie qui lui permettent de mettre en mouvement ses fonctions vitales, dont la croissance, le mouvement et la reproduction.

Les aliments se présentent, dans deux états principaux : Solide et liquide. L’eau est un aliment liquide par excellence.

Le premier est à la base de notre alimentation. Le second, n’en est pas moins nécessaire, puisque deux tiers de la constitution corporelle de l’homme est liquide, et que les liquides jouent un rôle important dans le drainage des substances toxiques contenues dans l’organisme.

Il y a les aliments d’origine végétale qui se divisent en légumes, fruits et céréales, tous trois peuvent donner lieu aux liquides, jus, thés, infusions et alcools.

Puis il y a les aliments issus de la transformation : sucres, pates, pain, gâteaux, divers et variés, chocolats, confettis, pour les principaux.

Dans notre alimentation courante nous utilisons aussi des produits provenant d’animaux. Exemple : les œufs, le miel, le lait, le beurre, le fromage, et l’yaourt.

 

Dans l’actualité.

 

Le Biologique et le Végétarisme.

 

Ces dernières années nous assistons au développement d’une alimentation de plus en plus tournée vers ce que l’on nomme de nourriture bio. Le bio est partout. Dans toutes les bouches, dans tous les marchés, et dans beaucoup de magasins, mais pas encore au prix de toutes les bourses. Parallèlement, on assiste à l’ouverture de restaurants et autres endroits où on peut manger et boire bio.

Et même trouver des restaurants proposant une alimentation végétarienne équilibrée et saine.

Les prix ne sont pas forcément très élevés, mais encore là il faut voir le rapport qualité-prix. Ceci étant dit, la recherche de ce genre de restauration n’obéi qu’a une question de mode. Il y a aujourd’hui, et depuis un certain nombre d’années, déjà, un besoin, un désir, de manger plus sain, moins de viandes essayant d’avoir moins de problèmes liés à l’équilibre physique et à une meilleure santé.

L’absorption de viandes, particulièrement l’abus, en tant que nourriture fondamentale, semble poser un certain nombre de problèmes digestifs et de santé aux hommes de notre époque.

Si le bio consiste dans un mode production agricole sans l’utilisation de produit chimique de synthèse, pesticides, herbicides, fertilisants artificiels ou les hormones de croissance, seules des matières organiques naturelles y sont utilisées.

Le végétarisme (1) est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale dans la cuisine. Il y a un nombre de raisons importantes à ces méthodes alimentaires, l’éthique, la religion, la culture, la santé, puis des raisons subsidiaires concernant l’a non confiance dans les questions de traçabilité des chaires animales, l’accès aux denrées alimentaires et par principe contre l’exploitation animale et la consommation de leur chair.

 

La crise de la vache folle. (2)

 

Depuis les questions relatives à la crise de la vache folle, qui a révélé l’existence de la maladie encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de sa transmission à l’homme, la consommation de la viande bovine c’est effondrée.

La méfiance vis à vis des éleveurs, leur utilisation des farines d’origine animale dans l’a alimentation de leur bétail a emmené une partie relativement importante de la population à se poser la question de la viande en tant que nourriture et à chercher d’autres sources nutritives.

Quelques centaines de victimes humaines, de par le monde, à donnait lieu à une crise dont les médias se sont fait l’écho en 1996. Les consommateurs ont pris conscience du risque qu’on leur faisait prendre.

Depuis les autorités dans divers pays d’Europe et même d’ailleurs ont pris un certain nombre de mesures, afin d’enrayer l’épidémie et de préserver au mieux la santé de leurs concitoyens, tout en améliorant les pratiques de la filière bovine, dont une traçabilité renforcée des animaux et développer le concept du principe de précaution, dans les questions de santé publique.

Cette crise de la vache folle a mis à nu un certain nombre de questions relatives aux rapports de l’homme, à l’animale, à la nature, au lien social, à l’altérité, à la catastrophe, etc. (3)

Selon le journal l’Express (4) des experts de l’Université d’Oxford ont accumulé des données sur plus de 45.000 participants démontrant qu’une diète végétarienne réduit d’un tiers le risque d’être atteint des maladies cardiovasculaires, cancers, accidents vasculaires cérébraux. Et qu’une étude plus récente sur 37.000 personnes adultes, prouverait que se nourrir d’un seul plat végétarien par jour pourrait réduire le risque de mourir d’un cancer de 20%.

 

Les dégâts sur les sols, les plantes et la santé.

 

Il y a un certain nombre de sociétés spécialisées dans les technologies agricoles, l’une d’entre elles connue internationalement Monsanto Company (5) a fait parler beaucoup de ses méthodes ces dernières années, surtout par l’introduction des herbicides, des pesticides et des plantes et semences génétiquement modifiées ou transgéniques, les fameux OGM.

Monsanto et un certain nombre d’autres sociétés, intervenant dans l’agro-alimentaire ont vendu 85 % des pesticides dans le monde et réalisé, ainsi, un marché de trente milliards de dollars américains. La commercialisation d’OGM agricoles, fut suspectée de nuire à l’environnement et d’être nocifs pour la santé humaine.

Qu’il s’agisse de la nourriture d’origine animale ou végétale, nous constatons, ces dernières années, d’un nombre croissant de critiques concernant l’utilisation d’un certain nombre de produits de transformation, dans ces deux sources de produits alimentaires, au mieux laissant à désirer, au pire mettant en cause le bon fonctionnement de l’organisme humain, et source de maladies.

Puis comme nous venons d’indiquer plus haut, l’environnement et la chaîne alimentaire n’ont pas cessé de se dégrader par l’accumulation de PCB – polychlorobiphényle – famille de d’huile de pyralène. Certains experts déclarent, que l’alimentation est la première source d’exposition aux PCB. Ces PCB sont interdits de fabrication, en France, depuis 1987.

Des anomalies congénitales ont été constatées (peau, muqueuse) chez des enfants contaminés durant la grossesse. Mais ces produits intoxicants peuvent provoquer de retards de développement cérébral et intellectuel chez des enfants, de même que des déficits cognitifs (6) dont le lait maternel était bien un facteur de contamination des nourrissons. Selon certains experts les effets des PCB peuvent mettre en cause le fonctionnement des neurones (cerveau) et du système nerveux.

«… Il est aujourd’hui clair que l’utilisation de minerais inorganiques, les produits chimiques et les vitamines synthétiques, ce sont des produits réactifs mettant en question l’équilibre sanitaire de l’organisme, l’intoxiquer et provoquer les plus diverses maladies. A côté des fertilisants, les industries spécialisés ont fini par surcharger la terre de pesticides chimiques, ce qui est la plus grande des menaces pour la vie animale, mettant aussi en danger la flore. (…)

Le sol est vital pour la santé, mais dès qu’il subit de tels traitements et reçoit des fertilisants chimiques, finit par dégénérer et devient impropre à la culture d’aliments sains et régénérateurs de l’organisme, qui une fois ingérés peuvent, en effet, le contaminer. (…)  

D’autant que même les poisons d’eau douce et même les océans sont peu à peu envenimés par une combinaison d’insecticides et d’herbicides. » (7)

 

Les sols.

 

La disparition d’un certain nombre d’espèces animales, est aujourd’hui une certitude. Ce n’est pas un phénomène naturel que les fait disparaître, mas l’action des hommes. L’écosystème de notre habitat terrestre ne cesse de se dégrader, de se déséquilibrer, nous assistons ces dernières années, à des phénomènes climatiques et atmosphériques intempestifs, dont les dégâts sont immenses.

Certaines populations de par le monde, plus vulnérables, soumises à la pauvreté, au manque d’instruction et de culture, vivant dans des conditions quotidiennement précaires, doivent encore subir les effets dangereux et gigantesques produits par les pluies torrentielles, les cyclones et autres tempêtes maritimes et terrestres.

L’activité humaine, désordonnée, non respectueuse de la nature, incohérente, égoïste, cherchant à tout prix l’appât du gain, est en train d’altérer les conditions de fonctionnement de la biosphère et des conditions de vie sur la planète. Les sols doivent se régénérer.

Le temps presse, l’équilibre et les conditions de vie, toutes formes de vie, sur notre Terre, semblent en danger. Les espèces, végétales, et animales dont l’espèce humaine, n’ont jamais subi autant de mauvais coups, non pas tant qu’au fond ce soit la nature qui est devenue dangereuse, mais l’activité bornée et sourde des hommes eux-mêmes.

Il faut que ça change, prenons-en conscience. La qualité de nos sols diminue a vue d’œil. Les fonds marins sont devenus une poubelle. Par sa compréhension de la vie et du monde, par sa haute pénétration dans la sphère de l’immortalité, par l’impulsion donnée aux relations entre la vie incarnée et désincarnée, par son respect et sa moralité pour la vie, le Spiritisme devra jouer un rôle décisif dans la façon dont l’homme envisagera son futur et par voie de conséquence du monde, notre habitacle temporaire et au combien nécessaire et précieux.

 

Les plantes.

 

Les plantes sont parmi les produits servant à l’alimentation, des hommes et des espèces vivantes, au traitement de maladies et à l’équilibre de l’environnement et des sols. Elles contribuent au fonctionnement du climat et à la régénération de l’air. Autrement dit, leur fonction est vraiment décisive pour la vie et le bien-être de celle-ci sur la planète.

En tant qu’éléments constituant la chaîne des formes vivantes de notre planète, elles peuvent, par l’action de l’homme, courir des risques et être mises en danger de leur propre vie. Les traitements imposés par l’homme, au moyen de produits chimiques, la décomposition du sol, les pluies contaminées par ces produits et la pollution produite par les industries chimiques et métallurgiques, sont autant leurs ennemis que ceux de l’homme et de la nature, dans son ensemble.

L’agriculture maraîchère s’est depuis quelques dizaines d’années fortement développé et de façon intensive, produit des aliments de plus en plus chargés de toxiques. C’est cette situation qui a emmené un certain nombre de maraîchers à essayer, puis à se tourner vers la production des produits biologiques, « le fameux bio », tant à la mode.

Dans les cantines scolaires, les autorités, ont fini  elles aussi par prendre des mesures, concernant et les menus et la qualité des produits rentrant dans les plats cuisinés à cette fin. L’obésité et certains autres dérangements chez les enfants pourraient trouver la cause dans l’ingestion de produits contaminés par la chimie utilisée dans l’agriculture.

« Le résultat de l’agriculture chimique, dit Nichols, (8) est un enchainement sans fin de maladies : pour la terre, les plantes, les animaux et l’homme. Partout dans le monde où on met en pratique l’agriculture chimique, les personnes sont malades. Les seuls bénéficiaires ce sont les compagnies qui produisent les substances chimiques. » (…).

Parlant du Département de la Santé, Education et Bien-Être, de son Etat le même docteur Nichols déclare : « Ils ont réellement fait la chasse aux hommes et aux femmes qu’ayant adopté des aliments naturels, ou organiques, ou simplement sains, menaçaient les profits de l’industrie alimentaire. »  

 

Et la santé.

 

La santé, de la vie, de toutes formes de vie, celle de la planète et de ses habitants, est vraiment mise à mal. L’atmosphère et la stratosphère, supportent de moins en moins les grandes masses polluantes produites par une activité humaine désobligeante, envers la planète et sa nature. Une masse polluante que l’on pourrait faire diminuer et dont la partie restante pourrait être transformée et réduite à néant ou presque.

Les connaissances et les moyens technologiques, existants, le permettent, mais chaque pays, chaque région du monde, ne travaille que pour soi, ne développe ces forces productives qu’en vue de la rentabilité étroitement financière et de l’accumulation des richesses individuelles quelle peut engranger, sans tenir compte ni des conséquences, ni des coups portés à la santé de la planète et de l’humanité.

Les besoins sanitaires et hospitaliers, s’accroissent exponentiellement, au vu de nouvelles maladies et d’une population qui croît. La recherche médicale s’efforce de trouver les moyens de répondre, au traitement, au soulagement, à la guérison, mais de nouvelles maladies surviennent et des masses d’argent de plus en plus conséquentes sont nécessaires. Mais, nous le voyons bien, la question n’est plus financière, elle est éthique. La réponse à tous ces problèmes ne peut être qu’éminemment politique, au sens le plus noble du terme.

 

Le rôle des spirites.

 

La société doit sans doute changer les bases de son fonctionnement et de sa relation et de son rapport à la vie. Un  effort  très important, est  demandé aux hommes, afin qu’ils améliorent leur société et qu’ils transforment la planète « guerrière » en une instance de paix, où il fera bon vivre, et où on disposera des services de santé pour tous et où on veillera à l’équilibre et au respect de la nature. Ce sera sans doute la tâche des temps nouveaux qui se préparent et approchent. L’espoir est réel, les spirites doivent se préparer à intervenir en mettant de l’huile morale là où il faut.

Intervenir dans le politique, n’est pas une erreur, ni une faute, c’est un acte d’intervention dans le monde matériel, afin de l’adapter aux besoins, matériels, moraux et spirituels, des hommes. Ce rôle, commun aux spirites et à toutes celles et tous ceux, véritablement convaincus et épris de l’idée de collaborer à l’amélioration de la société, n’en doutons pas, est un rôle aussi nécessaire que précieux.

 


Bibliographie :

 

1 – Association Végétarienne de France.

2 – Article internet Wikipédia.

3 – Article de la revue « Terrain » n° 38 mars 2002.

4 – L’Express étudiant du 2 mars 2015.

5 – Extraits de l’article sur Monsanto, publié sur Wikipédia.

6 – Cognitif, est un mot qui se rapporte à la connaissance.

7 – « La vie secrète des plantes » (A vida secreta das plantas » livre de Peter Tompkins et Christopher Bird, 8ème edition.

8 – Il s’agit de Joe Nichols, docteur, issu d’une famille de grands agriculteurs nord-américains, cité dans le livre « La vie secrète des plantes ».

 

Ndlr. – Les traductions nécessaires à la composition de cet article, furent faites par les Editions Primaveris.