L’alcool et la vie.

Un produit de grande utilité

 

L’alcool est un produit à la fois synonyme de réparation et de destruction. Il peut servir en tant que désinfectant de blessures et autres plaies ; pour la composition de sirops, médicaments divers, il sert l’hygiène, la destruction de germes et en même temps il sert de boisson. C’est dans cette dernière utilisation que le meilleur et pire peut se produire. Si on l’utilise à bon escient, et avec modération, il n’est pas néfaste. Si on exagère et on persiste à le boire sans retenue, on devient accro, et, il agit comme une drogue.

Historiquement utilisé dans le cadre de la médecine, et à bonne escient, il stimule l’appareil cardiaque, accélère la digestion difficile et contribue à brûler les excès de graisse qui se cumule dans le corps, particulièrement chez les personnes âgées. L’alcool est un produit qui depuis très longtemps c’est manifesté être d’une grande utilité, est devenu par l’abus de l’homme en l’absorbant, un élément agissant dans son malheur et sa destruction. Il faut rappeler qu’en lui-même l’alcool n’est pas néfaste, ce qui le rend activement dangereux c’est l’utilisation abusive et dissolue de l’homme, au point de le rendre dépendant et alcoolique.

 

Abus et dangers

 

L’alcoolisme historiquement lié à la vie des sociétés anciennes, constitue aujourd’hui une véritable plaie, aussi bien pour des personnes d’un âge moyen que les plus jeunes. Dans la réalité il est consommé à tous les âges, sauf exception, et dans le cas des enfants.

Dans une société, comme celle que nous vivons actuellement, où les problèmes relationnels, à tous les niveaux, laissent à désirer, très souvent les personnes et plus particulièrement les hommes se réfugient dans l’ingestion des alcools, vins, apéritifs, des tous ordres et de toutes couleurs, afin de trouver en moyen d’oublier ce qui les tracasse.

Pour autant, aucun des problèmes relationnels, vécus en famille, au travail où ailleurs, ne disparaît par enchantement, bien au contraire, le fait de se mettre à boire, crée d’autres complications, rendant les rapports familiaux et sociaux, d’avantage difficiles. Dans ses choix et ses tentatives d’échapper au pire, en essayant d’oublier les tracas, on accélère notre chute et on se précipite dans l’abîme.

Par ce choix, conscient ou pas, que l’on fait, on augmente les effets pernicieux et les conditions désastreuses, de celles et ceux qui le font, particulièrement les déconvenues qui se rapportent à des présences spirituelles au tour de soi, qui augmenteront nos désirs et multiplieront l’attirance vers l’alcoolisme permanent. C’est conforme à la loi de cause à effet, et comme le dit la sagesse : les égaux s’attirent.

Nos bars, nos cafés, nos boîtes de nuit et autres endroits où on s’amuse et divertit, sont archi-pleines de « zombies » aussi bien incarnés que désincarnés. Ces derniers cherchent là un moyen d’alimenter les vices qu’ils ont adoptés dans leur incarnation antérieur sur la terre. Évidemment, ces entités, ne boivent, au sens strict du terme, mais elles hument les vapeurs lâchées par l’alcool et s’en enivrent en même temps que les consommateurs incarnés.

A partir du moment où les habitués des bars et cafés, se préparent à y retourner, ils sont dès lors accompagnés, par ses buveurs invisibles, tenaces, qui ne lâche rien et suggèrent des idées parfois les plus folles et abjectes, d’autant plus facilement assimilées que son client voit sa capacité de conscience diminuer au fur à mesure que les doses d’alcool augmentent dans son corps et voyagent dans son système sanguin, contaminent son appareillage psychique et atrophient sa vigilance et ses moyens moteurs de déplacement.

Voilà, notre homme, devenu une loque, un pantin manipulé selon le bon vouloir de l’Esprit qui lui ordonne et dirige comme bon lui semble. Voilà, pour ce système d’influence mutuelle, où le plus déterminé, qui en général est celui dont le besoin d’alcool s’exprime avec plus de ténacité et vigueur, fini par vaincre le plus faible et en difficulté.

 

Satisfaire l’insatisfaction

 

C’est connu, dans l’état d’ébriété, le consommateur d’alcool n’est jamais satisfait, il boit et remet ça et est entraîné à ne jamais arrêter, a n’en plus finir.

Peut-être, sommes-nous quelques peu épris d’exagération, mais les alcooliques à un certain stade deviennent malades de l’alcool ainsi ingéré et n’ont plus le choix de rompre avec la dépendance.

Très souvent le consommateur et buveur d’alcools n’aime pas l’ingérer tout seul, il en dispose avec beaucoup plus d’aisance lorsqu’il est en compagnie, spécialement ses amis et camarades de travail. Souvent c’est au tour d’un « apéritif » entre, amis, invités, qu’il est savoureusement apprécié, en se souhaitant « bonne santé », à « la vôtre », etc. Ou encore lors d’une cérémonie organisée, dans un cadre festif, associatif, où le collectif humain, ici réuni, fête un événement dans la joie et la bonne humeur.

Toutes ces occasions festives, peuvent engendrer et servir de déclencheur pour le goût de boire un verre, tout seul. C’est souvent à partir de ces moments de joie que celui ou celle que jusque-là ne buvez seul, va s’initier à boire un petite verre tout seul pendant un certain temps avant de devenir un buveur accoutumé. C’est cet homme, ou femme, qu’ayant devenu buveur invétéré, va se mettre à boire tout seul, en s’isolant des autres.

Situation qu’à un certain stade assez avancé, d’accoutumance à la boisson alcoolique, le pousse jusqu’à l’ébriété, une situation socialement inappréciée, mal vue, porteuse de malheurs et de dérangements divers et variés, dont les relations sociales et le cercle familiale s’en ressent et va souffrir en cadence de jour en jour accélérée.

 

Le corps, la dépendance et les dégâts

 

Notre corps est un ensemble composé d’organes, eux-mêmes constitués de cellules, de glandes, qui doivent fonctionner en symbiose, en équilibre et bénéficier de bon sens, de la part de celui ou celle qui s’en habille avec cet instrument merveilleux, mais souvent incompris, malmené et maltraité.

Lorsque nous rentrons dans un bar ou café, nous rentrons seuls, mais après avoir ingurgité une certaine quantité d’alcool, nous ne sommes plus les mêmes, dès lors, nous attirons à nous des êtres invisibles qui pullulent dans ces lieux. Ils sont bien contents de pouvoir tirer profit de cette « choppe vivante » que s’apprête à rentrer chez lui, dans un état tel, susceptible de faire des insinuations malheureuses, de provoquer des disputes, de maltraiter femme et enfants.

Un esprit obscurcit, dans un état tel qu’il ne va pas pouvoir dormir convenablement et ne pourra s’en remettre aussi facilement que cela. Dans cette situation il aura la tendance à repartir dans la situation de la veille, cherchant le même bar ou un autre, afin de satisfaire sa soif, son envie d’alcool. Dans la réalité ce n’est pas que lui qui a besoin d’être satisfait mais son ou ses compagnons de route invisibles de la veille. Il devient, ainsi, peu à peu leur prise et leur source de satisfaction.

Pau à peu, il baisse la garde et lentement mais sûrement son corps rentre en conflit, et avance inexorablement vers des difficultés accrues. La maladie le guette, il doute de lui-même, des autres, et se méfie de tout le monde. Il s’en écarte de ceux qui ne l’accompagnent et ne l’aident pas dans ses attirances alcooliques. C’est la déchéance qui se profile à l’horizon. Il doit prendre des mesures, avant qu’il ne soit trop tard. Mais, le peut-il ? En-a-t-il la force ? Parfois, mais très souvent c’est la décente aux enfers, qui l’attend, avec toutes ses conséquences désastreuses.

 

Que faire ?

 

Parti dans cet univers de l’emprise alcoolique, notre cicérone, ne peut perdurer trop longtemps dans cette situation, il devra changer de cap, changer radicalement sa façon de vivre, en abandonnant le vice. Trouver une nouvelle camaraderie et ne plus fréquenter les cafés, ni boire de l’alcool, où que ce soit, ni chez lui. Il doit trouver un cercle de soutien anti alcoolique s’y faire soigner et suivre.

Peut-être que ses compagnons invisibles, ne le lâche tout de même pas et se bagarrent pour qu’il replonge. Si c’est celle-ci la situation, il devra persister à ne pas boire, résister autant qu’il peut. Chercher à être aidé et soutenu dans un groupe de soutien par la désobsession, afin d’aider ses Esprits qui l’accompagnent à le laisser et à s’améliorer eux-mêmes.