Aujourd’hui nous allons aborder la psychométrie, qui est un domaine d’étude qui concerne la théorie et la méthodologie de construction et utilisation des échelles de mesure des caractéristiques mentales : la mentalité, la cognition, le langage, l’intelligence ou la mémoire.
C.R. – L’essence intime de l’homme peut entrer en rapport avec l’essence intime des choses et des autres hommes, c’est ce qui explique la psychométrie.
La psychométrie est la vision sans les yeux de chair transmise au cerveau par les sens périspritaux. Il y a une sorte de bilocation dans les enquêtes des psychomètres, c’est comme une extériorisation partielle qui se transporte.
Le psychomètre ressent les fluides de la personne à qui appartient l’objet examiné, et ces fluides lui servent de fil conducteur pour reconstituer la vie du possesseur de l’objet.
Il est donc vrai que les « faits passés laissent une image ou une empreinte quelconque et quelque part, sur la planète ou dans l’éther, et que les sens extériorisés du sujet savent retrouver et déchiffrer cette image »?
Oui, toute pensée quelconque opère sur l’objet qui la suggère une empreinte matérielle et visible pour certains sujets.
E.M. – Il y a plusieurs manières d’être psychomètre : on peut ressentir ou voir. En générale, on commence par ressentir avant de voir, et c’est le prologue de la faculté accomplie.
On se rend compte qu’on est apte à la psychométrie lorsque, sans entraînement préalable, on a la sensation de sympathie ou d’antipathie pour un être ou un objet. Peu à peu, si on cherche à développer cette faculté, elle s’accentue.
La manière de procéder est celle-ci :
Il faut, à la sensation éprouvée, répondre par un « Pourquoi ?» et chercher, dans les nouvelles sensations, la solution de ce pourquoi. Puis ensuite, on cherche à s’éclairer par la vision, en plaçant l’objet qu’on veut pénétrer sur son front, en fermant les yeux et en attendant que les images se présentent.
Souvent les images sont symboliques, mais souvent aussi elles sont précises. Lorsqu’elles sont symboliques, cela indique que le fait de s’être concentré a produit une légère extériorisation mettant le psychomètre en relation avec un plan spirituel où on lui explique, par des visions symboliques, les choses ou les faits ayant trait à l’objet en question.
Si au contraire, il y a netteté de la vision sans qu’elle réclame une explication cherchée, c’est que le psychomètre n’a atteint, dans son extériorisation, que le plan astral des objets, qui réside en eux-mêmes, ou plutôt autour d’eux, comme une aura invisible. Dans ce cas, ce sont bien les couches superposées que le psychomètre voit, et il peut expliquer ces images, d’une manière absolument nette et précise.
Je crois qu’en ce moment on ergote encore beaucoup sur la psychométrie, et qu’on cherche des adaptations erronées mais la vérité est uniquement dans ce que je viens de dire.
La psychométrie existe donc parfaitement ?
Oui, la psychométrie existe. Il est impossible que la vie fluidique des choses, celle de tous les règnes de la nature, soit séparée de la vie fluidique des êtres.
Tout ce qui vit à la surface de la terre est baigné dans le rayonnement terrestre, dans le monde vibratoire immense, et est par conséquent atteint par ses vibrations, tout comme les objets placés dans une chambre sont exposés à l’étincelle électrique qui jaillit d’un accumulateur placé dans cette chambre, tout comme ces mêmes objets reçoivent la couche d’humidité provoquée par un jet de vapeur, ou la poussière émanant d’un nuage poudreux soulevé par le vent.
Rien n’échappe à la vie terrestre lorsqu’on fait partie de la planète et, si vous ne pouvez constater certaines couches invisibles enveloppant les objets familiers comme vous constatez la couche d’humidité ou de poussière, ces couches n’en sont pas moins adhérentes à ces objets, et la sensibilité du psychomètre habitué à se mouvoir dans le monde invisible des sensations occultes, les perçoit distinctement, surtout s’il a un peu exercé sa faculté.
Comment une photographie peut-elle servir aux psychomètres alors même qu’elle n’a pas été en contact avec la personne photographiée ?
C.R. – C’est par un mélange de psychométrie et de double-vue.
Lorsque la personne a posé, son image a impressioné la plaque photographique, et cette plaque a reçu son fluide en grande quantité, surtout si la personne qui posait a été assez extériorisée pour en projeter une forte provision. Dès lors, le papier reprendra ces parcelles fluidiques et la photographie sera le fil conducteur du psychomètre qui, par la double-vue, pourra completer le renseignement.
L’efficacité des talismans ne réside-t-elle vraiment que dans la confiance qu’on met en eux ?
R.L. – Absolument, à moins qu’il ne s’agisse d’objets qui aient été influencés magnétiquement ou spiritiquement par un guide pouvant donner des forces physiques ou morales. Dans ces cas-là, si les talimans ne peuvent, bien entendu, pas changer la destinée dans ses grandes lignes, ils peuvent aider les Esprits à communiquer avec vous, et à agir d’une manière utile pour votre bien.
Bibliographie
Le livre : « Ceux qui nous quittent » – Auteure : Madame de Watteville – Thème « Psychométrie » – chap. 2, page 153.