Lors de nos lectures du « Le Livre des Esprits » d’Allan Kardec, nous voici arrivés au chapitre 23 qui traite de l’Obsession, plus précisément à la question 239 qui traite de la fascination, degré avancé de l’obsession simple et fruit des observations du maître lyonnais et des communications données par la voix des Esprits. «(…). Le mot obsession est, en quelque sorte, un terme générique par lequel on désigne ce genre de phénomène dont les principales variétés sont : l’obsession simple, la fascination et la subjugation.
Qu’est-ce qui nous dit la question 239. : « La fascination a des conséquences beaucoup plus graves (par rapport l’obsession simple). C’est une illusion produite par l’action directe de l’Esprit sur la pensée du médium, et qui paralyse en quelque sorte son jugement à l’égard des communications. Le médium fasciné ne croit pas être trompé; l’Esprit a l’art de lui inspirer une confiance aveugle qui l’empêche de voir la supercherie et de comprendre l’absurdité de ce qu’il écrit, alors même qu’elle saute aux yeux de tout le monde ; l’illusion peut même aller jusqu’à lui faire voir du sublime dans le langage le plus ridicule.
On serait dans l’erreur si l’on croyait que ce genre d’obsession ne peut atteindre que les personnes simples, ignorantes et dépourvues de jugement ; les hommes les plus spirituels, les plus instruits et les plus intelligents sous d’autres rapports n’en sont pas exemptes, ce qui prouve que cette aberration est l’effet d’une cause étrangère dont ils subissent l’influence.
Nous avons dit que les suites de la fascination sont beaucoup plus graves ; en effet, à la faveur de cette illusion qui en est la conséquence, l’Esprit conduit celui qu’il est parvenu à maîtriser comme il le ferait d’un aveugle, et peut lui faire accepter les doctrines les plus bizarres, les théories les plus fausses comme étant l’unique expression de la vérité ; bien plus, il peut l’exciter à des démarches ridicules, compromettantes et même dangereuses.
On comprend facilement toute la différence qui existe entre l’obsession et la fascination ; on comprend aussi que les Esprits qui produisent ces deux effets doivent différer de caractère. Dans la première, l’Esprit qui s’attache à vous n’est qu’un être importun para sa ténacité, ce dont on est impatient de se débarrasser.
Dans la seconde, c’est tout autre chose ; pour arriver à de telles fins, il faut un Esprit adroit, rusé et profondément hypocrite, car il ne peut donner le change et se faire accepter qu’à l’aide du masque qu’il sait prendre et d’un faux-semblant de vertu ; les grands mots de charité, d’humilité et d’amour de Dieu sont pour lui comme les lettres de créance ; mais à travers tout cela il laisse percer des signes d’infériorité qu’il faut être fasciné pour ne pas apercevoir ; aussi redoute-t-il par-dessus tout les gens qui voient trop clair ; c’est pourquoi sa tactique est presque toujours d’inspirer à son interprète de l’éloignement pour quiconque pourrait lui ouvrir les yeux ; par ce moyen, évitant toute contradiction, il est certain d’avoir toujours raison. »
Après l’exposé ci-dessus d’Allan Kardec, concernant l’une des obsessions provoquées par des Esprits sur des médiums inexpérimentés, situation assez souvent présente chez des médiums qui n’exercent pas de façon équilibrée et ne veulent pas s’astreindre, d’abord à des séances de désobsession, puis à se rééquilibrer à l’aide d’une équipe de médiumnité expérimentée et capable d’écarter ses Esprits rebelles ou en état de vengeance.
Ces personnes, pour partie déjà médiums, devrait avoir une pratique régulière de leur médiumnité et ainsi se disposer à l’exercer au service de l’aide et du soutien aux Esprits souffrants, nécessiteux de se débarrasser de leurs sentiments négatifs, coupables de pratiques irrégulières lors de leurs incarnations passées et qui l’on peut aider si on est armé de patience et d’un sentiment de charité et de bonté qui ne juge pas, mais soutien quiconque (Esprit) est dans une telle situation.
Nous conseillons toute personne dans une situation d’obsession simple de recourir le plus vite possible à un centre spirite digne de ce nom, avant que sa situation ne se complique et tombe dans des situations d’avantage inquiétantes voir dangereuses.
Ces personnes ne sont pas forcément désobligeantes vis à vis de celles ou de ceux vivant au tour d’eux, mais elles répètent sur le fond et sans cesse les mêmes choses à quelques mots près. Leur comportement peut varier d’une personne à une autre, mais pour l’essentiel elles s’expriment de façon semblable les unes aux autres.
Comme nous le disons plus haut, les Esprits qui sont en lien avec ces personnes, sont pour l’essentiel très souffrants, parfois ils ont vécu sur la terre ne pensant qu’a eux-mêmes, très liés aux biens matériels, maison, champs et parfois à l’argent. Nous avons l’expérience d’avoir parlé et échangé avec certains dont le sentiment de culpabilité venait du fait qu’ils avaient dans une de leurs vies antérieures volé, tué, et cela leur pesé énormément.
Alors ils ne demandent qu’a être aidés, compris, sans être jugés, afin de mieux se libérer de ce poids qui les étouffe et les rend si malheureux. En effet, nous les conseillons et leur apportons du réconfort, tout en essayant de les lier au service du bien, le meilleur des pansements pour ce genre de blessures.
Nous les lions aux équipes spirituelles qui seront pour eux le meilleur des garanties en ce qui concerne leur devenir, par le repentir et, l’envie d’un changement qui les aide à se restructurer. La fascination n’a d’autres interlocuteurs invisibles que ces frères désincarnés auxquels nous devons assistance et consolation. En libérant ces Esprits de leurs turpitudes, malfaisances et de la souffrance qui les accompagne, dans la plupart des cas les personnes subissant leurs présences néfastes, finissent elles-aussi par ce libérer et restructurer leurs vies.
La médiumnité utilisée au service uniquement du bien, peut être d’un grand secours et libératrice, dans tous les cas de présence inhospitalière, stressante, obsédante, plus ou moins importantes, rendant tous les protagonistes, de ces situations, désincarnés et incarnés libres et enfin confiants et joyeux.