Il ne se passe un jour sans que les médias (1) nous informent des recherches que les divers domaines de la science empruntent et des découvertes et réussites atteintes. Parfois nous sommes étonnés, par tous ces faits, ces batailles réussies, ces écueils vaincus. Nous vivons une époque où la société humaine faits des pas de géant dans le cadre des techniques et des technologies. Le monde matériel est de plus en plus scruté, les transformations et les moyens utilitaristes ne cessent de croître.
Aussi, sur le terrain de la biologie, des découvertes en rapport avec la santé et le bien-être, matériel, les scientifiques ne sont pas en reste. Depuis quelques décennies les questions relatives au cerveau, ses liens avec le mental, le psychique et le psychologique, avancent elles aussi, d’autant qu’elles sont devenues un élément essentiel des moyens financiers de l’industrie pharmacologique.
Des grands groupes financiers dominent cette industrie dont la richesse n’a cessé de croître. L’industrie du médicament est devenue une source de revenus hautement rentable et jalousement gardé par le monde du capital. Ce qui n’empêche l’existence de nombreux scandales, peut-être ceux-ci sont une conséquence de ces groupes que pour s’enrichir, coûte que coûte, mènent des guerres et exploitent des territoires dans les divers continents afin d’y trouver les matières premières, qui seront transformées afin de servir cet enrichissement.
Mais, revenons aux découvertes, dont la population, pour le moins celle des pays aux moyens financiers suffisants, peut bénéficier, dès qu’elle paye le prix. Ce que d’autres populations, et dans notre monde actuel elles sont très nombreuses, ne peuvent avoir le luxe de payer.
Ceci dit, en effet, les réalisations scientifiques, ne cessent de trouver des solutions à des maladies, encore il y a peu considérées incurables.
Dans le cadre de l’une des maladies, qui touche surtout aux personnes ayant atteint un certain âge, Alzheimer, on nous annonçait il a peu, puisque l’information date du mois de mars 2016, que l’on avait mis au point une puce, a implanter, pour prévenir cette maladie.
Cette pathologie neurodégénérative, pourrait, donc, être prévenue par cet implant sous-cutané, chez les personnes à risque. Comment cela fonctionne ? Selon l’annonce faite par l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et relié par le journal Brain, cette puce serait injectée sous la peau et donc elle délivrerait des anticorps en continu pendant plusieurs mois dans la circulation du sang.
Les anticorps ainsi libérés, franchiraient la barrière hémato-encéphalique pour atteindre le cerveau, stimulant les défenses immunitaires ? Pour le moment les expériences faites sur des souris s’avèrent concluantes, le résultat c’est une pathologie cérébrale chez l’animale sensiblement réduite.
Bernard Schneider, chercheur, coauteur de l’étude assure que « cette thérapie, peu invasive, pourrait être utilisée avant que la maladie ne se développe ».
Rappelons-nous que la maladie d’Alzheimer se caractérise par l’accumulation au fil du temps d’une protéine cérébrale anormale, appelée Amyloïde bêta, qui s’agrège en plaques. Selon des études menées précédentes cette accumulation proviendrait d’un mauvais nettoyage du cerveau, disons de sa (clairance). Dans une dizaine d’années, ces plaques amyloïdes, une fois implantées, pourraient déclencher l’altération de la protéine du neurone, responsable de la neuro-dégénérescence c’est-à-dire des (pertes de mémoire, désorientation, confusion, troubles comportementaux…).
Nous n’en sommes pas encore à pouvoir bénéficier de cette réalisation scientifique, si tout va bien se sera possible d’ici dix ans. Mais le fait même que cette possibilité est sur les rails, est en soi un succès.
Maintenant, disons qu’entre la théorie et la réalité, tout n’est pas résolu, comme par exemple, au stade où sont ces expérimentations on ne sait toujours pas comment « évaluer le bon nombre de cellules productrices pour obtenir la bonne dose thérapeutique d’anticorps. Mais les choses avancent, l’espoir de cette technique pourrait être disponible, comme nous le disions plus haut, d’ici 5 à 10 ans.
Pour le moment tout ce passe chez la souri, un autre pas doit être fait pour l’expérimenter chez l’Homme. Mais les espoirs grandissent dans le sens de vaincre cette maladie. Espérons que les prochains tests seront probants et que les patients, détectés à risque potentiel, pourront bénéficier avant que la maladie ne les touche.
Enfin, une bonne nouvelle, depuis que cette maladie fut découverte il y a environ cent ans, au milieu de tant de problèmes touchant l’humanité, particulièrement lorsque cela touche son bien-être et sa santé.
Bibliographie
(1) Adaptation et extraits de l’article publié par Elena Sender, grand reporter au magazine Sciences et Avenir.