Le milieu terrestre dans lequel nous nous trouvons est en permanence traversé par des ondes les plus diverses, navigant dans tous les sens, dont celles de la musique cosmique, qui nous arrivent, nous enveloppent, et que nous captons et enregistrons, au moyen de notre glande pinéale, située au centre de notre cerveau.
D’où les impulsions ressenties physiquement, puisque tout, dans l’espace, est vibrations et celles-ci une fois captées, prennent la direction de notre périsprit au moyen des liens existants entre notre corps physique et donc notre corps spirituel, afin de les diriger vers l’esprit, qui les jugent et retransmet ensuite par ses conducteurs vers le périsprit et de celui-ci, il les renvoie aux éléments capteurs existants à la périphérie de notre corps physique.
C’est donc de l’esprit (centrale intelligible) que notre corps reçoit les diverses impulsions, agréables et désagréables, selon, finissant par nous donner satisfaction dans certains cas, dans d’autres pas. Ce sont ces sensations qui déterminent les différents états que nous ressentons, selon les circonstances, aussi bien celles qui nous sont agréables comme celles qui ne le sont pas. Parfois elles sont joyeuses, alors qu’a d’autres moments elles sont tout simplement tristes.
Conscients ou pas d’avoir ces sensations, pouvant être suffisamment nettes, nous les réfléchissons par le miroir de notre visage. Les sons musicaux transmis par les ondes navigants dans l’espace, à côté de millions d’autres, sont transmis par des fluides et ce sont elles qui déclenchent nos états d’âme, notre humeur du moment, la joie, le bonheur, jusqu’au sentiment d’amour de vivre, dont les énergies nous rendent heureux et nous remplissent en alimentant nos cellules de fluides bienfaisants.
C’est de là qui viennent toutes nos sensations d’harmonie et de communion avec la nature, le cosmos et toute la création, à commencer par se simple et joyeux rayon de soleil qui dès le matin au lever nous enchante. Le mot harmonie est parmi ceux que nos cellules enregistrent comme l’un des plus favorables, et certainement le plus déterminant et contributeur d’équilibre et efficience, dans leur dynamique fonctionnelle.
Ne perdons jamais de vue cette nécessité, bien naturelle, que nous avons de vivre les sonorités, en tous cas celles qui nous plaisent et rendent heureux. Sonorités qui ne sont rien d’autre que des énergies propres à nous transformer, les idées, les pensées, les plus diverses et les sentiments, dans le cadre de l’innovation permanente, ce qui nous pousse à nous dépasser et à nous transporter vers le changement et la création, lorsque ceux-ci s’avèrent nécessaires.
Dans les moments où un nombre important et significatif de personnes se trouvent dans un tel diapason, en même temps, se déclenchent, alors, des réactions communes, dites collectives, provoquant de véritables révolutions ou changements fondamentaux. Arrivées à de tels états, les sociétés touchées par de telles ondulations, circulant de partout, ne peuvent qu’aller de l’avant et compris en prenant l’allure d’une marche forcée vers la réalisation de leurs désirs et volontés profondes.
C’est cette incitation au renouveau, profond et cellulaire, qui fait naître chez les individus les idéaux, qui se transforment en projets nouveaux et permettent de se fixer des objectifs pour les réaliser. Il y a dans les sociétés des conditions concrètes, objectives, qui dans certaines conditions déclenchent chez les individus des mouvements de rupture avec un mode de vie, mais pour que ceux-ci soient réalisables, il faut le mûrissement qui ne peut être atteint que si la communication entre des masses de plus en plus importantes d’individus se fait d’abord au niveau supra mental.
Les profondeurs des hommes, ce sont les premières fibres à être atteintes par les ondulations sonores qui, mettent leurs temps en fonction de la vitesse à laquelle elles ondulent et se répandent dans notre univers. La conjonction des ondes circulantes dans l’espace et les profondeurs humaines, est aussi une nécessité, et tant que cette aptitude humaine n’a pas mûrie rien ne peut voir le jour.
Nous sommes sans doute à la veille d’une de ces grandes transformations, parce qu’elle est nécessaire, si on tient compte du mûrissement et des désirs exprimés par des masses importantes de la population de l’actualité. D’autant que les encombrements sont nombreux, dans différentes latitudes de la planète, et que les systèmes jusqu’ici expérimentés semblent se trouver en bout de course et ne plus avoir d’énergie pour déclencher et mener à bien un renouveau.
C’est le propre de notre temps, lorsqu’une chose n’est plus utile, elle doit se faire remplacer. Et la situation fait qu’un nombre assez large de choses, sociétales, morales et spirituelles, ne correspondent plus aux besoins et désirs expérimentés par masses humaines. On peut rappeler les conditions sous-humaines dans lesquelles vivent des peuples, la nécessité de trouver ailleurs nourriture et une vie humainement décente, les guerres régionales qui font fuir des masses assez conséquentes. Aussi, dans les régions où traditionnellement on vivait correctement on est obligé de vivre de plus en plus dans la pauvreté et pour certaines de ces populations c’est la précarité et la misère.
Rien, sauf le vieux monde, ne s’oppose dans l’actualité, à ce que des transformations profondes viennent à avoir lieu. D’où la nécessité, en tant que spirites, de nous préparer à ces éventualités, de nous préparer et d’avoir la compréhension, la conscience, des mouvements de communication qui se produisent, font surface et répandent dans notre environnement.