Camille Flammarion – Enfant de la Nature, Citoyen du Ciel.

Centre Spirite Lumière et Amour. (1)

 

«La connaissance de l’âme humaine, comme entité psychique et physique, sera la science de demain.» Camille Flammarion.

 

Ses origines, ses études

Camille Flammarion est né à Montigny-le-Roi dans la (Haute-Marne) le 26 février 1842.

Dans ses Mémoires, il nous délivre que dès l’âge de 4 ans il savait lire couramment ; à 4 ans et demi, il savait écrire ; à 5 ans, il apprenait la grammaire et l’arithmétique. A 6 ans, il était l’élève le plus fort de sa classe et connaissait presque par cœur le nouveau testament.

Depuis l’âge de 7ans il se posait la question de la mort et de la survie. Il rêve à cela, dit-il, plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois. Cette conviction innée le poussa donc, dès sa jeunesse, il avait 19 ans en novembre 1861, à étudier le problème de la vie, les forces naturelles, connues et inconnues.

D’éducation religieuse et de formation scientifique, fin 1861 il découvre le « Livre des Esprits » et rencontre pour la première fois Allan Kardec.

Il fait d’abord ses études au séminaire de Langres. Enfant curieux il laisse vagabonder son imagination vers les phénomènes de la nature.

Ses parents d’origine modeste tentent leur chance à Paris où il les rejoint en 1856. Faute de moyens et d’appuis, il ne peut poursuivre ses études : il trouve donc un premier emploi d’apprenti en tant que graveur-ciseleur où il apprend le dessin.

 

Sa ténacité

Le soir, il suit des cours gratuits afin d’obtenir son baccalauréat. Ses efforts sont importants, certainement trop, puisqu’il est surmené et s’effondre.

Son médecin est étonné par ce jeune passionné d’astronomie. En 1858 par ses relations, il va l’aider à entrer comme élève à l’Observatoire de Paris, plus précisément au bureau des calculs, sous les ordres d’Urbain Le Verrier, grand astronome, éducateur et homme politique.

Après ses heures de travail, Camille assiste l’astronome Jean Chacornac dans ses observations nocturnes. Mais le bouillonnant jeune-homme bien qu’il accepta l’utilité des méthodes de calcul pour connaître la position des astres, n’en est pas moins critique de ce petit monde des astronomes mathématiciens, ce qui lui fait déclarer dans ses Mémoires « …Certes, je suis loin de dire que l’on ne travaille pas à l’Observatoire de Paris, mais c’est un fait général que les travaux particuliers effectués avec amour, sont exécutés avec plus de soin et vont beaucoup plus vite que ceux d’une administration… »

 

Astronome et scientifique

En 1862, avec la parution de son livre « La pluralité des mondes » la rupture avec le milieu des astronomes est consommée. Dans son livre il expose l’une de ses réflexions favorites : si l’on observe ainsi les planètes, c’est pour certes chercher à mieux les connaître mais sommes-nous donc si surs d’être seuls dans le vaste univers ?

En 1874 il épouse Sylvie Pétiaux, et partent tous deux en voyage de noces… en Ballon ! C’est elle qui va fonder l’association pacifiste « Pour la paix et le désarmement par les femmes » en 1899. Après le décès de son épouse en 1919, un peu plus tard il se remarie avec son assistante Gabrielle Renaudot. Bachelière, auteur de nombreux travaux scientifiques. Elle accompagne Camille dans toutes ses entreprises.

Il est un expérimentateur infatigable. Il met en place de grands projets : il organisa la fête du soleil à chaque solstice d’été, au tour de la Tour Eiffel de 1904 à 1914…

Infatigable et grand travailleur, il développe une forte action en faveur de la vulgarisation de l’astronomie ce qui lui vaut la Légion d’Honneur en 1912.

Après la fin de la guerre, en 1918 il s’implique de moins en moins dans les événements de l’actualité scientifique. Il se préoccupe d’avantage des questions relatives, à la vie après la mort, qui l’on accompagné toute sa vie, et au Spiritisme.

 


  1.         Article envoyé par le « CELA – Centre Spirite Lumière et Amour », pour sa publication sur notre site. Paru à l’origine sur Lumière et Amour – Bimestriel Spirite, N° 5, Mai/Juin 2009, pp. 4-5.